mardi 1 décembre 2015

L'OXALIS

L’OXALIS : famille des OXALIDACEES
                    Oxalis acetosella
                    Pain de coucou
Description : petite plante vivace (5 à 8 cm) ressemblant à un trèfle, de saveur acide.


Feuilles : toutes réunies à la base, munie d’un long pétiole, composées de trois lobes en cœur renversé, échancrés au sommet, entiers, couverts de poils mous.
Fleurs : assez grandes, à 5 pétales blancs veinés de rose. Elles partent de la base de la plante et sont solitaires sur de longs pétioles grêles.

Floraison : avril, mai.
Fruits : capsules ovales, glabres ;
Partie souterraine : souche grêle, rampante, couverte d’écailles charnues, imbriquées, velues.
Principaux caractères d’identification : petite taille, feuilles et fleurs caractéristiques, saveur acidulée.
Culture : quelques espèces sont cultivées pour l’ornementation :
Oxalis cernua, à fleurs jaunes et oxalis debilis à fleurs roses pourpre en ombelles se répandant par petites bulbilles produites à la base des bulbes mères et très envahissantes.
Autres espèces du genre :
11 en Europe
3 en France
2 en Belgique : oxalis corniculata à fleurs jaunes. Toutes ces espèces se caractérisent par leur saveur acide.
Confusions possibles : avec les trèfles mais leurs feuilles ne sont pas acides et leurs fleurs sont très différentes.
Utilisations alimentaires :
Les feuilles à l’acidité caractéristique sont agréables à mâcher telles quelles pour apaiser la soif et font de bonnes additions aux salades en quantités modérées. On peut les faire macérer dans de l’eau pour en préparer une sorte de limonade. 
Les fleurs décorent joliment les salades et les jeunes fruits tendres et acides peuvent aussi être utilisés.
Composition : la plante est riche en acide oxalique et en sels : oxalate de calcium et de potassium.
Propriétés médicinales : en quantités modérées, la plante est rafraîchissante et dépurative.

Toxicité : à forte dose, les oxalates contenus dans la plante se montrent irritants et peuvent provoquer des troubles rénaux (pierres aux reins) et digestifs. Arthritiques, rhumatisants et lithiasiques éviteront de consommer les oxalis.
Récolte : les feuilles : de mars à septembre
               Les fleurs : d’avril à septembre
               Les jeunes fruits : de mai à juillet.

Quelques recettes se trouvent à la page " Les recettes de marraine Bobette : l'oxalis"

Bon appétit et à bientôt. La prochaine plante sera un arbre : le merisier.
Bonne saint Nicolas, Saint Eloi, Sainte Barbe…
Les nèfles sont transformées en purée, pâtes de fruits très goutteuses ;
Les prunelles sont dans les bocaux ou attendent d’être transformées en compote, confiture ou macèrent dans la saumure.
Les grattes cul attendent aussi leurs transformations… L’hiver s’installe doucement mais les projets pour l’année qui arrive mûrissent bien et prennent forme lentement mais sûrement.
A très bientôt.
Encore une précision : la nouvelle adresse mail : 
guiot.b@hotmail.com


vendredi 6 novembre 2015

LES PLANTAINS

Voici la cinquantième plante de ce blog ! 

Abordons cette bonne « mauvaise herbe » aux multiples usages. 
Il en existe 6 variétés en Belgique, 8 en Suisse et 21 en France. 
Ils appartiennent à la famille des plantaginacées.

1 : Plantin majeur : plantago major
Grand plantain, plantain à larges feuilles, plantain des oiseaux, pain d’oiseaux, herbe aux cailles, plantain à bouquets, herbe à la belette, herbe de crapaud.


Description : plante vivace de 10 à 40 cm, d’aspect caractéristique, formant des rosettes sur le sol, poussant souvent en colonies.

Tiges : partant du centre de la rosette, redressées, simples, totalement dépourvues de feuilles.

Feuilles : toutes en rosette, étalées ou plus ou moins dressées, munies d’un long pétiole, largement ovales, obtuses, irrégulièrement dentées sur les bords, parcourues par quelques nervures parallèles bien marquées, de texture ferme.

Fleurs : minuscules, blanchâtres, à étamines longuement saillantes, groupées en épis cylindriques très minces et allongés terminant la tige.

Floraison : de juin à octobre.

Fruits : petites capsules contenant 8 graines elliptiques de couleur brune.


Partie souterraine : racine principale développée.

2. Plantain lancéolé : plantago lanceolata, herbe aux 5 coutures ou 5 côtes, herbe de bonnes-femmes, oreilles de lièvre, langue de brebis ou d’oie, herbe au charpentier ou herbe de Saint Joseph.


Tiges : partant du centre de la rosette, dressées, sans feuille, avec un long pétiole floral.

Feuilles : en rosette basale de 10 à 30 cm de diamètre, pointues à base étroite, au bord parfois denté, généralement à 5 nervures.

