LES
CORNOUILLERS.
Un
toxique et un comestible : qui sont-ils ?
Commençons
par le toxique.
Famille des cornacées
Description : arbrisseau de 1-4 mètres à jeunes rameaux
rougeâtres et à feuilles rougissant dès la fin de l’été.
Tiges : portant des rameux opposés, droits, effilés.
Feuilles : opposées, brièvement pétiolées, ovales,
elliptiques, brusquement terminées en pointe au sommet, entières, à nervure
principale arquée et convergeant au sommet. Elles sont de couleur vert pâle et
couvertes de courts poils en-dessous.
Fleurs : petites, blanches, à 4 pétales lancéolés très étalés et 4 étamines dressées. Réunies en corymbes rameux, denses à l’extrémité des rameaux.
Floraison : mai, juin
Fruits : petits, (5 mm de diamètre), globuleux, noirs à
pulpe vert clair, amers, mûrs en septembre, octobre.
Principaux
caractères d’identification : rameaux opposés rougeâtres, feuilles opposées
à nervures arquées, fruits noirs en corymbes.
Autres
espèces du genre en Europe : 2 dont 1 en France, Suisse et Belgique.
Le cornouiller mâle (cornus mas) à fruits
comestibles (nous le décrivons dans les comestibles)
Le cornouiller blanc (cornus alba) qui est originaire
de Mandchourie, de Sibérie et de Corée. Il est cultivé depuis 1741. Ses
branches d’un beau pourpre rosé sont très visibles en hiver en font un arbuste
décoratif de choix et ses fruits blanchâtres sont très jolis en automne. Il est
toxique, comme le cornouiller sanguin.
Confusions
possibles : aucune.
Toxicité : la pulpe des fruits du cornouiller noir est
grasse et amère. Elle ressemble, par sa couleur et par sa texture, mais pas par
son goût, à la pulpe de l’avocat. Crue, elle est émétique et peut provoquer des
troubles gastriques.
Composition : la pulpe renferme de 17 à 20% d’une huile
grasse que l’on a utilisée pour l’éclairage et la fabrication de savon.
Le second cornouiller est comestible :
2.
Le cornouiller mâle. Cornus mas
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