mercredi 4 octobre 2023

Fruits d'automne 2023

 Balade du 24 septembre 2023


Cette balade d'automne nous conduit dans le bois du « Tournibus » : superbe massif forestier qui couvre les communes de Hanzinne, Hanzinelle, Hymiée, Fromiée, Biesme et Oret : des bois à parcourir à pied, à cheval ou à vélo car de nombreux chemins forestiers accessibles à tous incitent à la balade !

En cette fin de septembre, un soleil généreux nous accompagne à la découverte ou redécouverte des cenelles, cynorrhodons, nèfles, noisettes, châtaignes et autres fruits de saison riches en saveurs et vitamines. 

Vous trouverez ces plantes décrites dans ce blog ainsi que les périodes de récolte.

Selon notre habitude, la dégustation suit la balade et avec grand plaisir, nous partageons ces saveurs nouvelles ou déjà connues :


Vin de noix et sa tapenade de noix vertes (recettes déjà sur le blog)

Potage de potiron châtaigne (une nouvelle recette)

Salade d’arrière-saison et noisettes. (une nouvelle recette)

Crumble haché-carottes et grenailles-noisettes. (nouvelle recette)

Savarin glacé et son coulis de mûres. (nouvelle recette)

Tarte sablée noix et caramel (nouvelle recette)

Galette de cenelles (aubépine). (déjà sur le blog)

Tiramisu d'églantier. (nouvelle recette)

Biscuits croquants aux cenelles (aubépine). (déjà sur le blog)

Biscuits aux noix. (nouvelle recette)



Vous trouverez les nouvelles recettes en cliquant sur « les recettes de marraine Bobette » et choisir la plante utilisée dans la recette.


Encore merci pour ce partage et à bientôt pour d'autres recettes et plantes à découvrir !

Profitez du soleil généreux d'octobre et baladez-vous pour admirer la nature qui se pare lentement mais sûrement de ses belles couleurs automnales !

Un grand merci à "Didine" pour ses photos que vous pouvez retrouver à la page Balades nature ou en suivant ce lien.

La pensée du jour :

Des milliards d'êtres humains vivent avec cette idée que nous avons besoin d'avoir toujours plus d'argent, d'objets, de « like », de voyages... Mais pour quoi faire ??


dimanche 3 septembre 2023

Le SERPOLET

 Le serpolet .                              Thymus serpyllum

                    Famille : lamiacées

                    Noms communs : thym serpolet, thym sauvage, pillolet ou serpoulet.


Description : petite plante vivace de 5-30 cm, rampante, odorante au froissement, formant des coussins peu étendus.



Tiges : couchées, parfois redressées vers le sommet, ligneuses à la base, portant çà et là des racines adventives.

Feuilles : petites, opposées, lancéolées, au pétiole court, souvent velues, parfois glabres, vertes et parfois pourpres.

Fleurs : petites, d'un rose d'intensité variable suivant la sous-espèce et le lieu où croît la plante, groupées en capitules au sommet des tiges.

Floraison : juin-octobre. Il fleurit plus longtemps que le thym et est une excellente plante mellifère.

Fruits : formé de 4 akènes.

Partie souterraine : souche mince, rameuse.


Principaux caractères d'identification : plante rampante, petites feuilles opposées, capitules roses, odeur aromatique.

Culture : le thym, thymus vulgaris, est couramment cultivé comme condiment.

Cueillette : la plante peut être ramassée pendant toute sa durée de vie mais le cueillir, de préférence lorsqu’il fleurit : les sommités ont un parfum plus sympathique que les feuilles seules.

Juin et juillet sont de bons moments.

Le serpolet s'arrache facilement ; des ciseaux sont utiles pour sa récolte.

Habitat : talus, bois clairs, lieux secs.(il aime les sols calcaires)

Toute la France, Suisse, Belgique, toute l'Europe.

Autres espèces du genre en Europe : 65 dont le thym, sous arbrisseau commun dans les garrigues et les lieux secs du Midi de la France, occasionnellement subspontané en France.

Confusions possibles : avec d'autres espèces rampantes dont plusieurs sont extrêmement proches du serpolet et ne se distinguent que difficilement. 

Le thym serpyllum comprend d'ailleurs un nombre important de sous-espèces très proches. Toutes ces plantes sont comestibles et s'emploient comme le serpolet.

Utilisations alimentaires : feuilles et sommités fleuries, délicieusement parfumées sont ajoutées aux salades, légumes ou soupes, de préférence en fin de cuisson pour préserver leur arôme très volatil

On en fait de très bonnes infusions. En Islande, il servait à aromatiser le lait caillé.

Le thym est l'une des plantes aromatiques très appréciées. Son arôme est moins volatil que celui du serpolet, ce qui permet de l'utiliser dans les plats cuits. Les sommités fleuries ont un parfum plus délicat que les feuilles seules.

