jeudi 19 juillet 2018


LA BRYONE ET LA DOUCE AMERE.


LA BRYONE. Bryonia dioïca
                 Famille des cucurbitacées
                 Synonyme : navet du diable 
Description : plante vivace, grimpant à l’aide de vrilles sur la végétation environnante.



Tiges : très longues (jusqu’à 5 m), munies de vrilles opposées aux feuilles, se déroulant dès qu’elles ont trouvé un support.
Feuilles : alternes, pétiolées, à 5 -7 lobes, à nervures disposées en éventail, en cœur à la base, bordées de dents arrondies, irrégulières, molles, couvertes de poils courts et raides.
Fleurs : petites, d’un jaune verdâtre, veinées, fleurs mâles et femelles portées par des pieds différents ; fleurs mâles plus grandes, groupées au sommet des rameaux florifères allongés partant de l’aisselle des feuilles, les femelles plus petites, portées par des rameaux plus courts que les feuilles.
Floraison : mai- août.
Fruits : baies globuleuses lisses, d’un rouge mat, à  jus d’odeur peu agréable, renfermant 4-6 graines.
Partie souterraine : grosse souche cylindrique, charnue formée de la racine et de la partie souterraine de la tige, d’odeur désagréable.
Habitat : haies, lisière des forêts, broussailles, sur sol calcaire ou basique, à basse altitude.
Principaux caractères d’identification : port de liane, vrilles, baies rouges à maturité.
Autres espèces du genre en Europe : 1 en Suisse, la bryone blanche (bryonia alba) à fleurs mâles et femelles sur la même plante et à baies noires à maturité.
Confusions possibles : avant la floraison, la plante pourrait être confondue avec le houblon dont on consomme les jeunes pousses. Mais les feuilles de ce dernier sont rêches et la plante ne possède pas de vrilles. Le tamier ressemble aussi un peu à la bryone.
Toxicité : toute la plante est toxique, en particulier la racine et les fruits. La racine est violemment émétique purgative et irritante, voire  vésicante. Les fruits peuvent provoquer des troubles digestifs et nerveux parfois très graves. 15 baies seraient suffisantes pour tuer un enfant.
Composition : la racine de bryone renferme des cucurbitacines, une résine (bryrésine), des hétérosides (bryonine, bryonidine) et un alcaloïde (bryonicine).
Propriétés médicinales : la racine était employée comme diurétique, cholagogue, expectorant et à dose toxique, comme abortif. 
Mais, même de faibles doses provoquent des diarrhées. 
Pour éviter les dangers dus à son ingestion, on se contentait souvent de prendre un sirop obtenu en remplissant de miel ou de sucre une cavité creusée dans la racine. En usage externe, on s’en servait comme anti ecchymotique.
Utilisations alimentaires : les jeunes pousses sont encore parfois ramassées au printemps dans le Roussillon. On les fait cuire à l’eau pour les manger comme des asperges. Elles sont inoffensives et n’ont pas mauvais goût.

LA DOUCE- AMERE. Solanum dulcamara

                                           Famille  des solanacées.


Description : liane de 1-2 m, glabre ou couverte de poils fins, à feuilles, fleurs et fruits remarquables.

