LA
LAPSANE. Lapsana communis
Famille :
astéracées
Description : « mauvaise herbe » annuelle de 20 cm-1 m, à
feuilles en rosette et à capitules jaunes ressemblant en plus petit à ceux des
pissenlits.
Tige : unique, dressée, rameuse au sommet, velue vers
la base.
Feuilles : en rosette à la base et alternes le long de la
tige, pétiolées, profondément divisées en lobes arrondis, les inférieures
pétiolées et les supérieures parfois sessiles, glabres ou poilues vers la base.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Groupées en petits
capitules rassemblés par 8-12 à l’extrémité des rameaux et formant une grappe
lâche et composée au sommet de la plante.
Floraison : mai- octobre.
Fruits : petits akènes démunis d’aigrette.
Partie
souterraine : racine principale développée.
Principaux
caractères d’identification : feuilles en rosette régulière, à segment
terminal plus grand, souvent en cœur, longues tiges portant de petits capitules
jaunes, puis des fruits sans aigrette.
Habitat : terrains vagues ou labourés, haies, bords des
routes, lisières des forêts, jardins, au soleil ou à l’ombre, sur sol
légèrement acide à calcaire. Elle est présente dans toute l’Europe.
Autres
espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions
possibles : avant le développement de la tige florale, avec d’autres plantes de la
famille des astéracées ou avec certaines crucifères (à saveur de chou). En
principe, la seule plante toxique avec laquelle il soit possible de confondre
la lapsane est le séneçon jacobée, plante passée en revue dans ce blog.
Utilisations
alimentaires : les toutes jeunes feuilles sont bonnes crues dans les salades et forment
un excellent légume. On peut les accommoder de multiples façons. Avec l’âge,
elles deviennent amères et nécessiteraient une ébullition dans une ou deux eaux
avant de pouvoir être consommées.
Propriétés
médicinales : la plante est diurétique. En usage externe, on l’utilise pour guérir les
crevasses du mamelon.
Cueillette : les feuilles, de février à juin.
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
LE
LAITERON. Sonchus oleraceus
Nom vulgaire :
lait d’âne.
Famille :
astéracées. (ou composées). (Ces 2 appellations désignent la même famille.)
Description : « mauvaise » herbe annuelle très
commune de 20 cm-1m, glabre dans toutes ses parties, à consistance
caoutchouteuse, renfermant un latex blanc.
Tiges : dressées, rameuses, anguleuses, souvent d’un
brun- rougeâtre.
Feuilles : assez grandes, en touffe à la base de la
plante, alternes sur les tiges, divisées en segments anguleux dirigés vers le
bas, le terminal plus grand et de forme triangulaire, bordées de dents un peu
épineuses. Feuilles caulinaires embrassant la tige par deux lobes pointus. Vert
mat au-dessus et glauques en-dessous.
Fleurs : toutes ligulées, jaune clair. Groupées en
capitules terminaux d’environ 15 mm de diamètre, rétrécis au sommet.
Floraison : juin-novembre.
Fruits : petits akènes ovales, surmontés d’une aigrette
à soies lisses.
Principaux
caractères d’identification : « mauvaise herbe », feuilles découpées,
légèrement épineuses, de consistance caoutchouteuse, petits capitules jaunes
rétrécis au sommet.
Autres
espèces du genre en Europe : 7, toutes en France, 2 en Suisse et 3 en
Belgique. Il s’agit surtout du laiteron âpre (sonchus asper) aux feuilles fermes,
luisantes, indivises, à oreillettes arrondies, contournées en hélice, et le
laiteron des champs (sonchus arversis) à feuilles profondément divisées, à
oreillettes arrondies, non en hélice.
Confusions
possibles : avec diverses composées à fleurs jaunes toutes ligulées. Mais en
général, elles sont couvertes de poils et leurs feuilles sont plus petites et
moins découpées. Les laitues par contre, sont glabres mais possèdent des épines
sur la nervure dorsale des feuilles. Aucune de ces plantes n’est toxique.
Utilisations
alimentaires : les jeunes pousses vert clair, tendres et savoureuses font d’excellentes
salades. Les feuilles développées se cuisent comme légume ou en soupe. Elles
s’accommodent de toutes les manières possibles. Elles sont rarement amères. Le
laiteron est l’un de nos meilleurs légumes sauvages.
Le laiteron des champs et le laiteron âpre se
consomment également mais seules les jeunes pousses tendres du laiteron âpre
peuvent être utilisées car ses feuilles développées sont aussi épineuses que
celles d’un chardon.
Récoltes : jeunes pousses, feuilles de mars à octobre.
Habitat : champs, jardins, terrains cultivés, vagues ou
brûlés, bords des allées, sur sol fertile, moyennement acide à calcaire. Très
commun dans toute l’Europe.
Pour
des idées recettes de lapsane et de laiteron : puisez dans les recettes du pissenlit mais
utilisez de préférence des jeunes feuilles et des jeunes pousses pour éviter
une trop forte amertume.
Je vous propose 5 nouvelles recettes :
Grande salade de
pissenlits
Omelette de plantain
Rizotto de plantain
Cake ortie et poêlée
de soles à l’ortie piquante.
Pensez
à vous inscrire pour la prochaine balade : le 14 avril à 14h30.
Rendez-vous place d’Hanzinelle (monument,
plaine de jeux). Balade d’environ 1 h 30 à 2 h suivie de la dégustation. Fin de
la sortie : 18h (environ)
Au
programme : ce que la
nature nous offre en ce moment : pissenlits, orties, plantains, fleurs de
prunelier.
En
dégustation : terrine forestière au plantain
Sablés aux
orties
Galettes
roulées au pesto d’orties
Cake orties
Rizotto de
plantain
Grande salade
de pissenlits
Teurgoule aux
fleurs de prunelier
Inscriptions
avant le 11 avril s’il vous plaît.
Merci à vous et à bientôt.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire