Famille
des euphorbiacées
Noms
communs : euphorbe réveil matin
Description :
mauvaise herbe annuelle de
10-50 cm, presque glabre, contenant un latex blanc.
Tige : généralement unique, dressée, épaisse,
rougeâtre.
Feuilles : quelques unes le long de la tige, alternes,
les autres réunies à la base de l’inflorescence, arrondies au sommet, bordées
de petites dents dans leur moitié supérieure.
Fleurs : très petites, verdâtres, les mâles et les
femelles réunies dans un petit involucre en forme de calice avec 4 glandes
arrondies et 4 étamines entourant l’ovaire globuleux penché au sommet d’un long
pédicelle, groupées en une large ombelle à 5 rayons divisés chacun en 3 puis en
2.
Floraison : avril- novembre ;
Fruits : capsules glabres et lisses à 3 valves.
Principaux
caractères d’identification : latex blanc, habitat, tige rougeâtre, division de l’inflorescence,
aspect de la fleur.
Culture : plusieurs euphorbes exotiques dont la poinsettia
(euphorbia pulchérima appelée aussi rose de noël) sont cultivées comme plantes
d’intérieur.
Autres
espèces en Europe : 104 dont 47 en France, 19 en Suisse et 13 en Belgique.
Toutes les euphorbes sont toxiques. Leur taille
varie de 3 cm à plus d’un mètre et se rencontrent dans des habitats variés.
Confusions
possibles : éventuellement avec d’autres plantes à latex blanc comme les astéracées
genre crépis, laitues sauvages mais c’est peu probable car leur aspect est tout
à fait différent.
Toxicité :
toutes les espèces renferment
un latex âcre et caustique. Elles sont émétiques et cathartiques et peuvent
déclencher de graves irritations, parfois accompagnées de troubles hépatiques,
nerveux et cardiovasculaires. Quelques cas mortels se seraient même produits.
Au contact de la peau, le latex peut provoquer des dermites et s’il atteint les
yeux, des complications sont à craindre.
Habitat : terrains labourés ou vagues, terrains cultivés
et jardins, parfois le long des routes. L’euphorbe petit cyprès à feuilles
linéaires se rencontre dans les prés, rochés, broussailles, terrains vagues sur
calcaire.
L’euphorbe des bois, vivace, rhizomateuse,
souvent teintée de rouge forme de grandes colonies. Elle se rencontre dans les bois clairs, clairières, cépées, sur sol
humide, neutre ou moyennement acide.
Composition :
le latex vésicant contient de
l’euphorbone qui serait responsable de la toxicité. La plante fraîche écrasée
avec une poignée de feuilles laisse apparaître des vésicules remplies de
sérosités et de pus. Le suc qui s’écoule de la tige cassée a été utilisé contre
les verrues.
Famille
des liliacées
Noms
communs : herbe aux panaris, muguet anguleux.
Description :
jolie plante vivace de 20-50
cm, glabre, à port élégant.
Tige :
simple, dressée, anguleuse,
nue vers le bas, recourbée et densément feuillée vers le haut.
Feuilles :
alternes, redressées,
disposées sur deux rangs, sessiles, largement ovales, parcourues de nervures
parallèles convergeant au sommet, ressemblant un peu à celles du muguet (qui
appartient à la même famille.)
Fleurs :
assez grandes, blanc verdâtre,
en forme de tube cylindrique un peu élargi au sommet, à 6 lobes triangulaires,
dégageant un léger et agréable parfum. Solitaires ou par deux, pendant à
l’extrémité de courts pédoncules partant de l’aisselle des feuilles.
Fruits :
baies globuleuses de la taille
d’un pois, d’un noir bleuâtre, qui contient 4 ou 5 graines.
Partie
souterraine : rhizome renflé, charnu, fibreux ;
Principaux
caractères d’identification : longue tige unique, portant de nombreuses feuilles ressemblant à celles
du muguet.
Culture : quelques espèces sont cultivées pour
l’ornementation.
Autres
espèces du genre en Europe : 4 dont 2 en France, en Suisse et en Belgique.
Polygonatum multiflorum : sceau de Salomon
multiflore (lieux boisés, broussailles sur sol calcaire) qui porte plusieurs
fleurs blanches avec une pointe verte, les inférieures groupées par 2-6, les
supérieures par paires ou solitaires. Baies noir bleuté.
Polygonatum verticillatum : sceau de Salomon
verticillé : feuilles surtout verticillées par 3-8, fleurs en cloche,
solitaires ou par 2-3, baies d’abord rouges puis noir pourpré. Bois, broussailles,
rochers en région de collines ou de montagnes.
Confusions
possibles : aucune
Toxicité :
le rhizome des différentes
espèces est très irritant. Les fruits peuvent provoquer des troubles digestifs
et cardiaques parfois graves.
Utilisations
alimentaires : les jeunes pousses étaient occasionnellement mangées comme des asperges
mais cette pratique est à déconseiller car la plante n’est pas toujours
fréquente.
Composition :
le sceau de Salomon renferme
des raphides d’oxalate de calcium, extrêmement irritants. La plante est riche
en saponocides toxiques, en particulier les fruits, du mucilage et du tanin.
Propriétés
médicinales : le rhizome était employé en usage externe comme anti -ecchymotique :
il s’utilisait en emplâtre sur les cors et durillons des pieds qui se trouvent
ramollis et plus facile à tailler ou à extirper. Faire un cataplasme de rhizome
cuit et réduit en pâte.
Ce cataplasme peut s’appliquer sur un panaris
ou un abcès pour aider au mûrissement. Cette pratique explique un de ses noms
communs : herbe aux panaris.
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