1. LE
CHÉNOPODE BLANC : chenopodium album
Noms communs : ansérine blanche, épinard
sauvage, chou gras, chou farineux, blé blanc, herbe aux vendanges ;
FAMILLE :
chénopodiacées.
Description :
mauvaise herbe annuelle de
20 cm à 1m, très prolifique et souvent envahissante.
Son
milieu : pelouses,
prairies sèches, bords de chemins, potager, décombres.
Tiges : dressées, très rameuses, striées dans leur
longueur de bandes alternativement blanchâtres et vertes.
Feuilles : alternes, pétiolées, les inférieures et les
moyennes plus ou moins en forme de patte d’oie (d’où le nom de la plante, du
grec "chên" qui signifie oie et "podium" signifiant
patte), aiguës au sommet. Les feuilles supérieures sont plus allongées, souvent
entières, toutes un peu charnues, vert foncé au-dessus et blanchâtres en
dessous, recouvertes d’une couche farineuse ; au lavage, cette farine se
dépose sur les parois du récipient.
Fleurs : très petites, verdâtres, formant une grappe
étirée au sommet de la tige.
Floraison : juillet à octobre.
Fruits :
membraneux et
nombreux ; ils renferment une graine noire luisante, d’un peu plus d’un
millimètre de diamètre.
Partie
souterraine : racine
principale robuste et, avec le temps, difficile à arracher.
Principaux
caractères d’identification : l’habitat (jardins, décombres), la forme des feuilles et la couche
farineuse au revers des feuilles.
Autres
espèces du genre en Europe : 22 dont 17 en France, 13 en Suisse et 11 en Belgique dont le chénopode
Bon Henri décrit plus loin.
Confusions
possibles : avec
d’autres chénopodes ou des arroches. Ces confusions seraient sans danger car
toutes ces plantes peuvent être consommées.
Utilisations
alimentaires : les
feuilles du chénopode blanc possèdent, crues ou cuites, une saveur délicate
rappelant, en plus fin, celle de l’épinard qui appartient à la même famille.
C’est une très bonne plante de base pour la salade et un excellent légume cuit
tout simplement à la vapeur pour mieux en conserver le goût. Tout ce qui se
prépare avec des épinards peut se préparer avec cette plante à la saveur
délicate.
Composition : le chénopode blanc est très riche en protéines
complètes, en vitamines A et C, et en calcium. Il renferme aussi des vitamines
B, du phosphore, du fer, des saponines et de l’acide oxalique.
Propriétés
médicinales : la
plante est sédative et rafraîchissante, légèrement laxative et très nutritive.
Toxicité : tout comme chez l’épinard, les oxalates
solubles des chénopodes se montrent irritants et il faudra éviter de les
consommer en excès. On peut aussi les faire cuire dans plusieurs eaux. Les
malades rénaux, hépatiques, arthritiques ou lithiasiques, ainsi que les
goutteux s’en méfieront. Il en est de même pour tous les chénopodes.
Remarque : on vend, depuis quelques années dans le
commerce, les graines de quinoa (chenopodium quinoa), un cousin de notre
plante, originaire des Andes, qui était l’une des céréales les plus importantes
des Incas. Avant que l’on ne mette au point des variétés sans saponines, il
était nécessaire de cuire ces graines dans deux eaux.
2. LE
CHÉNOPODE BON HENRI
Plante montagnarde appelée épinard sauvage,
abondante en altitude, même élevée où elle forme des touffes conséquentes. De
longs épis élevés permettent de la repérer.
Description :
touffe de grandes feuilles
hastées, deux oreillettes dirigées vers le bas, d’un beau vert foncé, la
face inférieure est couverte de poudre farineuse.
Tiges :
dressées, souples, et peu
rameuses ;
Fleurs : petites, verdâtres, en épis, leur couleur vire
au rouge, au brun ;
Fruits : contenant une graine brune ;
Souche : épaisse
Confusions
possibles : aucune
quand les épis floraux sont développés. L’importance de la touffe et la bonne
tenue des feuilles permettent de le distinguer des autres chénopodes et de
l’arroche. La confusion serait sans danger car tous sont comestibles.
Récolte : de juin à septembre. Cueillir seulement
quelques pousses sur chaque plante afin de la préserver.
En
cuisine : les
feuilles se préparent comme celles des épinards. Les jeunes feuilles se mangent
crues en salades ou en omelette. Les feuilles plus âgées sont blanchies puis
préparées en purée ou en gratin. Les inflorescences jeunes seront cuites à la
vapeur ou pongées dans uns pâte à beignets épaisse.
Composition,
propriétés et toxicité sont semblables pour les divers chénopodes.
1 commentaire:
Les animaux tel les poules peuvent elles le consommer ??
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