Fleurs : très nombreuses, minuscules, les épis compacts terminent la tige. Les étamines sont saillantes, vaporeuses, 2 à 3 fois plus longues que la corolle.
Floraison de mai à septembre.


Partie souterraine : racine bien développée, fibreuse.

3 : Plantain moyen : plantago média, langue d’agneau.
Ce plantain apparaît en moyenne montagne d’avril à novembre; il est commun.
Les feuilles appliquées au sol sont duveteuses et sans pétiole, elliptiques à ovales, 7 à 9 nervures.
Les fleurs sont roses, épis plus courts que les longs pétioles ridés.

Il pousse dans les prairies et pelouses surtout calcaires. (Sud du sillon Sambre et Meuse.)




4 : Le plantain maritime : plantago maritima.


Feuilles : plusieurs rosettes de feuilles épaisses, charnues, rigides, linéaires à 3 à 5 nervures.

Fleurs : brunâtres, longs épis verdâtres sur des tiges non ridées, généralement plus longues que les feuilles.

Il pousse au littoral, souvent sur sol pauvre, calcaire. (Littoral et estuaire de l’Escaut)

5 : Plantain corne de cerf : plantago coronopus, pied de corbeau, pied de corneille.
Plante basse avec une ou plusieurs rosettes, bisannuelle ou vivace.


Feuilles : linéaires, lancéolées, souvent pennatilobées, dentées, glabres ou finement poilues.

Fleurs : brun jaunâtres, en longs épis sur des pédoncules non ridés, plus longs que les feuilles.


Il pousse au littoral, sur sable et graviers, pelouses sablonneuses. (Nord du sillon Sambre et Meuse.)

6 : Plantain des sables : Plantogo arenaria.
Plante annuelle, assez petite, poilue.



Tiges : feuillues, très ramifiées.

Feuilles : non charnues, linéaires à lancéolées, étroites, opposées ou verticillées, généralement entières. 

Fleurs : blanc brunâtres en inflorescence arrondies ou oviformes.


Pousse dans les lieux secs, les sols sablonneux. 
Naturalisé en Belgique.


Principaux caractères d’identification des plantains :
Feuilles en rosettes à nervures parallèles.

Tiges sans feuilles terminées par un épi grêle.

Utilisations alimentaires :
Les toutes jeunes feuilles assez tendres peuvent être ajoutées crues aux salades.
Le grand plantain a une légère saveur amère rappelant le champignon.

En général, les feuilles des différents plantains sont associées à d’autres plantes et utilisées en petites quantité dans les salades, les verrines ou avec des céréales. Les feuilles âgées, plus coriaces sont très bonnes cuites en soupes ou comme légume. Elles s’utilisent toutes car leurs propriétés sont fort semblables.

Composition :
Le plantain est riche en protéines complètes, en vit. C et en sels minéraux.
Il renferme du mucilage et des tanins.

Propriétés médicinales :
Le plantain est à la fois astringent et émollient. Il est dépuratif, antiseptique et hémostatique. En usage externe, on l’emploie comme collyre (en compresses), comme cicatrisant (en appliquant les feuilles écrasées), comme sédatif contre les piqûres d’insectes et d’orties (le suc des feuilles écrasées).


Toutes ces propriétés sont dues en grande partie à la présence de mucilage, de tanin, de glucides, de sels minéraux et de soufre.

Parties utilisées :
Suc frais, plante entière, feuilles au printemps, racines toute l’année, graines mûres récoltées par temps sec.

Sécher rapidement au soleil ou au four tiède pour éviter le brunissement.

Grâce à la couche de mucilage qui les recouvre, les graines de plantains peuvent servir de laxatif mécanique.

Il ne m’est pas possible de vous transcrire ici la légende du plantain mais lors de nos prochaines sorties, si vous le souhaitez, je vous la conterai avec grand plaisir.


Passons en cuisine pour quelques recettes.

Voilà encore une belle découverte ! 
Vivement le printemps pour retrouver et déguster les jeunes feuilles. 

Fin Novembre, nous aborderons l’oxalis.

Bonnes balades et profitez pour récolter cynorrhodons, prunelles (elles sont déjà bien bonnes), nèfles et encore les cenelles. 
Un changement dans mon adresse mail : guiot.b@hotmail.be







vendredi 16 octobre 2015

LE NEFLIER

LE NEFLIER. Melier, mesplier
                      Mespilus germanica
                      Famille des rosacées ou malvacées
                      Nom du fruit : nèfles, pommes de merle, culs-de-singe, culs-de-chiens.

Description : arbuste buissonnant, pouvant atteindre 6 m, remarquable par ses feuilles, fleurs et fruits. Cime arrondie.


TRONC : généralement tortueux, de même que les rameaux. Écorce brun-rougeâtre, écailleuse.

FEUILLES : alternes, pétiolées, simples, grandes, en forme d’ellipse allongée, généralement aiguës au sommet, entières et légèrement dentées, molles, vert mat, presque glabre sur la face supérieure, couvertes de poils cotonneux blanchâtres sur la face inférieure. Elles prennent une teinte cuivrée en automne.