Il existe dans la nature plusieurs races chimiques de thym d'odeurs très différentes les unes des autres. On utilise les rameaux feuillés qu'il faut prendre soin de cueillir sans arracher toute la plante : les ciseaux sont très utiles !

Composition : le thym et le serpolet renferment une huile essentielle : thym-thymol, serpolet-cymol, et bien d'autres composants (acides phénols, acides triterpéniques et saponines).

Conservation : comme toutes les plantes à huile volatile, le serpolet sera séché à des températures inférieures à 35°, de préférence en petites bottes suspendues dans un endroit aéré.

Comme le thym, le serpolet dégage un agréable parfum aromatique et a, de plus, un goût légèrement amer. On l'utilise de la même manière que le thym.

Propriétés médicinales : les deux plantes (serpolet et thym) sont stimulantes, antiseptiques, stomachiques, expectorantes et antispasmodiques.

Toxicité : les essences de thym et de serpolet extraites par distillation sont très caustiques.


Quelques recettes utilisant soit le thym soit le serpolet :


Avez-vous fait provision de mûres ?

Il y en a encore beaucoup et elles sont délicieuses !

J'ai fait de la gelée qui est délicieuse et bien prise sans cuire trop longtemps (1kg de jus pour 700 g de sucre et le jus d'un citron.

Cuire 15 à 20 minutes.)

 

C'est aussi le bon moment pour récolter les graines de berce (vertes ou séchées) et les graines de carotte sauvage.

Conservez tout ça dans de petits bocaux et vous aromatiserez vos préparations tout l'hiver !

 

Une proposition de balade : la dernière de la saison avant les chasses.

Le dimanche 24 septembre

ATTENTION : notre rue étant très fréquentée à cause de travaux sur la route Florennes-Gerpinnes, il n'est pas possible de se garer devant la maison ; les voitures doivent donc être garées sur la place d'Hanzinelle.

 

Point de rassemblement : plaine de jeux-monument place d'Hanzinelle.

Heure : 14 heure

Sujet de la balade :

Que nous offre la nature en ce début d'automne ?

La cuisine pour transmettre mon amour des plantes sauvages aux personnes qui m'entourent.


8 préparations vous seront proposées lors de la dégustation.

Durée de la balade : 2 heures et 2 heures de dégustation.

Prévoir des chaussures et une tenue adéquates selon le temps.

 

Les inscriptions sont toujours obligatoires (20 personnes max.) soit par mail soit par téléphone :

guiot.b@hotmail.com

071/689600 ou GSM 0494475739

Le tarif reste le même : 12 euros/pers.

Au plaisir de vous retrouver en pleine forme.

 

La pensée du jour : la terre, c'est ce berceau, cette magie cruciale

                                  qui était bien avant nous,

                                  qui sera bien après nous.

Prenez le temps de la regarder,

                                  un simple instant pour la remercier

                                  d'abriter dans sa main nos fugaces étincelles.

                                                                Cédric Sire.


samedi 26 août 2023

La ROQUETTE SAUVAGE

 La roquette sauvage.                 Diplotaxis tenuifolia


                                         Famille : brassicacées

Description : tiges nombreuses, dépassant rarement 40 cm de hauteur. Feuilles vert sombre à nervure blanche, fleurs jaunes.




Tiges : nombreuses, rameuses, dressées atteignant rarement 40 cm de hauteur.

Feuilles : vert sombre, un peu charnues, pratiquement sans poil, de forme lancéolée, dentée et assez souvent lobée et dentée. Le lobe terminal est le plus important. La nervure est blanche. Les feuilles exhalent une forte odeur lorsqu'on les froisse.

Fleurs: jaunes, à 4 pétales en croix, groupées à l'extrémité des rameaux.

Fruits : siliques : sur une même tige, on peut les observer à différents stades. Elles se terminent par un petit bec.

Graines : disposées sur 2 rangs.


Principaux caractères d'identification : la plante forme de grosses touffes à tiges ligneuses. Son odeur et sa saveur un peu piquante sont caractéristiques.

Habitat : cette plante se rencontre presque partout : terrains vagues, rochers, vieux murs.

Culture : la roquette eruca sativa dont les fleurs sont blanches, est abondamment cultivée et s'échappe souvent des potagers.


Autres espèces du genre en Europe : toutes les espèces citées ci-après sont comestibles.

La roquette blanche : diplotaxis reucoïdes, très fréquente dans le Midi, pousse dans les vignes, sur les bords des chemins et les talus ; son cycle de vie est court.

La tige est plus ou moins rameuse selon que les conditions lui sont favorables.

Les feuilles d'un beau vert luisant sont remarquables, incomparables.

Les fleurs sont blanches et les siliques se terminent sans bec.

La plante abonde en automne et en hiver.

La roquette viminca: toute petite, à fleurs jaunes et à odeur très forte.

La roquette diplotaxis muralis : annuelle, à fleurs jaunes, qui fréquente les mêmes lieux que diplotaxis tenuifolia

La roquette cultivée : eruca sativa, dont les fleurs sont blanches veinées de mauve : elle est douée pour s'échapper des jardins.


