mardi 11 juin 2019

LIONDENT D'AUTOMNE ET PICRIDIE

LIONDENT D'AUTOMNE.
                                                           Leontodon autumnalis
                                                           Famille : astéracées

Description : plante vivace de 10-50 cm, à feuilles en rosette, ressemblant superficiellement au pissenlit.

Tige : unique, dressée, simple ou rameuse, glabre, presque démunie de feuilles.
Feuilles : feuilles de la base allongées, dentées ou profondément divisées en lobes aigus, glabres. Les supérieures petites, linéaires, entières.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Groupées en capitules portés par un pédoncule légèrement élargi au sommet.
Floraison : juillet- octobre.
Fruits : akènes allongés, rugueux, surmontés d'une aigrette de soies plumeuses d'un blanc rougeâtre, disposées sur un seul rang.
Partie souterraine : tige souterraine courte portant généralement plusieurs tiges florifères.
Principaux caractères d'identification : feuilles en rosette basale, tige rameuse, capitules jaunes, aigrettes plumeuses. Si on désire ramasser les feuilles avant le développement de la tige, les seuls guides sont leur aspect (lobes aigus) et leur caractère glabre ce qui n'est pas toujours suffisant.
Autres espèces du genre en Europe : 26 dont 5 en France, 6 en Suisse et 3 en Belgique. La plupart sinon toutes, sont également comestibles.
Confusions possibles : avec les espèces voisines, dont le liondent d'automne se distingue par sa tige souvent rameuse. Chez les autres liondents, elle est simple et ne porte qu'un capitule. Il est possible de confondre cette plante avec d'autres composées, surtout avant le développement de la tige. La combinaison tige rameuse, feuilles glabres à lobes aigus, aigrettes plumeuses limitera les confusions. Elles seraient d'ailleurs sans danger car toutes les composées du « type pissenlit » à fleurs toutes ligulées sont comestibles.
Utilisations alimentaires : les jeunes feuilles du liondent font de bonnes salades et peuvent être consommées cuites, comme légumes. Leur saveur est agréable.
Cueillette : feuilles, de l'automne au printemps. Il est préférable de ramasser les feuilles lorsqu'elles sont encore en rosettes, avant le développement de la hampe florale.
Habitat : prairies, pâturages, champs. Presque toute la France, rare dans la région méditerranéenne, Suisse, Belgique, ouest, centre et nord de l'Europe.


PICRIDIE.
                                Reichardia picroides
                                Famille : astéracées.
                              
Description : plante annuelle de 10-40 cm, glabre, d'un vert bleuté, à feuilles inférieures en rosette, ressemblant un peu au pissenlit.

Tiges : dressées, rameuses, longuement nues vers le haut.
Feuilles : en rosette à la base, allongées, à lobes épars, aigus. Feuilles supérieures entières ou dentées embrassant la tige par de larges oreillettes arrondies, entières ou dentées. Glabres, un peu caoutchouteuses au toucher et charnues, d'un vert bleuté.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Réunies en capitules solitaires à l'extrémité d'un pédoncule renflé en coupe au sommet, persistant jusqu'à l'année suivante.
Floraison : avril-juillet.
Fruits : akènes couverts de tubercules saillants, surmontés d'une aigrette de soies nombreuses.
Partie souterraine : racine pivotante développée.
Principaux caractères d'identification : répartition géographique (sud-est de la France), couleur et toucher des feuilles, pédoncules des plantes de l'année précédente persistant au printemps. Les nouvelles plantes poussent généralement à proximité des anciennes.
Culture : la picridie était autrefois cultivée comme salade en France et en Italie.
 Autres espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions possibles : la picridie ressemble à d'autres plantes proches du pissenlit, surtout au stade de la rosette, mais ses feuilles sont glabres, un peu charnues et caoutchouteuses au toucher, d'un vert bleuté, et la présence éventuelle des pédoncules secs des plantes de l'année précédente devraient éviter toute confusion.
Le laiteron maraîcher a des feuilles de couleur et de toucher semblables, mais plus grandes et plus découpées et les plantes de l'année précédente ne persistent pas.
Utilisations alimentaires : les feuilles de la picridie forment une des meilleures salades sauvages. Elles sont tendres, croquantes, totalement dénuées d'amertume et leur saveur est délicieuse. Il serait dommage de les faire cuire tellement elles sont bonnes crues.
Cueillette : feuilles de mars à juin.
Il est préférable de ramasser les feuilles lorsqu'elles sont encore toutes en rosette, avant le développement de la hampe florale. Elles sont toujours très bonnes après, mais plus ardues à ramasser.
Habitat : champs, bords des chemins, lieux pierreux. Sud-est de la France et région méditerranéenne.

QUELQUES NOUVELLES RECETTES.
Pudding aux feuilles et aux fleurs de pissenlits.
Bûche au coquelicot.
Gratin d'aegopode


RAPPEL DES SORTIES :

Dimanche 16 juin à 14 h (attention, l'heure est modifiée) place d'Hanzinelle.
Le dimanche 14 juillet à partir de 10 h journée balade et repas !

2 commentaires:

Arthurbg a dit…

Il serait intéressant de bien distinguer le Léontodon d'automne de la PORCELLE ENRACINÉE qui elle est toxique

Anonyme a dit…

Se trouve à Sétif en Algérie fleurie en ce moment au mois de mai 2022 signe Youcef Haddad