FLEURS : grandes, (environ 3 cm de diamètre), à 5 pétales blancs, libres entre eux. Isolées au sommet des rameaux et brièvement pédonculées.
Floraison : mai, juin.

FRUITS : gros, 4 à 5 cm de diamètre, globuleux et tronqués, déprimés au sommet où persistent les 5 sépales,  allongés, contenant plusieurs gros noyaux.
Les nèfles sont brun verdâtre avant blettissement puis d’un brun rougeâtre.


Principaux caractères d’identification :
Aspect de l’arbre, de ses feuilles grandes molles et velues et surtout de son fruit surmonté de 5 sépales persistants qui ne peut être confondu avec aucun autre.

Espèces voisines : aucune en Europe.

Habitat : forêt de feuillus en lisière, haies et broussailles.
                 Aime les terrains acides.

Confusions possibles : aucune en ce qui concerne le fruit.

Les cormes (fruit du cormier ressemblant au sorbier mais avec des fruits plus gros) ne sont pas surmontés de sépales allongés.
Grâce à ses feuilles et à ses rameaux tortueux, l’arbuste se distingue des autres espèces arbustives des haies et des bois.

Utilisations culinaires :
Au début de l’automne, les nèfles appelées aussi mêles sont encore dures acides et très astringentes, immangeables. Ce n’est qu’après blettissement (une fermentation interne qui n’est pas une pourriture comme on le croit parfois) qu’on peut les consommer. Elles sont alors molles, sucrées, acidulées et savoureuses. Ce blettissement intervient après une première gelée.

ASTUCE : Ramassez les nèfles mi-octobre, quand elles sont encore sur l’arbre, puis conservez-les en caissettes à l’air libre, sous abri exposé au nord ou en cave bien ventilée.


Lorsque vous souhaitez vous en servir, pour accélérer leur maturation et provoquer le blettissement comme le ferait une gelée.
Vous pouvez les faire séjourner au congélateur. 
Les nèfles blettes sont excellentes crues, telles quelles ou réduites en compote (passer au moulin à légumes pour enlever les noyaux).
On en prépare aussi des confitures et par fermentation un agréable vin qu’un séjour à l’air transformera en vinaigre de nèfles.
Ces fruits sont très nutritifs.

Composition :
Les nèfles blettes renferment des sucres simples (sucre inverti surtout), du tanin, de la pectine, des acides organiques et des vitamines B et C  ainsi qu’une petite quantité d’alcool produit par le blettissement et qui leur donne une légère saveur vineuse.

Propriétés médicinales :
Les nèfles sont particulièrement nutritives, toniques et astringentes. Elles régularisent les fonctions intestinales (antidiarrhéiques). Au moyen âge, elles étaient décrites comme régulateur des systèmes gastriques et urinaires. 

Retrouvez quelques recettes de marraine Bobette ici.

Un tout grand merci aux promeneurs de ce samedi 10 octobre : 

Une fois de plus, nous avons partagé un moment très convivial, rempli d’échanges et d’anecdotes amusantes.
Au cours de cette balade, nous avons observé le néflier dont je vous ai parlé dans cet article. 
J’espère que les quelques recettes données réhabiliteront l’utilisation de ce fruit oublié mais cependant très surprenant.
Lors de la reprise des balades en février, mars, j’espère vous faire goûter la saveur de ce fruit.

Bonne fin d’automne et à très bientôt. (Durant les mois d’hiver, les articles seront régulièrement rédigés et alimenteront le blog.)   


mardi 6 octobre 2015

POUR UN JARDIN NATUREL : LES PURINS

Le jardin est une parcelle de nature soumise aux règles du milieu naturel mais aussi aux désirs et aux actions du jardinier, ce qui rend son équilibre fragile !

Les végétaux qui sont plantés ou semés répondent aux souhaits de celui ou celle qui les installe et une mauvaise association des plantes peut provoquer maladies et attaques des ravageurs.
De plus, dans ce carré de nature, certains jardiniers ne tolèrent que les légumes semés ou plantés et bannissent les « mauvaises herbes ».

Jardiner dans le respect de l’environnement, c’est repenser son jardin et rechercher la biodiversité la plus grande possible car elle garantira son équilibre écologique.

Différents aménagements assureront les habitats pour des animaux et insectes utiles : haies, herbes folles, arbres, tas de bois, mare… apporteront un gîte à une faune très utile pour l’équilibre du milieu.
Quant aux plantes dites « mauvaises herbes », elles raviront vos papilles et participeront à la pollinisation des plantes à fleurs et donc favoriseront de bonnes récoltes.

Il est aussi important de nourrir le sol et les plantes, juste ce qu’il faut. Les matières organiques et les fertilisants doivent être apportés à la terre et à la micro faune qui y vit, pas aux végétaux eux-mêmes.

C’est ici que peuvent intervenir les purins de plantes, sujet abordé aujourd’hui.