Cueillette : au printemps et en automne, après les pluies, cueillez un bouquet de roquette qui se conserve 2 ou 3 jours dans un verre d'eau.

Si vous voulez des feuilles à consommer crues, détachez-les du petit bouquet. Ne prélevez jamais tout ce dont vous avez besoin sur la même plante, ainsi, de nouvelles pousses se formeront.

Récolte : au printemps surtout et en automne (selon les conditions climatiques).

Composition : la roquette est riche en souffre, en vitamine C.

Propriétés médicinales : la roquette est diurétique et expectorante, tonique, stomachique, antiscorbutique, révulsive, aphrodisiaque et donc, jadis, proscrite des jardins monastiques.

Utilisations alimentaires : de nos jours, la roquette entre surtout dans la composition de salades, notamment dans le Midi, en Italie et en Egypte. Elle parfume les salades vertes et les salades de haricots auxquelles elle donne un goût légèrement amer. Les jeunes feuilles peuvent être hachées et utilisées comme la ciboulette pour parfumer du fromage blanc, décorer des pommes de terre bouillies ou des assiettes froides. Les graines (1,5 mm de long) servent à préparer une moutarde particulièrement forte, surtout connue en Inde, en Espagne et dans le sud de la France. Elles s'utilisent dans des marinades ou sauces ou seront mises à germer.

Les fleurs également de saveur piquante décorent joliment les plats.

Les feuilles amères avec l'âge, pour se manger en quantité, seront cuites à l'eau.


Je vous propose quelques recettes en suivant ce lien.


Croyances populaires : tonifiante, la roquette était utilisée par les soldats romains pour lutter contre la fatigue et avoir beaucoup d'énergie.

Depuis plus de 2000 ans, la roquette est un composant essentiel de philtres d'amour et de repas coquins...Ne vous privez donc pas, d'autant qu'elle facilite la digestion, ce qui favorise les « échanges » après repas. 

Seule une consommation régulière aura un effet réellement aphrodisiaque.


La pensée du jour : « Nous vivons à une époque où tout ce qui vient de la nature et du silence est suspect. »

                     H Vincenot

 Pensée tirée d'un superbe livre d'Henry Vincenot, « Le pape des escargots » à lire ou à relire ! 

C'est plein de bon sens et ça colle parfaitement à la vie actuelle !! 


La Roche qui tourne et le polissoir de Velaine S/Sambre

 Sortie du 30 juillet 2023

A la découverte des énergies.



Yves tient à nous faire partager son vécu et son expérience du site.

Nous découvrons une zone fort négative et perturbée par des failles où l’on découvre des arbres malades sur lesquels on peut apercevoir des « loupes ».

En retournant vers le menhir nous passons devant le « polissoir » où Yves nous montre certaines anomalies qui différencient cette pierre d’un « vrai polissoir ».

Au menhir nos découvrons son orientation et le croisement des différentes lignes d’énergie qui expliquent son placement précis.

Après les explications théoriques, Yves nous a fait découvrir par la pratique les effets positifs des aliments placés sur les cupules de la pierre.

Aux premières gouttes vers 17heures Yves nous invite à rejoindre sa maison pour partager les échanges, les ressentis et quelques douceurs.






dimanche 16 juillet 2023

Les CAMPANULES

 Les campanules

Ces plantes sont comestibles mais assez rares à certains endroits, elles seront utilisées avec parcimonie !!


Si vous vous baladez dans la campagne, vous découvrirez certainement de superbes clochettes bleues ou blanches de ces fleurs : plusieurs espèces fleurissent actuellement : je vous en présente deux.

 

  1. La campanule raiponce                              Campanula rapunculus

                                        Famille : campanulacées.

Description: plante bisannuelle ou vivace de 40 cm-1m, à port typique de campanule.



Tige : dressée, élancée, rameuse vers le haut.

Feuilles : alternes, entières sans poils, disposées en rosette, décollées du sol. Limbe légèrement ondulé, crénelé. Le vert des feuilles est difficile à qualifier, un peu glauque. Il permet de distinguer cette rosette des autres salades présentes sur le talus. Feuilles supérieures très allongées et étroites, aiguës, à limbe se prolongeant sur la tige.

Fleurs : en clochettes bleues, formées de 5 pétales soudés entourés d'un calice à 5 sépales étroits et aigus. Disposées en une longue grappe rameuse, lâche et étroite

Floraison : mai-août.

Fruits : capsules dressées.

Partie souterraine : blanche à l'intérieur, d'un jaune brunâtre à l'extérieur, renflée et charnue. Cette plante appréciée fut cultivée dans les potagers.

Principaux caractères d'identification: feuilles allongées, racine blanchâtre et charnue, inflorescence allongée, fleurs bleues en clochettes.

Cueillette : racines de l'automne au printemps, feuilles, mars-juillet et fleurs, mai-août.

