lundi 21 mai 2018

L’EPILOBE EN EPI.


Epilobium angustifolium
                                  Famille des onagracées
                                  Synonyme : Laurier de Saint Antoine, grand épilobe
Description : grande plante vivace de 50 cm-1m50, à floraison rose abondante, formant de vastes colonies.

Tige : dressée, glabre, rougeâtre.
Feuilles : alternes, ovales, allongées, entières, aiguës, dressées, vert foncé au-dessus et vert grisâtre pâle en-dessous, glabres sur les deux faces. Les nombreuses nervures secondaires partent, toutes parallèles entre elles, de la nervure centrale rougeâtre, très saillante.
Fleurs : grandes, 15 à 20 mm de diamètre, un peu irrégulières, à 4 sépales en croix et à 4 pétales rose pourpré. Ovaire très allongé, à 4 stigmates réfléchis. Réunies en grappes simples très allongées, effilées au sommet.
Floraison : juin-septembre ;
Fruits : étroits et allongés, recouverts de poils courts, renfermant de nombreuses graines munies d’une aigrette soyeuse.
Partie souterraine : racine principale persistante portant, ainsi que les racines latérales, des bourgeons adventifs.
Habitat : l’épilobe pousse en grandes colonies dans les coupes forestières, bois clairs, landes, talus, le long des chemins, sur les rives des torrents et des lacs, sur des sols riches en éléments nutritifs. Abondante au-dessus de 600 m.
Confusions possibles : avec d’autres épilobes mais leur taille ne dépasse jamais le mètre sauf chez l’épilobe hirsute (epilobium hirsutum). Quand la plante est au stade de jeune pousse, la confusion pourrait être possible avec l’épilobe à feuilles de romarin (epilobium rosmarinifolium) qui pousse dans les graviers des torrents de l’Est, du Midi et de la Suisse, mais les feuilles sont beaucoup plus étroites.
Autres espèces du genre en Europe : 26 dont 17 en France, 15 en Suisse et 10 en Belgique.
Utilisations alimentaires : lorsqu’elles sont encore bien tendres, les jeunes pousses de l’épilobe en épi forment un excellent légume : on pourra, par exemple, les cuire à la vapeur ou à l’eau et les servir avec une petite sauce. 
Comme d'habitude vous trouverez quelques recettes en suivant ce lien.
Attention : feuilles et tiges deviennent rapidement coriaces.
Après avoir coupé les tiges, même âgées, en tronçons, leur moelle peut être extraite de son enveloppe ligneuse et mangée telle quelle. Elle est un peu gélatineuse et légèrement sucrée.
Les feuilles de l’épilobe en épi et de l’épilobe hirsute servaient autrefois à préparer, par infusion, un succédané de thé, en particulier dans l’est de l’Europe.
Parties consommées : très jeunes pousses, sommités fleuries en boutons et fleurs.
Propriétés médicinales : les racines de l’épilobe en épi sont astringentes. Maria Treben, dans son livre « la santé à la pharmacie du Bon Dieu » aborde l’utilisation de l’épilobe à petites fleurs epilobium parviflorum, comme plante utilisée avec succès contre les troubles de la prostate.


REMERCIEMENTS :

Le petit jardin de Gerpinnes ouvrait ses portes ce samedi 19 mai et un public toujours intéressé en a franchi les haies… Peu de monde car le mariage royal a captivé le monde entier, mais les personnes présentes ont découvert avec un grand plaisir des saveurs inconnues. C’était un véritable plaisir d’observer les réactions très positives de chacun et de partager ces saveurs nouvelles. Les recettes des dégustations seront sur le blog dans une quinzaine de jours. Merci à tous et en route pour de nouvelles découvertes.