1 : Le purin de consoude :
Placer tiges et feuilles dans un filet (à pommes de terre ou à oranges) et les plonger dans un bac en plastique : 1 litre d’eau pour 150 à 200 g de feuilles.
Laisser macérer 1 mois en plaçant le bac au soleil. Agiter le filet de temps en temps.
Riche en potasse et autres éléments nutritifs, le jus produit est utilisé en arrosage sur les pommes de terre et tomates (arroser au pied des plantes) ou est pulvérisé sur le feuillage des légumes racines (pommes de terre, carottes, salsifis, panais…).
1 litre de purin pour 15 litres d’eau de pluie.

Ce qui reste dans le filet et mis au compost car la consoude est un très bon activateur.

2 : le purin d’orties.
Comme insecticide :
1 kilo de jeunes orties pour 10 litres d’eau de pluie dans un récipient en plastique.
Après 48 heures, filtrer et utiliser 1 litre de ce purin pour 10 litres d’eau.
Aucun risque de toxicité et les légumes peuvent être consommés dès le lendemain. Le traitement peut être renouvelé plusieurs fois sans risque.

Comme action dynamisante :
Le purin d’orties renforce la croissance des végétaux et leur résistance aux maladies.
1 litre de purin pour 20 litres d’eau à pulvériser sur les plantes.


Comme traitement des sols :
Pour la destruction d’insectes et larves vivant dans la terre, la macération des orties durera 96 heures. Le purin doit être utilisé frais 1 litre pour 10 litres d’eau, en arrosage.
Le purin d’orties peut être utilisé pour tous les légumes. 

Le surplus peut aussi être mis au compost, comme les autres restes de purin.



3 : Le sureau.
Son pouvoir répulsif est très intéressant : il éloigne souris, campagnols et taupes.
On peut utiliser les feuilles et les brindilles ainsi que les branches portant les fruits.
1 kilo de feuilles en macération pendant 48 heures dans 10 litres d’eau.
Filtrer et utiliser tel quel en pulvérisation ou en arrosage.
Radical contre pucerons et chenilles.



4. Les prêles.
La prêle ou queue de cheval est une plante caractéristique des terres acides; elle possède des racines très profondes.
La plante mâle entière est récoltée et séchée dans un endroit aéré à l’abri du soleil.

15 à 20 g de prêles séchées pour 1 litre d’eau.
Mettre à bouillir durant 20 minutes puis laisser  refroidir et filtrer. Ajouter de l’eau pour obtenir 5 litres de mélange.

La décoction de prêles est un traitement efficace contre les maladies cryptogamiques : mildiou, oïdium, rouille et autres.
Le traitement doit être recommencé tous les 15 jours.
Un arrosage (10 litres pour 10 m2) désinfecte le sol et le revitalise.

Un traitement combiné de purin d’orties et décoction de prêles permet un nettoyage radical et naturel de la terre et garantit une croissance vigoureuse des futurs légumes qui seront dotés d’une résistance  naturelle plus grande.


Avant de repiquer les plantes (choux, fraisiers, tomates…) les placer quelques heures dans la préparation.


5 : décoction de tanaisie.

La décoction de tanaisie a les mêmes propriétés que la décoction de prêles ; elle sent très mauvais.

6 : décoction de rhubarbe.
Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique.
Faire macérer 500 g de feuilles de rhubarbe dans 3 litres d’eau pendant 24 heures.

Faire frémir la préparation pendant 40 minutes puis laisser refroidir et filtrer.
Utiliser en pulvérisation matin et soir durant 3 jours.

Cette décoction est efficace contre les pucerons noirs.


Je termine ici mon petit tour du jardin et remercie les bénévoles du jardin naturel de Gerpinnes pour leurs précieux renseignements.

Prochaine plante abordée : Le  néflier.

lundi 14 septembre 2015

LA PRÊLE

LA PRÊLE   Equisetum arvense, queue de rat, de renard, de cheval, de chat
                 Famille des équisétacées.

Étrange plante vivace comprenant deux types de tiges différentes par leur aspect et leur fonction, formant souvent d’importantes colonies.


Tiges : les premières à se montrer sont les tiges fertiles, brun jaunâtres ou rougeâtres, de 10 à 20 cm de hauteur, épaisses et un peu charnues, munies de gaines à 8-12 dents, terminées par un épi de sporanges roussâtres. Elles apparaissent vers mars, avril et disparaissent rapidement.

Viennent ensuite les tiges stériles, vertes, de 30 à 60 cm de hauteur, minces, à nombreux rameaux verticillés, composés de longs segments articulés très minces. Elles persistent jusqu’à la fin de la saison (de mai à septembre). Lorsqu’elles sortent de terre, les tiges stériles forment une brève pyramide de courts rameaux verts étroitement serrés les uns contre les autres, dépassant de peu la surface du sol.