Il est préférable de ramasser la racine avant que la hampe florale ne se développe, bien que, contrairement à la plupart des autres plantes à racine, elle ne devienne pas ligneuse. On ne dispose alors que des feuilles comme moyen d'identification. N'oubliez pas qu'en déterrant la plante, vous la tuez : ne ramassez donc la racine de campanule raiponce que pour la goûter car elle est rarement assez abondante pour justifier une véritable récolte.

Habitat : bois ouverts, prés, pâturages, bords des chemins, lieux secs, souvent sur sol calcaire, jusqu'à 1000 m. Presque toute la France, Suisse, Belgique, presque toute l'Europe.

Culture : la campanule raiponce était autrefois cultivée comme légume dans les potagers. Plusieurs espèces le sont pour l'ornementation.

Autres espèces du genre en Europe : 143, dont 24 en France, 19 en Suisse et 9 en Belgique.

Confusions possibles : avec de nombreuses autres campanules de grande taille, dont certaines étaient également ramassées pour leurs racines et pour leurs feuilles : campanule carillon (campanula medium), campanule à feuilles de pêcher (C. persicifolia), campanule fausse raiponce (C. rapunculoides), campanule gantelée (C. trachelium) et campanule à larges feuilles (C. latifolia).

Une confusion avec une autre espèce serait sans danger car aucune campanule n'est toxique.

Mais il ne faut jamais ramasser une espèce non identifiée avec précision car certaines sont rares et doivent être protégées. Aucune espèce citée plus haut ne pousse sur les rochers où on rencontre plusieurs espèces menacées.

Utilisations alimentaires : les racines, tendres et charnues sont très bonnes crues ou cuites, à la façon des carottes. Leur saveur est très délicate et elles sont nutritives. Il est préférable de ne pas trop les faire cuire.

La campanule raiponce est ramassée depuis des temps immémoriaux. On la cueille encore au printemps, surtout pour ses feuilles, dans le Midi de la France. C'était autrefois un légume de culture courante et très apprécié, malheureusement tombé dans l'oubli.

Les feuilles des espèces citées plus haut étaient également consommées, de même que les racines de la campanule carillon, de la campanule fausse-raiponce et de la campanule gantelée.

Fin mai, recueillez quelques graines de campanules et semez-les aussitôt dans un coin du potager. Semez-les un peu groupées si vous voulez laisser fleurir les plants qui apporteront une très belle floraison. Si vous voulez cueillir les racines et les feuilles, espacez les cueillettes.

Composition : les racines sont riches en glucides.


  1. La raiponce en épi.                              Phyteuma spicatum


                                                        Famille : renonculacées.

Description : jolie plante vivace de 15-80 cm, glabre ou pubescente, à inflorescence ébouriffée, vivant souvent en colonies.



Tige : unique, dressée, pleine, peu feuillée dans le haut.

Feuilles : limbe élargi à la base, échancré en cœur, allongé, aigu au sommet, denté ou crénelé, parfois taché de brun violacé au centre. Feuilles de la base grandes et longuement pétiolées, les supérieures plus petites, allongées, sessiles.

Fleurs : blanc-jaunâtre, parfois bleues, de forme très particulière, groupées en épis allongés à l'extrémité des tiges.

Floraison : juin-août

Partie souterraine : racine renflée et charnue, blanc crème ou brunâtre à l'extérieur, à chair blanche, d'odeur et de saveur douce. L'épiderme contient un latex jaune soufre pâle légèrement piquant.

Principaux caractères d'identification : fleurs de forme caractéristique. Lorsqu'elles sont absentes, on ne peut se baser que sur les feuilles qui ressemblent à celles des violettes, avec souvent une tache au centre, et sur la racine renflée à latex jaunâtre.

Autres espèces du genre en Europe : 24 dont 9 en France, 9 en Suisse et 3 en Belgique.

Confusions possibles : avec les autres raiponces de grande taille à épis allongés : phyteuma halleri et ph. Scorzoneraefolium.

Les autres espèces sont généralement de petite taille, avec des inflorescences globuleuses.

Au stade de la feuille, on peut confondre les raiponces avec les violettes, mais les feuilles des violettes sont glabres ou peu velues, vert clair, souvent tachées de brun-violacé, tandis que celles des raiponces sont velues, molles et d'un vert mat.

Aucun danger puisque ces 2 plantes sont comestibles mais certaines raiponces montagnardes sont rares.

Cueillette : racines, feuilles, toute l'année.

Lorsqu'on veut ramasser la racine, on détruit la plante ! On ne pourra donc se le permettre que si elle est extrêmement abondante là où on la trouve. La racine reste tendre lorsque la hampe florale s'est développée.

Habitat : bois, prairies, presque toutes les régions, surtout en montagne, Suisse, Belgique, presque toute l'Europe, surtout le centre. Absent de la plaine méditerranéenne.

