La violette odorante, viola odorata
Famille des violacées.
Description :
petite plante de 5 à 15 cm, légèrement velue, remarquable par ses jolies fleurs
odorantes, formant des colonies plus ou moins étendues.
Tige : stolons
développés, ordinairement stériles, tiges florales minces, acaules.
Feuilles :
munies d’un long pétiole, largement ovales ou réniformes, obtuses au sommet, en
cœur, à la base crénelée, vert sombre, stipules ovales, aigus et bordés de
franges courtes.
Fleurs :
caractéristiques, à 5 pétales violet intense ou blancs, dont les deux latéraux
sont rapprochés de l’intérieur, munis d’un éperon à la base. Généralement
odorantes, contrairement à celles d’autres espèces stériles. De petites fleurs
verdâtres cachées sous les feuilles se développent tardivement et sans
s’ouvrir, assurent la formation de graines.
Floraison : mars à juin
Fruits :
capsules contenant de nombreuses graines.
Partie souterraine : tiges souterraines écailleuses portant de fines racines densément
fasciculées.
Principaux caractères d’identification :
Habitat (bois, haies) forme des
feuilles, aspect et odeur des fleurs.
Culture : la
violette odorante est cultivée pour la beauté et le parfum de ses fleurs.
(violettes de Toulouse)
Autres espèces du genre : 19 en France, 22 en Suisse et 15 en Belgique.
D’après la forme des fleurs, on
différencie le genre en violettes (dont fait partie l’espèce décrite) et en
pensées.
Confusions possibles : avec d’autres violettes à feuilles en forme de cœur. Les feuilles de la
raiponce en épi, avant l’apparition des fleurs, pourraient être confondues avec
celles d’une violette mais elles sont glabres, vert clair et souvent tachetées
de noir au centre. Une confusion avec d’autres violettes serait sans danger car
aucune n’est toxique ; la plupart sont comestibles.
Seule la pensée sauvage (viola tricolor) devrait être évitée à haute dose car
son usage excessif comme dépuratif, diurétique, diaphorique ou expectorant peut
provoquer des éruptions cutanées. Sa saveur pharmaceutique prononcée (odeur de
salicylate de méthyle) la fera éviter.
Les pensées et violettes
montagnardes dont certaines espèces sont rares sont à cueillir avec parcimonie.
Utilisations alimentaires :
Les feuilles de violettes sont
tendres et mucilagineuses. Elles peuvent être ajoutées crues aux salades ou
cuites de diverses façons.
Les fleurs décorent très joliment
les salades et parfument les desserts ; on peut en préparer des confitures
odorantes comme on le fait avec des pétales de roses. Elles sont confites au
sucre et colorées artificiellement pour la décoration des pâtisseries.
La plupart des feuilles de
violettes peuvent servir aux usages décrits pour la violette odorante mais les
fleurs manquent du parfum suave de cette violette (viola odorata).
Retrouvez quelques recettes ici.
Composition :
Les feuilles sont extrêmement
riches en provitamines A et en vitamines C. Elles renferment également des sels
minéraux et une importante proportion de mucilage. Les fleurs également.
Propriétés médicinales :
Feuilles et fleurs sont
émollientes et expectorantes. Rhizome et racines sont expectorants et se montre
émétiques à forte dose du fait de leur teneur en violine, substance proche de
l’émétine de l’ipéca.
La prochaine plante abordée sera LA MAUVE.
Petit rappel : pour trouver les dates des prochaines balades, cliquez
sur l’onglet « actualités »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire