lundi 31 juillet 2017

L’ONAGRE BISANNUELLE

L’ONAGRE BISANNUELLE.  Oenothera biennis
Famille : onagracées.
Noms communs : primevère de nuit, raiponce rouge, herbe aux ânes, jambon des jardiniers, chandelle de nuit.

Description : grande plante bisannuelle de 50 cm- 1 m 50, à splendide floraison jaune.

Tige : robuste, peu rameuse.
Feuilles : alternes, ovales, allongées, pointues, poilues, vert grisâtre, à nervures rougeâtres. Feuilles de la base longuement pétiolées et disposées en rosette, feuilles supérieures sessiles.
Fleurs : grandes (4-6 cm de diamètre), à 4 sépales réfléchis et 4 pétales jaunes séparés, échancrés au sommet, à ovaire infère très allongé et à 4 stigmates en croix. Réunies en épis allongés au sommet de la tige et des rameaux. Elles exhalent une odeur suave, surtout le soir.
Floraison : juin- octobre.
Partie souterraine : racine principale développée, charnue, crème à l’extérieur et blanche à l’intérieur.
Principaux caractères d’identification : habitat (bord des routes et des voies ferrées), grandes fleurs jaunes à 4 pétales et à stigmates en croix.
La racine se récolte avant que la plante n’ait fleuri et les feuilles en sont donc le seul point de repère. Leur forme, leur texture un peu molle, leur pilosité, leur limbe vert grisâtre à nervures rougeâtres sont les meilleurs critères de reconnaissance.

Culture : plusieurs espèces dont celle-ci sont cultivées comme plantes ornementales.
Autres espèces du genre en Europe : 12, toutes introduites d’Amérique dont 11 en France, 2 en Suisse et 2 en Belgique (oenothéra erythrosepala à grandes fleurs (4-10 cm) surtout présente au littoral et oenothera parviflora à petites fleurs jaunes).
Confusions possibles : avec les autres onagres que l’on distingue principalement par leurs fleurs. La confusion serait sans danger car aucune de ces plantes n’est toxique.
Utilisations alimentaires : les racines de l’onagre bisannuelle peuvent être consommées à la fin de la première année de croissance de la plante, lorsqu’elles sont gonflées de réserves nutritives (fin d’hiver, février, mars). On peut alors les manger crues en les râpant ou cuites, à la façon des salsifis ou des panais que leur couleur blanche et leur saveur un peu sucrée rappelle. Elles acquièrent assez rapidement un goût âcre et deviennent ligneuses dès que la hampe florale se développe.
On pourrait encore la préparer en purée, cuite à l’eau puis passée au moulin à légumes.
Les feuilles peuvent être cuites comme des légumes. On les ramassera de préférence lorsque la plante est encore à l’état de rosette.
La toute jeune hampe florale est bonne lorsqu’elle commence à se développer, au début de la seconde année mais elle devient très vite ligneuse.

Attention : les diverses parties de l’onagre ont tendance à irriter la gorge, même cuites, lorsqu'on les consomme seules ; il est donc préférable de les mélanger avec d’autres végétaux.
Quelques recettes ici
Composition : la racine contient du mucilage, du tanin, des sucres et diverses substances.
Les graines renferment une huile riche en acide gamma linoléique qui lutte contre la formation des rides ; elle est donc appréciée en cosmétologie.

Propriétés médicinales : l’onagre est antispasmodique et antiphlogistique (combat l’inflammation).

mercredi 12 juillet 2017

LA LAVANDE

LA LAVANDE.  Lavandula angustifolia
                          FAMILLE des lamiacées
                          NOMS COMMUNS : lavande à feuilles étroites, lavande vraie.
Description : sous- arbrisseau agréablement odorant de 20-60 cm, à feuillage vert grisâtre et à épis de fleurs bleues.
Tige : base de la plante ligneuse, tiges herbacées simples, longuement dépourvues de feuilles sous les inflorescences.
Feuilles : opposées, allongées, étroites, sessiles.
Fleurs : bilabiées, à 5 lobes (2 en haut et 3 en bas) presque égaux, bleues ou violacés, à calice bleuâtre, cotonneux, groupées en épis étroits un peu lâches ou interrompus ;
Floraison : juin à août.
Fruits : formés de 4 petits akènes.
Principaux caractères d’identification : aspect en touffes, habitat (coteaux calcaires du midi), feuilles grisâtres, fleurs bleues, odeur caractéristique.



Culture : la lavande vraie, la lavande aspic (lavandula latifolia), leur hybride le lavandin et parfois quelques espèces nord-africaines sont cultivées pour leur parfum et leur huile essentielle.
Autres espèces du genre en Europe : 2, toutes deux en France, dans le midi. Il s’agit de la lavande aspic poussant à moins de 600 m d’altitude et de la lavande stoechade (lavandula stoechas) limitée aux terrains siliceux.
Confusions possibles : avec ces deux espèces. Les feuilles de  lavande aspic sont spatulées et l’odeur de la plante est moins fine, plus camphrée que celle de la lavande vraie. Il est douteux que les lavandes soient confondues avec d’autres lamiacées ligneuses tels le thym, la sauge, la sarriette ou le romarin.
Utilisations alimentaires : la lavande vraie forme un condiment intéressant pour les desserts, en particulier les crèmes ou les flans. On emploie de préférence les sommités fleuries, d’odeur ou de saveur plus fine que les feuilles. La tisane de lavande est agréablement parfumée et est particulièrement indiquée après le repas du soir. Les autres espèces peuvent s’utiliser de la même façon.
Quelques recettes en suivant ce lien.
Composition : la plante renferme une huile essentielle à base de linalol. La lavande aspic est nettement plus riche en cinéole et en camphre.
Propriétés médicinales : cette plante est douée de propriétés antiseptiques, cicatrisantes (usage externe), antispasmodiques et cholérétiques (usage interne). On lui reconnaît aussi une activité diurétique et un pouvoir insecticide.
L’huile essentielle est surtout antiseptique et cicatrisante en usage externe. En usage interne, c’est un sédatif du système nerveux central et un hypotenseur.
Toxicité : l’essence distillée est excitante et toxique à haute dose. Elle est stupéfiante.
Autres usages : les sommités fleuries sont mises en sachets et placées dans le linge pour parfumer et éloigner les insectes.
Récolte : feuilles jusqu’en juin, sommités fleuries de juin à août, si possible avant l’ouverture complète des épis floraux et le matin de bonne heure.

REMERCIEMENTS :
Waouh !! Quelle magnifique journée nous avons vécue ce 9 juillet ! Le soleil nous a accompagné toute la journée : pas trop chaud et très agréable.
La balade nous a conduit vers le bois du Tournibus et la campagne de Bivernelle et nous avons observé une végétation très variée grâce aux nombreux biotopes rencontrés.
De retour à la maison, le déjeuner au jardin a enchanté les nombreux participants et l’ambiance excellente et détendue a relégué nos soucis et nos tracas au placard.
Grâce à vous tous, à votre dynamisme, votre curiosité et votre bonne humeur, les heures se sont écoulées trop vite : une splendide journée de bonheur partagé avec un public extra- ordinaire et unique.

Soyez-en remerciés.