Utilisations alimentaires : les racines de la raiponce en épi et de quelques autres espèces sont renflées et charnues. Leur saveur est agréable. Crues, elles sont légèrement piquantes du fait du latex jaune soufre que contient leur écorce. Cuites à l'eau, à la poêle ou sous la cendre, elles sont douces et sucrées, excellentes. On consommait assez souvent les racines de raiponce par le passé et leur valeur nutritive est intéressante.

Composition : les racines sont riches en glucides (amidon et sucres simples).

Quelques recettes : pas de recettes particulières mais des idées simples.

N'oubliez pas : s'il y a peu de plantes, laissez-les en place pour éviter de les voir disparaître !

Il serait dommage de cuire cette plante : triez et préparez, comme pour des radis, ajouter une vinaigrette. Toujours comme les radis, vous pouvez croquer les racines avec du beurre salé : leur saveur est délicate.

Préparez un tartare de campanules raiponces : hacher des feuilles et des racines et ajoutez-y du fromage blanc ou de la mayonnaise maison.

Prochaine sortie : découverte des énergies qui nous entourent.

Quand : dimanche 30 juillet

Où : la Roche qui Tourne à Velaine s/Sambre

Lieux de rendez-vous : 13 heure, chez Yves, rue Impasse, 10 à 5060 Keumiée

Ou pour les personnes qui connaissent, directement à la Roche qui Tourne, à 14 heure.

 

Attention ce site n’est pas accessible en voiture !  Portez de bonnes chaussures adaptées car il y a au minimum 800 m de marche depuis la route.

 



Les inscriptions se font via le mail de Yves dont voici les coordonnées : maryjaunemusaraigne@hotmail.fr

ou par téléphone : 0475/271 834

 

Passez un bon mois de juillet et n'oubliez pas vos récoltes : la reine des prés est superbe et vous servira en cuisine ou pour vos tisanes, les myrtilles pour vos tartes et confitures...

Amusez-vous bien et profitez simplement de ce que nous offre la nature !

A bientôt pour la nouvelle plante comestible : la roquette sauvage.


mercredi 14 juin 2023

Balade du 4 juin 2023

 

Sous un soleil superbe, vous êtes venus nombreux découvrir ou approfondir vos connaissances et reconnaissance des plantes sauvages comestibles !

Merci à vous tous, c'est tellement agréable de partager ces moments avec vous !

Une petite nouveauté pour cette balade : nous réaliserons, en fin de balade, un sel, un sucre, une huile et un vinaigre, chacun aromatisé avec des plantes rencontrées et cueillies tout au long des chemins.


Quelles plantes conviennent ?


Pour un sel :

Alliaire, feuilles fleurs et graines, fleurs d'aegopode, feuilles d'orties, feuilles et fleurs de consoude, feuilles de frêne, feuilles, fleurs et graines de berce, feuilles de pissenlit, feuilles et fleurs d 'épiaire, feuilles de tussilage, de tanaisie (en mettre peu car la saveur est très forte), feuilles et fleurs d'origan.


Pour un sucre :

Gaillet croisette, fleurs de sureau, feuilles de tilleul, feuilles et fleurs de reine des prés, fleurs d'acacia.


Comment procéder ?


Laver et sécher les plantes dont les feuilles sont utilisées.

Ne pas laver les fleurs mais secouer pour en chasser les petits insectes.

Pour le sureau, enlever les parties vertes qui dégagent une amertume et ne garder que les fleurs blanches.


Remplir un bocal aux ¾ de la plante choisie et ajouter ¼ de sel ou de sucre.

Laisser reposer 3 à 4 jours, au soleil, bocal fermé.

Mixer le tout après ces quelques jours de repos et bien sécher soit à l'air ambiant, hors lumière soit au four à 40, 50° maximum ou encore au déshydrateur.

Mixer de nouveau et conserver dans un bocal bien propre et bien sec.

A utiliser comme un sel ou un sucre ordinaire mais qui aura des saveurs agréables et subtiles.

Préparer sels et sucre en petites quantités car les saveurs s'éventent rapidement.


Pour un vinaigre aromatisé :

Achillée 1000 feuilles, fleurs et feuilles, fleurs de sureau (parties vertes enlevées), origan, feuilles et fleurs, églantier, fleurs entières, prunellier, fleurs, rejets de l'année, aegopode, fleurs et quelques feuilles.


Pour une huile :

Pâquerette, alchémille, fleurs et feuilles, origan, feuilles et fleurs, alliaire, feuilles et fleurs, millepertuis, fleurs.


Comment procéder ?


Laver et sécher les plantes qui doivent l'être.

Les placer dans un bocal, bien tasser et couvrir d'huile ou de vinaigre.

Laisser macérer 15 à 20 jours au soleil, bocal fermé.

Filtrer, bien essorer les plantes dans une étamine et remettre en bouteille.

L'huile se conserve quelques mois, le vinaigre se garde 1 an, voire plus.

Ces recettes de vinaigre sont à réaliser avec du vinaigre de cidre ou de vin blanc

Les recettes d'huile sont réalisées avec de l'huile d'olive, de sésame ou un mélange d'huiles.