Partie souterraine : longs rhizomes reproduisant abondamment la plante.
Comme la fougère, la prèle n’a pas de fleurs et donc pas de graines. La reproduction est assurée par une poussière de spores contenues dans des sporanges groupés en une sorte d’épi terminal sur la tige fertile.

Principaux caractères d’identification :
Aspect des tiges tant fertiles que stériles.

Autres espèces du genre :
9 en Europe (France et Suisse), 7 en Belgique : equisetum telmateia, prèle des bois (e. sylvaticum), prèle des bourbiers (e. fluviale), prèle d’hiver (e. hiémale), prèle des marais (e. palustris) et equisetum pratense.

Confusions possibles : avec les autres espèces de prèles.
Les jeunes pousses sont comestibles mais certaines espèces sont rares ; il faut donc s’abstenir de les cueillir.

Utilisations alimentaires
Les toutes jeunes pousses encore tendres, croquantes et juteuses sont de saveur agréable mais deviennent rapidement trop dures pour être utilisées. 
Au Japon, elles sont cuites à la vapeur puis sautées à l’huile. Elles y sont également conservées au vinaigre.

Composition :
Les prèles sont très riches en silice et contiennent d’autres minéraux, de la saponine, du tanin, des acides organiques, des glucosides, des alcaloïdes, en particulier, de la nicotine.


Propriétés médicinales :
Les tiges stériles récoltées en été et séchées au soleil ou au four contiennent de nombreux éléments minéraux (15 à 20 % de leur poids sec) dont 80 % de silicium. Elles sont employées comme diurétique, hémostatique et reminéralisant.

Toxicité :
En grande quantité, les prèles constituent un danger du fait de leurs alcaloïdes et d’un enzyme (thiaminase) détruisant la vitamine B. 

Autres usages :
Les prèles que la silice rend rugueuses étaient autrefois utilisées pour récurer les marmites et ustensiles de cuisine et pour polir le bois. Son nom commun est parfois- herbe à récurer-. 

En cuisine :
Les pousses fertiles se consomment très jeunes; leur concentration en silice n’a pas atteint son maximum. Crues, elles sont ciselées sur les salades (comme la ciboulette). Cuites à la vapeur, elles sont dégustées avec une vinaigrette au citron. (Le milieu acide créé par le citron, ajouté à la présence de silice, favorise la fixation du calcium.)
Les jeunes tiges stériles (celles qui sont vertes et portent des rameaux) pourront être consommées mais seules les bases des entre nœuds pourront être dégustés (un peu comme on le ferait des feuilles d’artichauts) car le reste de la tige et les rameaux, crus ou cuits sont proprement immangeables.

Il reste la possibilité de sécher les rameaux et, après les avoir réduits en poudre, de les utiliser comme condiment sur les salades, dans les potages. Sous cette forme, la plante doit être consommée avec modération. 
Cette consommation sera conseillée en cas de déminéralisation. Prenez conseil d’un médecin naturopathe ou d’un homéopathe.



jeudi 27 août 2015

LES ARMOISES

LES ARMOISES. Artemisia
                             Famille des astéracées
Les armoises sont des plantes herbacées, la plupart vivaces, souvent aromatiques, à feuilles alternes, découpées en lanières linéaires ou lancéolées, à fleurs tubulaires minuscules, en capitules petits ou très petits réunis en grappes.
Les espèces montagnardes fréquentent les rochers, les pelouses rocailleuses et les espèces de basse région recherchent habituellement les sols riches en nitrates, les terrains vagues, décombres, chemins.
De nombreuses espèces sont cultivées dans les jardins pour leur feuillage décoratif argenté et pour leurs qualités aromatiques. 

1 : armoise absinthe : artemisia  absinthium
                                      Herbe sainte, aloïne, armoise amère.
Localisation : commune dans les Alpes, le Massif Central, les Cévennes, Dauphiné et Pyrénées. Elle se rencontre souvent aux alentours des jardins où elle a été communément cultivée.
Description : plante vivace de 0,30 cm à 1 m, allure argentée, feuilles velues, soyeuses et blanchâtres sur les deux faces. 
Les tiges se ramifient en large panicule réunissant des grappes de capitules de 3-4 mm, presque sphériques, pendants, à fleurs jaunes ;
Floraison : juillet, août : récolte des sommités fleuries et des tiges. 
Propriétés médicinales : tonique amer, diurétique, fébrifuge, diurétique, emménagogue, vermifuge et antiseptique.
L’utilisation de cette plante appelle la prudence car elle renferme une huile essentielle dont un constituant est la thuyone qui est un redoutable poison pour le système nerveux. Le respect des doses est impératif. 
L’absinthe est contre indiquée dans tous les cas d’irritation de l’estomac, de l’intestin ainsi qu’aux grands nerveux et aux tempéraments sanguins. La plante est à proscrire chez l’enfant.
La décoction concentrée d’absinthe est un insecticide non négligeable : aspersions à l’arrosoir ou pulvérisations contre les pucerons verts et noirs, chenilles et parasites ailés.

