LE BOUILLON
BLANC ou MOLENE
Verbascum thapsus
Famille : scrofulariacées
Noms
communs : cierge de Notre Dame, herbe de Saint Fiacre, fleur de grand
chandelier, queue de loup, oreille de Saint Cloud, bonhomme, blanc-de-mai.
Description : plante bisannuelle atteignant 1,50 m à 2 m
de hauteur, douce, à poils laineux, blanc grisâtre.
Tige : unique, dressée.
Feuilles : grandes, épaisses, blanchâtres, cotonneuses
et crénelées. Feuilles basales elliptiques à oblongues, émoussées, dentées ou
entières, à pétiole étroit ailé, feuilles supérieures plus petites à la base,
leur base atteignant presque la feuille précédente.
Fleurs : jaunes pâles, 12 à 35 mm, en épis dense
laineux, parfois ramifiés à la base, 5 étamines avec des poils blancs sur les
filets, les antérieures sont glabres ou presque.
Floraison : juin à novembre.
Habitat : haies, terrains vagues, broussailles, bord
des routes, prés rocailleux, sur sol calcaire ou graveleux, rocailleux, sec.
Récolte : les fleurs en juillet, août. Les feuilles,
un peu avant la floraison.
Culture : cultivé fréquemment dans les jardins, peu
exigeant sur la nature du sol, aime les endroits ensoleillés.
Principaux
caractères d'identification : plante laineuse, grisâtre en forme de cierge.
Autres
espèces du genre en Europe : plus de 250 espèces et nombreux hybrides. Nombreuses espèces des régions
méditerranéennes. 6 espèces en Belgique.
Composition : caroténoïde dans les fleurs, feuilles et
fleurs riches en mucilages et tanins. Elles fabriquent également des
flavonoïdes : espéridoside, verbascocide, iridoïdes ou hétérosides et des
saponocides, elles contiennent huile essentielle, mucilage, matière colorante,
sucre, acides gras libres.
Propriétés
médicinales : béchique,
pectoral, émollient, diurétique, sudorifique, légèrement narcotique.
Toxicité : les saponosides peuvent être toxiques ;
il est important de bien respecter les quantités indiquées pour réaliser les
recettes.
Utilisations : le bouillon blanc s'emploie surtout sous
forme de spécialités pharmaceutiques, en allothérapie et sous forme d'infusé en
tisane. Il combat le rhume opiniâtre et provoque la miction, calme les douleurs
intestinales en agissant comme émollient.
Outre les utilisations de plantes qui
guérissent, je ne connais pas de recette alimentaire mais l'utilisation de
cette plante peut être utile pour prévenir les problèmes respiratoires (toux,
maux de gorge).
Ne pas dépasser les doses indiquées car la plante contient des saponosides.
Je n'ai pas trouvé de vraie recette de cuisine par contre le bouillon blanc se prête bien aux tisanes et infusions. (dans le chapitre POUR AMELIORER LA RESPIRATION.)
Ne pas dépasser les doses indiquées car la plante contient des saponosides.
Je n'ai pas trouvé de vraie recette de cuisine par contre le bouillon blanc se prête bien aux tisanes et infusions. (dans le chapitre POUR AMELIORER LA RESPIRATION.)
LA PROCHAINE PARUTION, nous repartons pour une sortie virtuelle : nous redécouvrirons une
quinzaine de plantes mais je cogite encore pour imaginer la façon de vous
présenter tout ça. C'est une manière de m'occuper durant ce confinement,
de faire fonctionner l'imagination et de maintenir les connaissances.
A très bientôt donc et courage à vous tous.
Les réponses de notre petit jeu de l'article précédent :
1. L'ortie
2.La consoude
3.Le pétasite
4.Le prunellier
5.Le gratteron.
Ouf, tout le monde avait reconnu !
A très bientôt pour un autre petit jeu !
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