Bien d'autres plantes peuvent être utilisées comme condiment mais nous nous limitons aujourd'hui, aux plantes rencontrées sur le sentier parcouru.


Après avoir bien travaillé, place à la dégustation :

Vin de feuilles de merisier

       de fleurs de camomille

       d'épine ou trouspinette (rejets de prunellier)

       hydromel


Tapenade de noix vertes

Pesto d'ail des ours

Chutney de renouée et de fleurs de pissenlit

Toutes ces recettes sont déjà sur le blog !


Et quelques nouvelles recettes que vous trouverez dès ce jour, sur le blog :


Polpettes (boulettes) au lierre terrestre

Carottes râpées, vinaigrette aux fleurs d'aegopode

Feuilles de consoude farcies (déjà sur le blog)

Beignets de fleurs de sureau

Charlotte à l'aspérule et salade de fraises de Lou

Cookies à l'ortie.


Un petit rappel : corymbe ou ombelle ?

 

Corymbe : inflorescence dont les fleurs aux pédoncules de longueur différentes sont insérées à des niveaux différents sur la tige et se retrouvent pourtant, au même niveau du sommet.

 

Ombelle : inflorescence constituée d'un axe principal sur lequel sont disposées, à partir d'un même point, des fleurs dont les pédoncules sont de longueur égale.

 

Inflorescence regroupement des fleurs sur la tige.

 

Si d'autres termes botaniques vous posent question, je vous rappelle le lexique que vous trouverez dans ce blog.


 

Prochaine balade : les énergies à la Roche qui Tourne, à Velaine-sur-Sambre.

La date vous sera communiquée sous peu.

Bonne semaine à tous, protégez-vous du soleil et profitez de ce que vous offre la nature : le sureau est superbe ! 

Ne vous en privez pas !!

mardi 9 mai 2023

La VALERIANE


                 Valeriana officinalis


                              Famille : valérianacées

                              Noms communs : herbe aux chats, herbe à la meurtrie, herbe de Saint Georges, herbe du loup, guérit-tout, herbe à la femme battue.


Description : grande plante vivace de 50 cm à 1 mètre, velue lorsqu'elle est jeune, formant souvent d'importantes colonies.



Tige : dressée, rameuse vers le haut, sillonnée, à rameaux opposés, creuse et cannelée.


Feuilles : assez grandes, opposées, toutes profondément divisées en 5-21 segments lancéolés, entiers ou dentés, parfois presque linéaires, d'un beau vert sombre.


Fleurs : petites, légèrement odorantes, à 5 pétales soudés roses ou blancs. Groupées en corymbes denses à l'extrémité de la tige principale et des rameaux.


Floraison : juin-août


Fruits : petits akènes à aigrette plumeuse.


Partie souterraine : tiges souterraines développées et racines brunâtres, minces et charnues, dégageant une forte odeur caractéristique.


Principaux caractères d'identification : feuilles opposées et profondément divisées, formant une touffe avant l'apparition de la hampe florale, rameaux opposés, corymbes de fleurs rosées, racine à odeur forte.


Culture : la valériane officinale est parfois cultivée comme plante ornementale et l'était autrefois comme médicinale.


Autres espèces du genre en Europe : 19 dont 10 en France, 7 en Suisse et 3 en Belgique.


Confusions possibles : aucune en tenant compte des caractères ci-dessus. Les autres valérianes ont des feuilles entières ou peu divisées. Plusieurs sont potentiellement comestibles.

Les ombellifères toxiques des lieux humides devraient se distinguer facilement : racines pivotantes, feuilles 2 ou 3 fois divisées, à segments petits et fleurs blanches en ombelle.


Cueillette : feuilles d'avril à juin, fleurs de juin à août.


Habitat : bord des eaux, bois, fossés, lieux humides et ombragés.


Utilisations alimentaires : les jeunes feuilles peuvent être ajoutées aux salades pour leur note aromatique et légèrement amère. Les feuilles développées, à l'amertume marquée seront employées en quantité moindre. La cuisson ne leur réussi guère.

Les fleurs peuvent être égrenées dans les salades ou les desserts qu'elles décorent.

Les feuilles des « valeriana montana » et «  valeriana tripteris », plantes de montagnes peuvent être grignotées au passage ou ajoutées aux salades, en petites quantités pour ne pas nuire à la plante.


Composition : les racines contiennent une huile essentielle, acide valérianique, essence (bornéol, terpène), un glucoside et un alcaloïde.


Propriétés médicinales : la valériane est antispasmodique, sédative et stomachique. C'est un excellent rééquilibrant nerveux et un euphorisant pour les félins qu'attire puissamment l'odeur des racines.


Toxicité : l'usage excessif des racines (à haute dose, période trop longue) en médecine peut provoquer des troubles digestifs, nerveux cardiaques (arythmie) et visuels.

Une dangereuse accoutumance peut s'établir.

Cette plante est à manier avec prudence et sur prescription médicale.