2 : le génépi : artemisia genipi Weber : c’est une plante protégée poussant dans les Alpes, le jura et les Vosges. Il est cantonné à haute altitude, quelques fois près des neiges éternelles. Elle est rare et ne doit pas être ramassée. On en prépare une liqueur.

3 : l’estragon : artemisia dracunculus.  Cette plante, aromate délicieux est cultivée dans nos jardins où, si elle fleurit parfois, elle ne donne jamais de graines. 
Elle est originaire de Russie, de Sibérie et du nord ouest de l’Amérique.
Ses usages médicinaux sont voisins de ceux de l’armoise  commune.
Infusé dans du vinaigre, il parfume agréablement les salades. Il est même possible d’en faire une liqueur en faisant macérer quelques rameaux frais dans de l’eau de vie durant 4 à 5 semaines et d’y ajouter un sirop de sucre.
Ce condiment est conseillé aux personnes qui ont perdu l’appétit, qui souffrent de faiblesses de l’appareil digestif ainsi qu’aux rhumatisants.



4 : Absinthe maritime : artemisia maritima, absinthe de mer ;
Plante vivace de 20 à 60 cm, toute blanche, veloutée, très odorante, aux feuilles très finement découpées, aux capitules ovoïdes longs de 3-6 mm. 
Localisation : spéciale aux sols salés des côtes de l’océan et de la Manche. Elle possède de proches parentes sur le littoral méditerranéen et dans les Alpes calcaires.
Propriétés médicinales : vermifuge (ce sont les capitules séchés qui sont utilisés.)
Attention : la santonine, principe actif amer de la plante est toxique à forte dose. Ne pas dépasser les quantités prescrites.


5 : Armoise commune : artemisia vulgaris
                                           Herbe de saint Jean, couronne de Jean Baptiste, tabac de saint Pierre, fleur de saint Jean, herbe aux cent goûts.
Description : grande plante vivace de 60 cm à 1m 40, odorante au froissement (surtout les inflorescences), formant souvent des colonies.
Caractères botaniques :
Feuilles : alternes, vertes au-dessus, blanchâtres  argentées en-dessous, souvent cotonneuses.
Tige : rameuse, rougeâtre pouvant atteindre 120 cm de haut.
Fleurs : très petites, en épi le long de la tige principale et en forme de grelots. 
Récolte : août, septembre
L’armoise pousse le long des routes et chemins, dans les endroits calcaires, au bord des talus ;
On emploie les sommités fleuries, les feuilles et la racine réduite en poudre après dessiccation.
L’armoise n’est pas difficile sur le choix du terrain.
Propriétés : les feuilles et les fleurs sont fébrifuges, anti-hystériques, emménagogues ;
                       La poudre de racine est antiépileptique.
Espèces du genre : 56 en Europe, 14 en France et en Suisse et 5 en Belgique.
Confusions possibles : avec artemisia verlotorum, armoise originaire du nord-est de l’Asie parfois naturalisée dans nos régions. On l’utilise comme l’armoise commune ;
Avec l’armoise champêtre (artemisia campestris), espèce trapue, touffue, aux feuilles à découpes linéaires, aux tiges rougeâtres frêles, aux capitules glabres, à la senteur presque nulle ; elle n’est pas médicinale. L’absinthe, le génépi, l’estragon ont des feuilles non discolores. (Elles ont été décrites plus haut.)


Utilisations alimentaires :
Les jeunes tiges tendres et juteuses ont une saveur d’artichaut : elles s’ajoutent aux salades. Les pousses cotonneuses peuvent faire de très bons beignets.
Feuilles et fleurs séchées ou fraîches s’utilisent comme condiment.

Vous trouverez quelques recettes à la page "Les recettes de marraine Bobette : l'armoise."

Composition : la plante contient une huile essentielle, un principe amer et de l’inuline.

Propriétés médicinales : l’armoise est emménagogue, cholagogue, digestive, antispasmodique et vermifuge.

Toxicité : A très haute dose, l’armoise peut se montrer toxique et abortive.



lundi 17 août 2015

LA TANAISIE

Tanacetum vulgare ou chysantheum vulgare
      Barbotine, herbe aux vers, herbe du bon chasseur, herbe amère, sent-bon, chartreuse…

      Famille des astéracées.

Description :
Grande plante vivace de 60 cm à 1 m, remarquable par ses feuilles et sa floraison, à forte odeur balsamique, formant des colonies d’importance variable. La plante doit son nom scientifique au grec Athanasia qui veut dire immortalité, parce qu’elle aurait rendu Ganymède immortel ou pour être plus terre à terre, parce que ses fleurs se conservent très longtemps.
La tanaisie est une plante que l’église, au 18e siècle, déclara sainte pour commémorer les plantes amères de la pâque juive. La coutume antérieure à celle-ci était probablement que la tanaisie contrecarrait les lourdeurs causées par la nourriture hivernale qui consistait principalement en poissons séchés et viandes salées.

