Hypericum perforatum
FAMILLE : HYPERICECEES
Appelé aussi herbe percée, herbe aux piqûres,
herbe aux 1000 trous, chasse diable, plante du guerrier.
Description :
plante vivace, glabre, érigée,
de 25 à 60 cm de hauteur.
Tiges : cylindriques à deux lignes longitudinales
saillantes, rougeâtres, dressées et abondamment ramifiées, avec une souche
radiculaire à la base.
Feuilles :
opposées, sessiles, linéaires
à ovales, glauques dessous, criblées de nombreux points translucides, ponctuées
de noir.
Fleurs : jaunes (18 à 22 mm) en pannicules larges, 5
sépales étroits bien plus courts que les 5 pétales asymétriques ponctués de
noir qui sont les glandes à suc colorant ; étamines nombreuses en
faisceaux.
Habitat :
champs secs, bois, broussailles,
prés rocailleux, bords des routes, haies, sur sol neutre ou calcaire.
Parties
utilisées : Feuilles, sommités fleuries (juin à septembre).
Séchage en bouquets, à l’ombre
Composants :
huile essentielle, hypéricine,
résine, tanins, vit. C
Propriétés :
antiseptique, astringent,
cicatrisant, diurétique, sédatif, vermifuge, vulnéraire, anti-inflammatoire,
analgésique.
Croyances
populaires : la plante froissée dégage une odeur d’encens ; dès lors, on la
disait douée de pouvoirs protecteurs contre les esprits du mal, les sorciers et
la foudre (d’où son nom de chasse diable) ; on en pendait un bouquet à la
porte des maisons et on en donnait à respirer aux possédés ;
Une autre croyance populaire a fait le
rapprochement entre le jus rouge des fleurs et le sang des plaies de jésus
Christ.
Le jour de la Saint Jean, symbole de la
force de la lumière et de la chaleur,
période du solstice d’été, les fleurs du millepertuis rayonnent dans toute leur
splendeur ; les jeunes filles tressaient des couronnes de millepertuis et,
ainsi coiffées, dansaient autour des feux de la Saint Jean, nuit pleine de
mystères… Les rameaux trempés dans l’eau dont les fleurs fanées s’ouvraient
étaient un signe de mariage dans l’année suivante ;
En haute Autriche, les paysans mettaient du
millepertuis entre deux tranches de pain et le donnait à manger au bétail afin
de le protéger des maladies.
Ces traditions oubliées nous montrent que le
millepertuis jouissait d’une grande popularité depuis des temps anciens.
Et aujourd’hui, comment pouvons-nous
l’utiliser ?
L'huile de millepertuis :
100 g de fleurs de millepertuis
100 g de fleurs de millepertuis
200
ml d’huile
d’olive ou d’huile de lin
Mettre les fleurs dans un bocal et bien les
couvrir d’huile.
Laisser macérer 6 à 8 semaines dans un endroit
ensoleillé (rebord de la fenêtre) bocal bien fermé.
Retourner le bocal une fois semaine.
Passer l’huile rouge sombre au travers d’une
passoire fine ou d’une étamine et bien presser les fleurs pour en extraire l’huile.
Conserver dans une bouteille bien
fermée.
Cette huile se conserve au moins un an au réfrigérateur de préférence
dans une bouteille foncée.
1. En usage externe :
Cette huile a une véritable force thérapeutique : elle s’utilise en
cas d’hématomes, foulures, coups, en tant que crème dermique lorsque la peau du
visage est irritée mais aussi en tant qu’huile de friction pour combattre les
douleurs de dos, les lumbagos, la sciatique et les rhumatismes. C’est un très
bon remède en cas de brûlures, de blessures et de coups de soleil.
Pour ces différents usages, la préparation se fait avec de l’huile de
lin.
2. En cuisine : voyez les recettes ici.
Remarque : en cas d’usage externe de l’huile de millepertuis, ne pas s’exposer au soleil ! (même principe que lors de l’usage des huiles essentielles.)
Aucune plante n’est inoffensive… restons prudents et en cas de doute, d’adresser à des spécialistes : médecins, pharmaciens.
Aucune plante n’est inoffensive… restons prudents et en cas de doute, d’adresser à des spécialistes : médecins, pharmaciens.
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