La valériane peut néanmoins se cuisiner.
Voici quelques recettes de cuisine, de santé et même de jardinage.

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Retour de la balade énergie des arbres :

Super balade avec Yves, à la découverte des énergies des arbres... des arbres « chance » des arbres « pas de chance », des observations étonnantes qui nous amènent à observer la nature de façon plus pointue : Pourquoi cet arbre est couvert de grosses « verrues », Pourquoi le tronc se sépare- t-il en 2, dès la base ? Pourquoi, quelques mètres plus loin, un autre arbre se dresse majestueusement et se développe harmonieusement ??

Des observations à faire et à refaire ! C'est une autre façon de se fondre, de se confondre dans la forêt tout en la respectant.

Très agréable partage après la balade où chacun exprime son ressenti ou fait part de son expérience.

Merci à vous tous pour cette approche ! C'était magnifique !

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Prochaine balade : le dimanche 4 juin 2023

Lieu de rendez-vous : Hanzinelle, Grand-place, près de la plaine de jeux.

Heure du rendez-vous : 14 h 00

Plantes comestibles : sureau et aubépine.

Environ 2 heures de balade suivie de la dégustation (2 heures environ)

Les inscriptions sont toujours obligatoires soit par téléphone ou via mon mail. Ne tardez pas à vous inscrire...

Participation financière : 12 euros

Pour cette balade, je vous demande de venir avec 4 pots à confiture, vides et munis d'un couvercle à vis car nous réaliserons ensemble, après cueillette sur le terrain, 1 huile et un vinaigre aromatisés et un sucre et un sel aromatisés. Vous retournerez avec des bocaux pleins !

Pensée du jour : La terre, c'est notre maison.

Beaucoup oublient malheureusement que si nous avons cruellement besoin d'elle et de ses bienfaits, l'inverse n'est pas vrai ! La terre existait avant nous et continuera d'exister bien après l'extinction du dernier humain.

                                                                                                   Claire Favan.  

jeudi 27 avril 2023

Retour de balade organisée pour le groupe de Marie-Françoise.

 25 avril 2023.  

Retour de balade organisée pour le groupe de Marie-Françoise.

 

Merci à tout le groupe pour la balade découverte ! Le temps ne nous a pas comblé (gris et froid) mais la nature généreuse nous a offert des plantes intéressantes et goûteuses : orties, pulmonaires, ficaire, consoude, ciboulette, aegopode, fleurs de prunellier et de merisier, feuilles de tilleul, d'érable, de charme et de hêtre…

Il manquait juste un rayon de soleil.

Le repas proposé nous a permis de goûter des saveurs nouvelles 100% naturelles et riches en vitamines et sels minéraux ! .

Au menu de ce jour :

Apéritif d'origan et ou de camomille et quelques amuse-bouche : roulé à l'ail des ours, rouleaux de saumon fumé, cresson et tapenade de noix vertes, petits toasts aux orties et tzatzíki d'aegopode.

En entrée : potage de ficaire et tatin d'asperges vertes aux amandes et parmesan.

En plat : saumon caramélisé au sirop de bouleau (ou sirop d'érable), grenailles au romarin et au miel, salade herbes et de fleurs.

En dessert : flan parisien aux fleurs de prunellier et coulis de fraises.

La plupart des recettes sont déjà sur le blog. Je vous ajoute celles qui n'y sont pas :

 

Ail des ours : roulés à l'ail des ours

Orties : petits toasts aux orties

Cresson : roulé de saumon fumé au cresson et tapenade de noix vertes

Romarin : grenailles au miel et romarin

Mesclun d'herbes et de fleurs sauvages et vinaigrette à la moutarde de cardamines.

Pensée du jour : 

Quand je commence à me sentir désespérée, j'essaie simplement de passer du temps, immergée dans la nature. Elle recharge mon esprit. 

 

jeudi 20 avril 2023

Quelques informations.

 Quelques informations :

1. Un commentaire anonyme concernant la fumeterre qui est classée parmi les plantes toxiques : elle peut cependant être utilisée en tisane : c'est une plante utilisée en phytothérapie mais je n'ai pas assez de connaissance à ce sujet et laisse ce domaine aux spécialistes. Je viens de faire la remarque après la description du calament : les composants de la plante peuvent provoquer des réactions chez certaines personnes : restons donc prudents !

N'utilisez que les plantes que vous connaissez bien !

2. La prochaine sortie est fixée au dimanche 30 avril 2023.

Le sujet abordé sera l'énergie des arbres. 

Yves nous fera découvrir ce domaine.

Lieu de rendez-vous : Hanzinelle, rue de la gare d'Oret, 47.

Heure : 14h pour environ 2 heures de balade suivies d'un partage d'environ 2 h.

Après la balade, échanges devant une petite pâtisserie, une tasse de café ou de thé. Si vous désirez apporter une petite douceur à partager (biscuits, gâteau, tarte...), ce serait très gentil mais ce n'est pas une obligation. A votre bon cœur, messieurs dames !