Tiges : dressées, rameuses, vers le haut, rigides.

Feuilles : assez grandes, en touffes à la base, alternes le long de la tige, deux fois divisées en segments allongés, incisés et dentés, de forme générale allongée. Feuilles caulinaires embrassant la tige par deux lobes.

Fleurs : très petites, toutes tubulées, jaune or, groupées en capitules aplatis entourés d’un involucre à bractées inégales, réunis en corymbes terminaux.
Floraison de juin à septembre.

Fruits : petits akènes sans aigrette

Partie souterraine : tiges souterraines développées propageant la plante.

Principaux caractères d’identification :
Feuilles découpées, très odorantes au froissement, corymbes de capitules jaune or.



Culture :
La tanaisie est parfois cultivée comme plante ornementale ou médicinale.

Autres espèces du genre :
13 en Europe
2 en Belgique : tanacetum vulgare et tanacetum parthenium (grande camomille à fleurs –ligules blanches et tubes jaunes-).

Confusions possibles : aucune, l’odeur pénétrante de la tanaisie est suffisante pour l’identifier avec certitude.

Utilisations alimentaires :
La tanaisie était autrefois appréciée comme condiment en particulier pour omelettes et desserts; mais son amertume prononcée l’a fait abandonner. On peut ajouter quelques fragments de feuilles ou de capitules pour parfumer crèmes, flans, boissons, infusions et liqueurs. Usage condimentaire et parcimonieux.

Néanmoins marraine Bobette vous donne quelques recettes à la tanaisie.  Cliquez ici.

Propriétés médicinales : la plante renferme une huile essentielle riche en thujone et un principe amer.

Toxicité : A haute dose, la tanaisie est dangereuse. Elle provoque de violentes irritations ainsi que des congestions nerveuses des organes abdominaux. Elle s’apparente à l’absinthe et possède à peu près les mêmes propriétés. On l’utilisait non sans risque comme abortif.

Autres usages :
La tanaisie peut être abondamment utilisée pour éloigner les mouches et les fourmis.
Vous pouvez en pendre des bouquets à l’entrée de vos portes et fenêtres pour éloigner mouches et moustiques.
Placée dans la niche d’un chien, elle rendra moindre le risque de poux ; pendue dans le poulailler, elle éloignera la vermine.
Au jardin, elle éloigne les insectes. On peut déposer quelques feuilles entre les lignes du potager. Amassant énormément de potasse, la plante est un apport valable pour le compost.
    
Enfin, (information trouvée dans les fiches vertes de José Titeux) il paraît que si on glisse une feuille de tanaisie dans son soulier, feuille cueillie la nuit de la Saint Jean entre 11 h et minuit, on devient invisible… mais les résultats ne seront peut-être pas spectaculaires…
A vous de tester !

Notre prochaine découverte sera l’armoise et nous parlerons également de l’absinthe.

mercredi 5 août 2015

LES GAILLETS

LES GAILLETS   Galium
                          Famille des rubiacées
Il en existe plus de 300 espèces dans le monde et beaucoup sont difficiles à identifier en fleurs. Les détails du fruit sont souvent utiles pour différencier les espèces à allure voisine. Les plantes virent souvent au brun foncé ou au noir en séchant.
Quelques gaillets communs faciles à identifier :

1 : gaillet gratteron  galium aparine
                                   Gaillet accrochant, herbe collante, soigne langue, herbe à la punaise.
Plante annuelle de 30 cm à 1m50 grimpant et s’étalant sur la végétation voisine.

Tiges : couchées ou grimpantes, molles,  anguleuses, renflées  aux nœuds, couvertes  sur les angles de petits aiguillons recourbés.
Feuilles : verticillées par 6-8 feuilles, lancéolées, linéaires, rétrécies vers la base, bordées de petits aiguillons recourbés.
Fleurs : très petites, 4 pétales blancs pointus soudés à la base. Réunies en grappes peu fournies partant de l’aisselle des feuilles.
Floraison : mai à septembre.
Fruits : formés de deux demi fruits subsphériques, un peu allongés et aplatis sur la surface où les deux moitiés se touchent, hérissés de poils crochus permettant leur dissémination aisée.
Partie souterraine : racine principale assez grêle.

Principaux caractères d’identification : longues tiges agrippantes, feuilles verticillées, petits fruits s’accrochant aux vêtements , toucher rugueux.

Autres espèces du genre en Europe : 144 dont 13 en Belgique, 42 en France et 20 en Suisse.

Confusions possibles : avec les espèces de gaillets munis d’aiguillons décelables au toucher.
Une confusion serait sans danger car aucun gaillet n’est toxique.

Utilisations alimentaires :
Les toutes jeunes pousses de gratteron peuvent être cuites à la vapeur et servies avec une sauce comme les asperges. 
Récolte en mars, avril, mai.
Les fruits fournissent un bon succédané de café puisque torréfiés et moulus, leur odeur rappelle celle du café qui appartient à la même famille. Pour obtenir la saveur, il faut tasser les grains moulus. Ils sont abondants mais pas très aisés à récolter. 
Récolte de juin à septembre.

