mardi 12 mars 2019

ANEMONE ET PERCE-NEIGE

L’ANEMONE : anemone nemorosa
                                         Famille : renonculacées .
                                         Noms communs : renoncule des bois, anémone sylvie, bassinet blanc ou bassinet  purpurin.


Description : petite plante vivace de 10-30 cm, gracieuse, formant de vastes colonies.


Tige : dressée, grêle, unique, légèrement couverte de poils.
Feuilles : naissant sur le rhizome loin de la hampe florale, composées de 3-5 segments munis d’un court « pétiolule », eux-mêmes profondément incisés et dentés
Fleurs : assez grandes, blanches ou rosées, à 5-8 sépales ovales, glabres, ressemblant à des pétales, séparés les uns des autres. Solitaire à l’extrémité de la tige et entourée par un involucre de 3 bractées pétiolées, divisées, semblables aux feuilles.
Floraison : mars à mai.
Fruits : secs, nombreux, munis d’un bec. Densément groupés au sommet de la tige.
Partie souterraine : rhizome traçant, charnu.
Principaux caractères d’identification : habitat, fleurs solitaires entourées par 3 feuilles.
Culture : quelques espèces sont cultivées comme plantes ornementales, en particulier l’anémone des jardins (anemone hortensis) et l’hépatique (anemone hepatica L)
Habitat : dans toutes les forêts un peu fraîches où elles forment des tapis très décoratifs.
Autres espèces du genre en Europe : 16 dont 13 en France, 4 en Suisse et 4 en Belgique. La plupart des espèces poussent dans la région méditerranéenne (espèces à fleurs très colorées) ou en haute montagne. L’anémone sauvage (a. sylvestris) à fleurs blanches, dont les pétales se touchent et se recouvrent et l’anémone fausse renoncule (a. renonculoïdes) à fleurs jaunes, poussent dans les mêmes lieux que l’anémone des bois. Toutes les anémones sont à considérer comme toxiques.
Confusions possibles : aucune avec des plantes comestibles.
Toxicité : les anémones sont irritantes à l’état frais mais aucun accident dû à ces plantes n’a été rapporté. Sèches, elles sont inoffensives.
Composition : comme la plupart des renonculacées, les anémones renferment un hétéroside de lactone, le renonculocide, libérant une substance vésicante et dangereuse, la protoanémonine, qui est détruite au cours du séchage de la plante. La protoanémonine provoque de violentes contractions musculaires, des coliques sanglantes, des troubles respiratoires et cardiaques et de l’hématurie.

Elle a des propriétés antibiotiques, antibactériennes, et antispasmodiques. Elle est étudiée pour une activité anticancéreuse.


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LE PERCE NEIGE. Galanthus nivalis
                                              Famille : amaryllidacees
                                              Noms communs : aucun nom connu.
Description : jolie plante vivace de 15-25 cm, glabre, à floraison précoce.

Tige : dressée, mince, cylindrique.

Feuilles 
: 2, étroites et allongées, obtuses au sommet, aplaties, carénées, plus courtes que la tige.
Fleurs : blanches, à divisions libres, les 3 extrémités obovales, obtuses, les 3 intérieures plus courtes de moitié, en cloche, échancrées et tachées de vert au sommet. Solitaire, pendant à l’extrémité de la tige, au-dessus d’une feuille (spathe) repliée, courbée, plus longue que le pédoncule.
Floraison : février-mars.
Fruits : capsule charnue un peu globuleuse.
Partie souterraine : bulbe ovale.
Principaux caractères d’identification : floraison précoce, fleur.
Culture : le perce-neige est fréquemment cultivé comme plante ornementale.
Autres espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions possibles : éventuellement avec un ail sauvage avant la floraison, mais le perce-neige n’en a pas l’odeur caractéristique.
Toxicité : le perce-neige est toxique, en particulier son bulbe qui a parfois provoqué l’empoisonnement du bétail. Il est émétique.
Composition : la plante contient des alcaloïdes (tazettine et galanthamine). 15 g de bulbe seulement peuvent provoquer la mort d’un chien.

Aucune recette pour ces plantes, bien sûr, mais voici une nouvelle rubrique : trucs et astuces pour la vie quotidienne.


MERCI aux courageux participants qui ont bravé le vent pour découvrir et récolter la sève de bouleau.
La dégustation qui a suivi était composée de :
Toast de sarrasin au saumon fumé et fromage blanc à la ciboulette.
Potage de ficaire (recette déjà sur le blog).
Carbonades de bœuf au houblon (déjà sur leblog)
Quiches orties et ciboulette sauvage
Cake aux nèfles
Galette de cenelles (nouvelle recette à retrouver dans l’aubépine)
Pommes rôties au parfum de bourgeons de peuplier (recette dans peuplier)

Si le vent était bien présent, la pluie nous a épargnés ! 
MERCI  DAME NATURE.

Prochain rendez-vous le 14 avril à 14h30.