LIONDENT
D'AUTOMNE.
Leontodon autumnalis
Famille : astéracées
Description : plante vivace de 10-50 cm, à feuilles en
rosette, ressemblant superficiellement au pissenlit.
Tige : unique, dressée, simple ou rameuse, glabre,
presque démunie de feuilles.
Feuilles : feuilles de la base allongées, dentées ou
profondément divisées en lobes aigus, glabres. Les supérieures petites,
linéaires, entières.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Groupées en
capitules portés par un pédoncule légèrement élargi au sommet.
Floraison : juillet- octobre.
Fruits : akènes allongés, rugueux, surmontés d'une
aigrette de soies plumeuses d'un blanc rougeâtre, disposées sur un seul rang.
Partie
souterraine : tige
souterraine courte portant généralement plusieurs tiges florifères.
Principaux
caractères d'identification : feuilles en rosette basale, tige rameuse, capitules jaunes, aigrettes
plumeuses. Si on désire ramasser les feuilles avant le développement de la
tige, les seuls guides sont leur aspect (lobes aigus) et leur caractère glabre
ce qui n'est pas toujours suffisant.
Autres
espèces du genre en Europe : 26 dont 5 en France, 6 en Suisse et 3 en Belgique. La plupart sinon
toutes, sont également comestibles.
Confusions
possibles : avec les
espèces voisines, dont le liondent d'automne se distingue par sa tige souvent
rameuse. Chez les autres liondents, elle est simple et ne porte qu'un capitule.
Il est possible de confondre cette plante avec d'autres composées, surtout
avant le développement de la tige. La combinaison tige rameuse, feuilles
glabres à lobes aigus, aigrettes plumeuses limitera les confusions. Elles
seraient d'ailleurs sans danger car toutes les composées du « type
pissenlit » à fleurs toutes ligulées sont comestibles.
Utilisations
alimentaires : les
jeunes feuilles du liondent font de bonnes salades et peuvent être consommées
cuites, comme légumes. Leur saveur est agréable.
Cueillette : feuilles, de l'automne au printemps. Il est
préférable de ramasser les feuilles lorsqu'elles sont encore en rosettes, avant
le développement de la hampe florale.
Habitat : prairies, pâturages, champs.
Presque toute la France, rare dans la région méditerranéenne, Suisse, Belgique,
ouest, centre et nord de l'Europe.
PICRIDIE.
Reichardia
picroides
Famille : astéracées.
Description : plante annuelle de 10-40 cm, glabre, d'un
vert bleuté, à feuilles inférieures en rosette, ressemblant un peu au
pissenlit.
Tiges : dressées, rameuses, longuement nues vers le
haut.
Feuilles : en rosette à la base, allongées, à lobes
épars, aigus. Feuilles supérieures entières ou dentées embrassant la tige par
de larges oreillettes arrondies, entières ou dentées. Glabres, un peu
caoutchouteuses au toucher et charnues, d'un vert bleuté.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Réunies en
capitules solitaires à l'extrémité d'un pédoncule renflé en coupe au sommet,
persistant jusqu'à l'année suivante.
Floraison : avril-juillet.
Fruits : akènes couverts de tubercules saillants,
surmontés d'une aigrette de soies nombreuses.
Partie
souterraine : racine
pivotante développée.
Principaux
caractères d'identification : répartition géographique (sud-est de la France), couleur et toucher des
feuilles, pédoncules des plantes de l'année précédente persistant au printemps.
Les nouvelles plantes poussent généralement à proximité des anciennes.
Culture : la picridie était autrefois cultivée comme
salade en France et en Italie.
Autres espèces du genre en Europe :
aucune.
Confusions
possibles : la picridie
ressemble à d'autres plantes proches du pissenlit, surtout au stade de la
rosette, mais ses feuilles sont glabres, un peu charnues et caoutchouteuses au
toucher, d'un vert bleuté, et la présence éventuelle des pédoncules secs des
plantes de l'année précédente devraient éviter toute confusion.
Le laiteron
maraîcher a des feuilles de couleur et de toucher semblables, mais plus grandes
et plus découpées et les plantes de l'année précédente ne persistent pas.
Utilisations
alimentaires : les
feuilles de la picridie forment une des meilleures salades sauvages. Elles sont
tendres, croquantes, totalement dénuées d'amertume et leur saveur est
délicieuse. Il serait dommage de les faire cuire tellement elles sont bonnes
crues.
Cueillette : feuilles de mars à juin.
Il est préférable
de ramasser les feuilles lorsqu'elles sont encore toutes en rosette, avant le
développement de la hampe florale. Elles sont toujours très bonnes après, mais
plus ardues à ramasser.
Habitat : champs, bords des chemins, lieux pierreux.
Sud-est de la France et région méditerranéenne.
QUELQUES
NOUVELLES RECETTES.
Pudding aux
feuilles et aux fleurs de pissenlits.
Bûche au
coquelicot.
Gratin
d'aegopode
RAPPEL DES
SORTIES :
Dimanche 16 juin à 14 h (attention,
l'heure est modifiée) place d'Hanzinelle.
Le
dimanche 14 juillet à partir de 10 h journée balade et repas !
2 commentaires:
Il serait intéressant de bien distinguer le Léontodon d'automne de la PORCELLE ENRACINÉE qui elle est toxique
Se trouve à Sétif en Algérie fleurie en ce moment au mois de mai 2022 signe Youcef Haddad
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