Genévrier commun juniperus communis
Famille :
cupressacées
Noms
communs : genièvre, petron, pétrot ;
Description : arbuste ou arbrisseau atteignant 4 à 6
mètres, à port en fuseau ou couché sur le sol (espèces de montagnes).
Tronc : écorce s'exfoliant en longues lanières.
Feuilles : aiguilles piquantes marquées sur leur face
supérieure d'une large bande blanchâtre, verticillées par 3
Fleurs : minuscules, mâles et femelles sur des pieds différents
Cônes : (sur les arbres femelles) globuleux, 5-7mm de
diamètre, charnus, d'abord verts puis noirs à maturité, recouverts d'une pruine
qui les fait paraître bleus, très aromatiques, formés par les bractées des
fleurs femelles devenues charnues, on les appelle communément, mais par erreur,
des « baies ». Leur maturation exige 2 ans.
Principaux
caractères d'identification : port caractéristique, aiguilles piquantes à 1 bande blanche, cônes
charnus bleus.
Habitat : surtout sur sol calcaire, landes, broussailles,
bois clairs.
Culture : de nombreuses espèces de genévrier, souvent
exotiques sont plantés pour l'ornementation.
Récolte : jeunes pousses en avril-mai, cônes toute
l'année. Les pousses doivent encore être tendres car elles piquent rapidement.
Les cônes sont difficiles à ramasser un à un à cause des aiguilles
acérées ; il est moins douloureux de battre les rameaux au-dessus d'une
toile ou d'un récipient
Autres
espèces du genre en Europe : 8 dont 5 en France, 2 en Suisse et 1 en Belgique.
Confusions
possibles : avec le genévrier cade (juniperus
oxycedrus) dont les cônes brun-rougeâtres sont également comestibles. Il pousse
dans le midi méditerranéen.
Les 3 espèces
suivantes sont toxiques :
genévrier de Phénicie (juniperus phoenicea)
(midi méditerranéen)
genévrier sabine (juniperus sabina L) (Alpes,
Pyrénées)
genévrier thurifère (juniperus thurifera)
(Isère, Hautes Alpes)
Leur feuillage
n'est pas piquant car ce sont des écailles.
Composition : les fruits du genévrier renferment une huile
essentielle composée de terpènes et de sesquiterpènes (pinènes, camphrène,
sabinène, myrcène, cinéole), un principe amer (junipérine), des résines, des
acides alcools (acide glycolique et glycérique) et des tanins catéchiques.
Utilisations
alimentaires : lorsqu'elles
sont encore assez tendres, les très jeunes pousses aromatisent agréablement les
salades. Si elles piquent, en faire plutôt une tisane.
Les « baies
de genévrier » servent de condiment depuis des temps immémoriaux. Outre la
choucroute, les céréales, les légumes, les pâtés végétaux et les pâtés de
glands bénéficient de leur présence. Ecrasées avec du beurre ou de la graisse
végétale, on en fait une pâte à tartiner aromatique. C'est en les distillant
que l'on obtient le « genièvre » et le « gin ».
Les gros cônes du
cade sont intéressants à déguster tels quels ou en purée comme dessert ;
leur saveur est très différente de celle des « baies de genièvre ».
Vous trouverez
quelques recettes en cliquant ici.
Propriétés
médicinales : les cônes
sont toniques, digestifs, diurétiques et antiseptiques. Cet arbuste est utilisé
sous forme de spécialités pharmaceutiques en allothérapie, en homéothérapie, en
médecine vétérinaire et en dermo-cosmétologie. On peut également l'infuser en
tisane.
Toxicité : à dose trop forte, les « baies » de
genièvre provoquent une irritation des reins pouvant se traduire par une
hématurie et une protéinurie. Elles sont contre-indiquées aux malades rénaux et
aux femmes enceintes.
ATTENTION : les baies de genévrier sont des plantes purgatives très efficaces mais
respectez les doses en cas d'inflammation des voies urinaires ou de grossesse.
Cette tisane a des
effets bénéfiques pour :
Digestion : manque d'appétit, obstruction de l'intestin.
Circulation du sang : dépurative.
Voies respiratoires : inflammation
pulmonaire
Voies urinaires : calculs vésiculaires,
hydropisie.
Autres : rhumatisme chronique, arthrite.
Ne boudez pas
votre plaisir d'essayer quelques recettes : ce sont des plats de saison qui
réjouiront vos papilles !
A propos de
recettes, je vous propose quelques recettes sucrées pour le prochain article.
C'est une façon de se faire du bien ! Comme nous sommes privés de
contacts, je fais régulièrement des petits colis sucrés que j'envoie aux
enfants : j'imagine ainsi une forme de partage ! Le merci en retour fait
chaud au cœur !
Un autre truc pour
fêter Noël : je prends le calendrier de l'Avent et j'ouvre une petite
porte chaque jeudi : le calendrier durera donc 6 mois et non 24
jours ; après ces 6 mois, j'espère que la « covid » nous
laissera la voie libre pour partager un repas en famille !
Pour l'instant,
restons très prudents et pensons aux autres, au personnel médical qui ne ménage
pas ses efforts, aux services sociaux, aux aides ménagères, aux services
postaux, aux éboueurs...toujours au poste !
Si la
météo le permet, n'oubliez pas de cueillir les cynorrhodons (fruits de l'églantier) et vous trouverez
dans « les recettes de marraine Bobette », beaucoup d'utilisations délicieuses !
Pensez aux confitures et à la crufiture ! Miam, c'est délicieux !