vendredi 4 décembre 2020

LE GENEVRIER

 Genévrier commun juniperus communis

                                   Famille : cupressacées

                                   Noms communs : genièvre, petron, pétrot ;

Description : arbuste ou arbrisseau atteignant 4 à 6 mètres, à port en fuseau ou couché sur le sol (espèces de montagnes).



Tronc : écorce s'exfoliant en longues lanières.

Feuilles : aiguilles piquantes marquées sur leur face supérieure d'une large bande blanchâtre, verticillées par 3

Fleurs : minuscules, mâles et femelles sur des pieds différents

Cônes : (sur les arbres femelles) globuleux, 5-7mm de diamètre, charnus, d'abord verts puis noirs à maturité, recouverts d'une pruine qui les fait paraître bleus, très aromatiques, formés par les bractées des fleurs femelles devenues charnues, on les appelle communément, mais par erreur, des « baies ». Leur maturation exige 2 ans.

Principaux caractères d'identification : port caractéristique, aiguilles piquantes à 1 bande blanche, cônes charnus bleus.

Habitat : surtout sur sol calcaire, landes, broussailles, bois clairs. 

Culture : de nombreuses espèces de genévrier, souvent exotiques sont plantés pour l'ornementation.

Récolte : jeunes pousses en avril-mai, cônes toute l'année. Les pousses doivent encore être tendres car elles piquent rapidement. Les cônes sont difficiles à ramasser un à un à cause des aiguilles acérées ; il est moins douloureux de battre les rameaux au-dessus d'une toile ou d'un récipient

Autres espèces du genre en Europe : 8 dont 5 en France, 2 en Suisse et 1 en Belgique.

Confusions possibles : avec le genévrier cade (juniperus oxycedrus) dont les cônes brun-rougeâtres sont également comestibles. Il pousse dans le midi méditerranéen.

Les 3 espèces suivantes sont toxiques :

genévrier de Phénicie (juniperus phoenicea) (midi méditerranéen)

genévrier sabine (juniperus sabina L) (Alpes, Pyrénées)

genévrier thurifère (juniperus thurifera) (Isère, Hautes Alpes)

Leur feuillage n'est pas piquant car ce sont des écailles.

Composition : les fruits du genévrier renferment une huile essentielle composée de terpènes et de sesquiterpènes (pinènes, camphrène, sabinène, myrcène, cinéole), un principe amer (junipérine), des résines, des acides alcools (acide glycolique et glycérique) et des tanins catéchiques.

Utilisations alimentaires : lorsqu'elles sont encore assez tendres, les très jeunes pousses aromatisent agréablement les salades. Si elles piquent, en faire plutôt une tisane.

Les « baies de genévrier » servent de condiment depuis des temps immémoriaux. Outre la choucroute, les céréales, les légumes, les pâtés végétaux et les pâtés de glands bénéficient de leur présence. Ecrasées avec du beurre ou de la graisse végétale, on en fait une pâte à tartiner aromatique. C'est en les distillant que l'on obtient le « genièvre » et le « gin ».

Les gros cônes du cade sont intéressants à déguster tels quels ou en purée comme dessert ; leur saveur est très différente de celle des « baies de genièvre ».

Vous trouverez quelques recettes en cliquant ici.

Propriétés médicinales : les cônes sont toniques, digestifs, diurétiques et antiseptiques. Cet arbuste est utilisé sous forme de spécialités pharmaceutiques en allothérapie, en homéothérapie, en médecine vétérinaire et en dermo-cosmétologie. On peut également l'infuser en tisane.

Toxicité : à dose trop forte, les « baies » de genièvre provoquent une irritation des reins pouvant se traduire par une hématurie et une protéinurie. Elles sont contre-indiquées aux malades rénaux et aux femmes enceintes.

ATTENTION : les baies de genévrier sont des plantes purgatives très efficaces mais respectez les doses en cas d'inflammation des voies urinaires ou de grossesse.

Cette tisane a des effets bénéfiques pour :

 

                     Digestion : manque d'appétit, obstruction de l'intestin.

                     Circulation du sang : dépurative.

                     Voies respiratoires : inflammation pulmonaire

                     Voies urinaires : calculs vésiculaires, hydropisie.

                     Autres : rhumatisme chronique, arthrite.

 

Ne boudez pas votre plaisir d'essayer quelques recettes : ce sont des plats de saison qui réjouiront vos papilles !

A propos de recettes, je vous propose quelques recettes sucrées pour le prochain article. C'est une façon de se faire du bien ! Comme nous sommes privés de contacts, je fais régulièrement des petits colis sucrés que j'envoie aux enfants : j'imagine ainsi une forme de partage ! Le merci en retour fait chaud au cœur !

 

Un autre truc pour fêter Noël : je prends le calendrier de l'Avent et j'ouvre une petite porte chaque jeudi : le calendrier durera donc 6 mois et non 24 jours ; après ces 6 mois, j'espère que la « covid » nous laissera la voie libre pour partager un repas en famille !

Pour l'instant, restons très prudents et pensons aux autres, au personnel médical qui ne ménage pas ses efforts, aux services sociaux, aux aides ménagères, aux services postaux, aux éboueurs...toujours au poste !

Si la météo le permet, n'oubliez pas de cueillir les cynorrhodons (fruits de l'églantier) et vous trouverez dans « les recettes de marraine Bobette », beaucoup d'utilisations délicieuses ! Pensez aux confitures et à la crufiture ! Miam, c'est délicieux !



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