Tiges : grimpantes, s’enroulant sur la végétation environnante, arrondies, ligneuses, à écorce amère.
Feuilles : opposées, pétiolées, ovales, aiguës au sommet, entières ou divisées en 3 segments, les 2 de la base formant comme des oreillettes et le supérieur beaucoup plus grand, à nervures secondaires nettement marquées.
Fleurs : longuement pédonculées, en forme d’étoile à 5 lobes aigus, un peu renversés, violets avec chacun deux taches vertes à la base, sur lesquels tranche le jaune des étamines. Disposées en grappes irrégulières entre les feuilles et à l’extrémité des rameaux. Floraison : de juin à octobre.
Fruits : baies allongées, obtuses, d’abord vertes puis rouge luisant à maturité.
Partie souterraine : rhizome développé.
Principaux caractères d’identification : port de liane, forme des feuilles, fleurs, fruits rouge luisant.
Culture : plusieurs espèces du genre sont cultivées en particulier, la pomme de terre (solanum tuberosum) et l’aubergine (solanum melongena).
Autres espèces du genre en Europe : 6 espèces sont natives, 6 autres, originaires d’Amérique se rencontrent parfois à l’état spontané, 4 espèces poussent en France, 3 en Suisse et en Belgique. Parmi les premières, la morelle noire (solanum nigrum) est une « mauvaise herbe » très commune dans les jardins, les champs et au bord des chemins. Une autre morelle, la solanum lutea qui lui ressemble beaucoup et vit dans les mêmes lieux se rencontre assez souvent dans le midi, l’ouest et le centre de la France ainsi qu’en Suisse. Une troisième espèce, la pomme- de- Sodome (solanum sodomeum) ne pousse guère chez nous qu’en Corse ; c’est probablement la plus toxique du genre.
Confusions possibles : à priori, aucune, mais les baies rouges peuvent être tentantes pour les enfants.
Toxicité : toutes les morelles sont suspectes. Les plus dangereuses sont la pomme- de-Sodome et la douce-amère. Ce sont surtout leurs baies qui sont incriminées, grosses boules jaunes chez la première, petites et rouges à maturité chez la seconde. Leur ingestion provoque des troubles digestifs, nerveux, respiratoires et cardiaques parfois mortels. Les parties vertes de ces plantes sont également dangereuses. La morelle noire est souvent tenue pour toxique. Son feuillage cru et ses fruits verts auraient empoisonné du bétail. Par contre, les feuilles cuites et les baies mûres, noires, sucrées mais insipides, semblent inoffensives.
Composition : la plupart des espèces, sinon toutes, renferment des gluco-alcoloïdes toxiques, en particulier, de la solanine généralement accompagnée de saponocides, (ce sont ces derniers qui sont responsables de la toxicité des baies de la douce-amère), ainsi que des alcaloïdes semblables à l’atropine présents dans les graines.
Propriétés médicinales : les tiges de douce-amère sont employées comme dépuratif et diurétique mais leur abus est dangereux. La morelle noire a parfois été utilisée comme antispasmodique, analgésique et sédatif. En usage externe, avec ses feuilles, on en préparait des cataplasmes émollients.
Utilisations alimentaires : les feuilles de la morelle noire sont mangées en légume dans les régions tropicales. Les fruits mûrs ont également été consommés.



REMERCIEMENTS :
Que dire de ce superbe dimanche 15 juillet ?
Vous avez participé très nombreux à cette sortie découverte : balade courte mais agréable sous le couvert forestier frais et doux. Le soleil généreux nous a éclairé généreusement tout au long de la journée et le repas partagé fut une fête gustative !
Merci à tous… à Françoise pour le livre de cuisine des fleurs, à Anne-Marie pour sa confiture et sa liqueur de menthe, à Janique pour les glaïeuls et les glaçons, à Astrid pour le jus de pommes, à Yves pour les idées de futures promenades, à Cécile pour l’aide à la vaisselle et la distribution de nourriture aux poules, à Grégory pour son courage et sa patience et à chacun de vous qui avez contribué à la réussite de cette journée inoubliable et conviviale.
UN SEUL MOT A VOUS DIRE : MERCI
Les recettes proposées feront l’objet du prochain article, comme promis !!

Vous pouvez revoir le menu ci-dessous.
                                                          MENU 15/07/2018

APERO et ses TAPAS
      galettes de consoude
      Tapenade noire aux câpres d'ail des ours
      Tapenade verte à la tanaisie
      Roulade d'omelette à la berce
      Petite soupe fraîche courgette yaourt menthe
      Toast de houmous à l'épiaire et poivron mariné
      Rillettes de sardines menthe et coriandre

ENTREES
      Tarte chèvre et chénopode
      Pounti comme en Auvergne
      Salade de foies de volaille aux groseilles

PLATS
      Poitrine de veau farcie aux légumes et herbes aromatiques
      Saumon caramélisé au gingembre et sirop de bouleau
      Poulet au tilleul
      Crumble primavera
      Salade de jardin
      Salade de boulgour aux courgettes et chorizo
      Pommes de terre en robe des champs et tartinade aux feuilles de marguerite
      Taboulé au quinoa
DESSERTS
                              .     Tiramisu de groseilles
      Tarte meringuée à la rhubarbe
      Glace à la rhubarbe et fleurs de sureau
      Mousse de fruits rouges au mascarpone
      Blanc manger aux amandes – coco et reine des prés
      Clafoutis aux cerises



CAFE OU THES DIVERS accompagné de madeleines aux fleurs de sureau et ou sablés au tilleul


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