vendredi 5 avril 2019

LAPSANE et LAITERON


LA LAPSANE. Lapsana communis
                         Famille : astéracées
Description : « mauvaise herbe » annuelle de 20 cm-1 m, à feuilles en rosette et à capitules jaunes ressemblant en plus petit à ceux des pissenlits.

Tige : unique, dressée, rameuse au sommet, velue vers la base.
Feuilles : en rosette à la base et alternes le long de la tige, pétiolées, profondément divisées en lobes arrondis, les inférieures pétiolées et les supérieures parfois sessiles, glabres ou poilues vers la base.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Groupées en petits capitules rassemblés par 8-12 à l’extrémité des rameaux et formant une grappe lâche et composée au sommet de la plante.
Floraison : mai- octobre.
Fruits : petits akènes démunis d’aigrette.
Partie souterraine : racine principale développée.
Principaux caractères d’identification : feuilles en rosette régulière, à segment terminal plus grand, souvent en cœur, longues tiges portant de petits capitules jaunes, puis des fruits sans aigrette.
Habitat : terrains vagues ou labourés, haies, bords des routes, lisières des forêts, jardins, au soleil ou à l’ombre, sur sol légèrement acide à calcaire. Elle est présente dans toute l’Europe.
Autres espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions possibles : avant le développement de la tige florale, avec d’autres plantes de la famille des astéracées ou avec certaines crucifères (à saveur de chou). En principe, la seule plante toxique avec laquelle il soit possible de confondre la lapsane est le séneçon jacobée, plante passée en revue dans ce blog.
Utilisations alimentaires : les toutes jeunes feuilles sont bonnes crues dans les salades et forment un excellent légume. On peut les accommoder de multiples façons. Avec l’âge, elles deviennent amères et nécessiteraient une ébullition dans une ou deux eaux avant de pouvoir être consommées.
Propriétés médicinales : la plante est diurétique. En usage externe, on l’utilise pour guérir les crevasses du mamelon.
Cueillette : les feuilles, de février à juin.

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LE LAITERON. Sonchus oleraceus

                          Nom vulgaire : lait d’âne.
                          Famille : astéracées. (ou composées). (Ces 2 appellations désignent la même famille.)
Description : « mauvaise » herbe annuelle très commune de 20 cm-1m, glabre dans toutes ses parties, à consistance caoutchouteuse, renfermant un latex blanc.

Tiges : dressées, rameuses, anguleuses, souvent d’un brun- rougeâtre.
Feuilles : assez grandes, en touffe à la base de la plante, alternes sur les tiges, divisées en segments anguleux dirigés vers le bas, le terminal plus grand et de forme triangulaire, bordées de dents un peu épineuses. Feuilles caulinaires embrassant la tige par deux lobes pointus. Vert mat au-dessus et glauques en-dessous.
Fleurs : toutes ligulées, jaune clair. Groupées en capitules terminaux d’environ 15 mm de diamètre, rétrécis au sommet.
Floraison : juin-novembre.
Fruits : petits akènes ovales, surmontés d’une aigrette à soies lisses.  
Principaux caractères d’identification : « mauvaise herbe », feuilles découpées, légèrement épineuses, de consistance caoutchouteuse, petits capitules jaunes rétrécis au sommet.
Autres espèces du genre en Europe : 7, toutes en France, 2 en Suisse et 3 en Belgique. Il s’agit surtout du laiteron âpre (sonchus asper) aux feuilles fermes, luisantes, indivises, à oreillettes arrondies, contournées en hélice, et le laiteron des champs (sonchus arversis) à feuilles profondément divisées, à oreillettes arrondies, non en hélice.
Confusions possibles : avec diverses composées à fleurs jaunes toutes ligulées. Mais en général, elles sont couvertes de poils et leurs feuilles sont plus petites et moins découpées. Les laitues par contre, sont glabres mais possèdent des épines sur la nervure dorsale des feuilles. Aucune de ces plantes n’est toxique.
Utilisations alimentaires : les jeunes pousses vert clair, tendres et savoureuses font d’excellentes salades. Les feuilles développées se cuisent comme légume ou en soupe. Elles s’accommodent de toutes les manières possibles. Elles sont rarement amères. Le laiteron est l’un de nos meilleurs légumes sauvages.
Le laiteron des champs et le laiteron âpre se consomment également mais seules les jeunes pousses tendres du laiteron âpre peuvent être utilisées car ses feuilles développées sont aussi épineuses que celles d’un chardon.
Récoltes : jeunes pousses, feuilles de mars à octobre.
Habitat : champs, jardins, terrains cultivés, vagues ou brûlés, bords des allées, sur sol fertile, moyennement acide à calcaire. Très commun dans toute l’Europe.

Pour des idées recettes de lapsane et de laiteron : puisez dans les recettes du pissenlit mais utilisez de préférence des jeunes feuilles et des jeunes pousses pour éviter une trop forte amertume.

Je vous propose 5 nouvelles recettes :


Grande salade de pissenlits
Omelette de plantain
Rizotto de plantain

Cake ortie et poêlée de soles à l’ortie piquante.

Pensez à vous inscrire pour la prochaine balade : le 14 avril à 14h30.
Rendez-vous place d’Hanzinelle (monument, plaine de jeux). Balade d’environ 1 h 30 à 2 h suivie de la dégustation. Fin de la sortie : 18h (environ)
Au programme : ce que la nature nous offre en ce moment : pissenlits, orties, plantains, fleurs de prunelier.
En dégustation : terrine forestière au plantain
                             Sablés aux orties
                             Galettes roulées au pesto d’orties
                             Cake orties
                             Rizotto de plantain
                             Grande salade de pissenlits
                             Teurgoule aux fleurs de prunelier
Inscriptions avant le 11 avril s’il vous plaît.
Merci à vous et à bientôt.

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