L’ANEMONE : anemone nemorosa
Famille : renonculacées .
Description : petite plante vivace de 10-30 cm, gracieuse,
formant de vastes colonies.
Tige : dressée, grêle, unique, légèrement couverte de
poils.
Feuilles : naissant sur le rhizome loin de la hampe
florale, composées de 3-5 segments munis d’un court « pétiolule »,
eux-mêmes profondément incisés et dentés
Fleurs : assez grandes, blanches ou rosées, à 5-8
sépales ovales, glabres, ressemblant à des pétales, séparés les uns des autres.
Solitaire à l’extrémité de la tige et entourée par un involucre de 3 bractées
pétiolées, divisées, semblables aux feuilles.
Floraison : mars à mai.
Fruits : secs, nombreux, munis d’un bec. Densément
groupés au sommet de la tige.
Partie
souterraine : rhizome traçant, charnu.
Principaux
caractères d’identification : habitat, fleurs solitaires entourées par 3
feuilles.
Culture : quelques espèces sont cultivées comme plantes
ornementales, en particulier l’anémone des jardins (anemone hortensis) et
l’hépatique (anemone hepatica L)
Habitat : dans toutes les forêts un peu fraîches où elles
forment des tapis très décoratifs.
Autres
espèces du genre en Europe : 16 dont 13 en France, 4 en Suisse et 4 en
Belgique. La plupart des espèces poussent dans la région méditerranéenne
(espèces à fleurs très colorées) ou en haute montagne. L’anémone sauvage (a.
sylvestris) à fleurs blanches, dont les pétales se touchent et se recouvrent et
l’anémone fausse renoncule (a. renonculoïdes) à fleurs jaunes, poussent dans
les mêmes lieux que l’anémone des bois. Toutes les anémones sont à considérer
comme toxiques.
Confusions
possibles : aucune avec des plantes comestibles.
Toxicité : les anémones sont irritantes à l’état frais
mais aucun accident dû à ces plantes n’a été rapporté. Sèches, elles sont
inoffensives.
Composition : comme la plupart des renonculacées, les
anémones renferment un hétéroside de lactone, le renonculocide, libérant une
substance vésicante et dangereuse, la protoanémonine, qui est détruite au cours
du séchage de la plante. La protoanémonine provoque de violentes contractions
musculaires, des coliques sanglantes, des troubles respiratoires et cardiaques
et de l’hématurie.
Elle a des propriétés antibiotiques,
antibactériennes, et antispasmodiques. Elle est étudiée pour une activité
anticancéreuse.
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LE PERCE NEIGE. Galanthus
nivalis
Famille : amaryllidacees
Noms communs : aucun nom connu.
Tige : dressée, mince, cylindrique.
Feuilles : 2, étroites et allongées, obtuses au sommet, aplaties, carénées, plus courtes que la tige.
Fleurs : blanches, à divisions libres, les 3 extrémités
obovales, obtuses, les 3 intérieures plus courtes de moitié, en cloche,
échancrées et tachées de vert au sommet. Solitaire, pendant à l’extrémité de la
tige, au-dessus d’une feuille (spathe) repliée, courbée, plus longue que le
pédoncule.
Floraison : février-mars.
Fruits : capsule charnue un peu globuleuse.
Partie
souterraine : bulbe ovale.
Principaux
caractères d’identification : floraison précoce, fleur.
Culture : le perce-neige est fréquemment cultivé comme
plante ornementale.
Autres
espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions
possibles : éventuellement avec un ail sauvage avant la floraison, mais le
perce-neige n’en a pas l’odeur caractéristique.
Toxicité : le perce-neige est toxique, en particulier son
bulbe qui a parfois provoqué l’empoisonnement du bétail. Il est émétique.
Composition : la plante contient des alcaloïdes (tazettine et
galanthamine). 15 g de bulbe seulement peuvent provoquer la mort d’un chien.
Aucune recette pour ces plantes, bien sûr, mais
voici une nouvelle rubrique : trucs et astuces pour la vie quotidienne.
MERCI
aux courageux participants
qui ont bravé le vent pour découvrir et récolter la sève de bouleau.
La dégustation qui a suivi était composée
de :
Toast de sarrasin au saumon fumé et fromage
blanc à la ciboulette.
Potage de ficaire (recette déjà sur le blog).
Carbonades de bœuf au houblon (déjà sur leblog)
Quiches orties et ciboulette sauvage
Cake aux nèfles
Galette de cenelles (nouvelle recette à retrouver dans l’aubépine)
Pommes rôties au parfum de bourgeons de
peuplier (recette dans peuplier)
MERCI DAME NATURE.
Prochain rendez-vous le 14 avril à 14h30.
1 commentaire:
merci a toi Bernadette de nous faire partager ton savoir
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