LE RUMEX
CREPU. Rumex crispus
FAMILLE :
polygonacées.
Description : grande plante vivace de 50- 120 cm, glabre
dans toutes ses parties, poussant souvent en groupe.
Tige : dressée, rameuse, feuillée jusqu'en haut.
Feuilles : les inférieures réunies en touffe, ovales,
les moyennes oblongues, lancéolées, les supérieures allongées. Aiguës au
sommet, fortement ondulées sur les bords, un peu épaisses, d'un beau vert
foncé, munies d'un pétiole plan sur le dessus, se raccourcissant
progressivement vers le haut de la tige. Nervure centrale et pétioles striés.
Fleurs : très petites, à sépales verdâtres, dénuées
de corolle, réunies en longues grappes dressées.
Floraison : juillet- août.
Fruits : tétraédriques, à angles vifs, entourés des
sépales agrandis en forme de cœur renversé.
Partie
souterraine : racine
principale développée, très profonde, charnue, jaune intérieurement.
Principaux
caractères d'identification : feuilles allongées et fortement ondulées, les inférieures réunies en
touffe. Comme il est préférable de récolter la plante lorsqu'elle est jeune, il
faudra apprendre à l'identifier à ses seules feuilles.
Culture : la patience (rumex patientia) était
autrefois cultivée pour ses feuilles dans les potagers sous le nom d'oseille
épinard ».
Autres
espèces du genre en Europe : 49 dont 18 en France, 15 en Suisse et 14 en Belgique.
Confusions
possibles : avec les
autres rumex dont les feuilles ne sont pas acides. Les oseilles, déjà décrites
dans ce blog, s'en distinguent par leur acidité caractéristique. Tous les rumex
ont un port semblable. Le rumex crépu s'identifie assez facilement à ses
feuilles allongées et fortement ondulées. Les principales espèces rencontrées
dans nos régions sont les rumex sanguineus, conglomératus, hydrolapatum,
obtusifolius, maritimus, palustris, patientia. Les feuilles des rumex sont très
amères et astringentes. Une confusion serait sans danger car aucune de ces
plantes n'est toxique.
Utilisations
alimentaires : lorsqu'elles
sont très jeunes, encore enroulées, les feuilles du rumex crépu peuvent être
ajoutées crues aux salades. Mais elles sont extrêmement mucilagineuses. Plus
tard, il sera préférable de les faire cuire et même bouillir dans une ou deux
eaux si leur astringence et leur amertume sont devenues trop prononcées. Après
ce traitement, on peut les accommoder de diverses manières. Elles gardent assez
de saveur pour pouvoir être considérées comme un excellent légume sauvage.
Je vous livre ici quelques recettes.
Les
feuilles du « rumex patientia » ont été cultivées dans les potagers
comme légume vivace et employées comme l'épinard. Quant aux autres espèces, il
est indispensable de faire bouillir les feuilles dans plusieurs eaux pour en
éliminer le tanin qui les rend fortement amères et astringentes.
Composition : les feuilles du rumex sont extrêmement
riches en provitamine A et en vit. C. Elles ont une teneur importante en
protéines complètes, en vit. B1, B2 et en sels minéraux. Elles renferment aussi
du mucilage (surtout lorsqu'elles sont jeunes), du tanin et de l'acide oxalique
Propriétés
médicinales : les
feuilles sont à la fois adoucissantes et astringentes. La racine, riche en fer,
est parfois employée comme antianémique (elles augmentent le taux
d'hémoglobine), pulvérisée et prise en cachets car elle est très amère. Elle
est également dépurative, astringente (du fait de son tanin) et tonique.
En usage externe,
on s'en servait, écrasée, comme cicatrisant sur les plaies et les ulcères.
Tous les rumex
sont riches en tanin et essentiellement astringents.
Toxicité : les oxalates solubles formés à partir de
l'acide oxalique sont irritants. Une cuisson à l'eau permet de les éliminer en
grande partie.
REMERCIEMENTS.
A la découverte de
l'énergie des arbres, Yves nous a ouvert les yeux sur ces « géants aux
pieds d'argile ». Bien observer et se concentrer pour ressentir la force
ou la faiblesse des arbres ; c'était interpellant et très
intéressant ! Nous ne regarderons plus ces végétaux avec le même
regard ! Merci à Yves pour ce partage !
Après cette
découverte, nous avons partagé des saveurs de saison en dégustant :
- Un pain de viande au lierre terrestre
- Une soupe de mouron des oiseaux
- Un risotto au lierre terrestre
- Un gratin d'égopode
- Un gâteau tilleul citron
- Une teurgoule au parfum de fleurs de sureau
- Un chocolat à la menthe
- Des cerises églantines
- Des biscuits ménigoute.
Certaines recettes
se retrouvent déjà sur le blog ; les autres, vous les retrouverez d'ici
une quinzaine de jours.
Ambiance de
partage, de bonne humeur et de détente grâce au soleil et au sourire de chacun
de vous. UN SEUL MOT : MERCI !
Prochaines
sorties :
Le 14
juillet : balade repas : déjà complet !
Le 25 août :
petits fruits des haies et provisions pour les jours d'hiver.
Rendez-vous : rue de
la gare d'Oret, 47 à Hanzinelle à 14 h .
Inscription obligatoire au plus
tard le 21 août.
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