Composition :
Le gratteron contient de l’aspéruloside, glucoside de l’aspérule ( galium  odoratum).

Propriétés médicinales :
Le gratteron est antispasmodique, hypotenseur, diurétique et diaphorétique.
     
Autres usages :

Les tiges et les feuilles crochues du gratteron servaient dans certaines régions à filtrer le lait après la traite.

2. Gaillet jaune. Galium verum
                              Gaillet vrai, herbe à cailler, herbe à la vierge, gaillet caille-lait jaune.

Pousse dans les prairies, bords d’allées, de chemins.
Grappes de fleurs jaune doré à odeur de miel.
Il aurait servi autrefois à faire cailler le lait mais les résultats ne sont pas toujours concluants .
La plante est antispasmodique, sédative, diurétique et cholagogue. En usage externe, il est vulnéraire et astringent.



3. Aspérule odorante. Galium odoratum
                                        Petit muguet, hépatique étoilée, reine des bois, gaillet odorant, gaillet des bois .
Pousse dans les forêts de feuillus claires, les lisières de hêtraies  et pousse en colonies.

La plante acquiert au séchage une odeur suave et très agréable  mais attention, lors du séchage.
L’aspérule est utilisée pour aromatiser les boissons (le maitrank est la boisson traditionnelle de la région d’Arlon, de l’est de la France et de ses régions limitrophes. ( Maibowle en Allemagne).
Ce vin est obtenu par la macération de l’aspérule dans du vin blanc .
L’aspérule parfume des crèmes en la faisant infuser dans du lait.

Composition : la plante fraîche renferme un hétéroside, l’aspéruloside qui libère au cours du séchage la coumarine substance très odorante.


Propriétés médicinales : l’aspérule est antispasmodique, sédative, diurétique et cholagogue.


Mise en garde : à fortes doses, l’aspérule peut provoquer des maux de tête et des troubles digestifs. 

Si la plante moisit ou noircit,  il se forme du dicoumarol, une anti vitamine K qui peut causer de graves hémorragies ;  il est donc primordial de bien sécher la plante.

Autre usage : l’aspérule séchée sert à parfumer le linge dans les armoires. Son odeur persiste plusieurs années.


Périodes de récolte :
Les feuilles, de préférence avant la floraison (elles sont moins amères), fin mars, avril.
Les fleurs, en avril, mai  début juin.

La plante bien séchée peut se conserver 1 an. 

4.Le gaillet croisette : cruciata levipes , galium cruciata.


Plante assez petite, rampante, aux poils doux. 

Fleurs jaune pâle à odeur de miel, en verticilles à l’aisselle des feuilles.

Pousse dans les pâturages, bords des routes, souvent sur sol calcaire. 


Les racines donnent une teinture rouge.

Quelques recettes de cuisine se trouvent à la page : "Les recettes de marraine Bobette : les Gaillets"

vendredi 31 juillet 2015

LE FRAMBOISIER

LE FRAMBOISIER. RUBUS IDAEUS
                               Famille des rosacées
Le framboisier et quelques hybrides sont fréquemment cultivés pour leurs fruits.
Le framboisier est une ronce dont la souche donne tous les ans de nouvelles tiges : celles-ci fournissent des fruits au cours de la seconde année.

Il existe plusieurs centaines de variétés cultivées dont la couleur des fruits varie de ponceau (rouge coquelicot) au blanc.

C’est au moyen âge que remonte la culture du framboisier mais nos ancêtres préhistoriques appréciaient déjà son fruit délicat.

Identification : arbrisseau à souche de 1 à 2 m de haut, émettant des stolons et des pousses bisannuelles.
Tige : bleu-vert, ligneuse, dressée, munie de fins aiguillons rougeâtres.
Feuilles : vert franc dessus, blanches feutrées dessous, imparipennées, 3 à 7 folioles dentées.
Fleurs : blanches (mai à juillet) peu voyantes, en grappes, pédonculées, 5 sépales étalés, 5 pétales petits et dressés, nombreuses étamines et carpelles ;
Fruits : rose foncé, ovoïdes, composés de plusieurs drupéoles veloutées, se détachant du réceptacle ;
Souche : à stolons souterrains.
Odeur agréable et pénétrante, saveur sucrée et acide des fruits.
Parties utilisées : fleurs, feuilles (août, septembre) et fruits ;
Constituants : acide citrique, vit. C, sucre, cellulose, sels minéraux.
Propriétés : antiscorbutique, emménagogue, laxatif, rafraîchissant, sudorifique, tonique ;
Propriétés médicinales : comme le fraisier et la ronce, ce sont surtout les feuilles et les fleurs qui sont médicinales.
Le fruit aromatise les préparations pharmaceutiques destinées aux enfants.




Retrouvez quelques recettes à la page "Les recettes de marraine Bobette : Les framboises".