Les inscriptions sont toujours obligatoires car le nombre de personnes est limité à 20. Merci de vous inscrire par téléphone ou via mon mail sans traîner ! 

Inscriptions par mail : guiot.b@hotmail.com ou par téléphone 071/ 689600 ou 0494 475 739. Merci à vous. 

La participation est de 5 euros, payables sur place, comme d'habitude.

3. Si vous avez des questions à poser, passez par mon mail : guiot.b@hotmail.com : je sais alors vous répondre directement : je consulte mes mails de temps en temps…et me ferai un plaisir d'échanger des informations avec vous.


Pensée du jour : L'idée n'est plus d'entrer dans une forêt, mais de laisser la forêt entrer en nous et dites-vous que cette rencontre est un cadeau ! 


jeudi 9 mars 2023

Balade du 5 mars 2023

Notre première sortie 2023 s'est déroulée sous un ciel gris, agrémentée de quelques giboulées et la température était fraîche !!

Bravo et merci aux courageux explorateurs et découvreurs de terrain qui ont participé avec enthousiasme à cette sortie.

Peu de végétation à observer car elle s'adapte aux nombreuses variations climatiques : il faut vraiment composer avec ce que la nature nous offre !

La ciboulette sauvage est bien présente, et ce, depuis décembre 2022.

L'arum tacheté, plante toxique, pointe le bout de ses feuilles et les tapis de pervenches s'étendent le long de la haie du château d'Hanzinelle.

Le bouleau a trop froid encore pour nous régaler de sa sève...la récolte débutera dès la fin des gelées, d'ici quelques jours.... la nature nous apprend la patience !

Nous avons observé les épicéas coupés et scolytés (pour certains) et les douglas.

Pour rappel :

Epicéa commun : picéa abies :

Bois blanc, feuilles en aiguilles courtes et piquantes ;

Les cônes sont pendants, 10 à 20 cm de long, tombent entiers sur le sol.

Une erreur commune est de l'appeler « sapin » qui est peu abondant en Belgique et n'est pratiquement pas employé en boisement.


Le sapin de Douglas, pseudotsuga menziesii :

L'écorce brun rougeâtre est profondément rainurée avec l'âge.

Le bois est légèrement coloré (beige, rosé)

Ses feuilles en aiguilles sont aplaties et molles, de couleur vert clair et dégagent, par frottement une odeur d'agrumes (pamplemousse, citron).

Les cônes sont pendants, 5 à 10 cm de long, avec des bractées trilobées parmi les écailles. Ils tombent entiers sur le sol.

Le Douglas est moins gourmand en eau que l'épicéa commun et est apprécié des exploitants forestiers pour sa croissance rapide.

 

Une autre observation nous a permis de distinguer nos 2 principales espèces de bouleaux.

 

Le bouleau verruqueux: betula pendula

Les tiges ou branches sont pendantes

L'écorce est brunâtre au bas du tronc puis blanc argenté avec des renflements foncés à l'âge adulte.

Les bourgeons sont pointus et brun rouge.

Les feuilles irrégulièrement dentées sont de forme ovale à triangulaire.

 

Le bouleau pubescent: betula pubescens

Les jeunes tiges ou branches finement duveteuses sont non ou rarement pendantes.

L'écorce est brunâtre, grisâtre sans renflements

Les bourgeons sont très petits, globuleux et appliqués contre les rameaux.

Les feuilles sont régulièrement dentées avec des poils au revers sur les nervures et de forme ovale.

Le bouleau pubescent pousse sur sol plus humide que le bouleau verruqueux mais la sève de ce dernier est un peu plus sucrée.

En automne, l'amanite tue mouche affectionne la compagnie des bouleaux.


Après ces découvertes, filons à la maison pour la dégustation au coin du feu.

Plats proposés :

  • Potage au cresson et au roquefort (déjà sur le blog)
  • Flan de cresson (nouvelle recette, voir cresson)
  • Croquettes de crevettes grises et ciboulette (déjà sur le blog)
  • Quiche chicons, noix, fromage d'Orval (nouvelle recette, voir noix)
  • Crème légère à l'aspérule (nouvelle recette, voir aspérule)
  • Gâteau visitandine de Saint Clar, salade d'oranges et mélilot (nouvelle recette, voir mélilot et bouleau)
  • Parfait à la crème de châtaignes (déjà sur le blog)
  • Mendiants et sablés à la poudre de mûres.

 

Boissons :


Retrouvez les recettes en suivant les liens.

Pensée du jour :

La terre, c'est ...  une page entière dans le dictionnaire « le petit Robert »

Et nous, les hommes (½ page dans le dictionnaire) on lui marche dessus ...

                              Sarah Maeght

Prochaine balade :

Fin avril, (la date précise vous sera annoncée dans le prochain article), nous aborderons les énergies des arbres et YVES nous guidera, éveillera en nous une sensibilité à ces géants aux pieds d'argile.

C'est une autre approche de la nature qui vous sera proposée.