1.
Le maïanthème. Maïanthenum bifolium
Famille
des liliacées.
Description : petite plante vivace de 10-20 cm, presque
glabre, proche du muguet
Tige : grêle, dressée, simple, portant 2 feuilles
Feuilles : 1 à la base de la plante souvent détruite à
la floraison et 2 le long de la tige, alternes, brièvement pétiolées, ovales,
largement échancrées en cœur à la base, aiguës au sommet, à nervures parallèles
convergeant au sommet, couvertes de petits poils courts.
Fleurs : très petites, blanches, à 4 divisions
étalées et 4 étamines. Groupées 2 à 2 en une courte grappe terminale.
Floraison : mai - juillet
Fruits : baies globuleuses rouges.
Partie
souterraine : rhizome
grêle longuement traçant.
Principaux
caractères d'identification : petite taille, deux feuilles alternes uniques sur la tige.
Autres
espèces du genre en Europe : aucune
Confusions
possibles : aucune mais
les fruits qui sont de petites baies rouges peuvent être tentantes pour les
enfants.
Toxicité : le maïanthème est toxique de la même façon
que le muguet que nous avons déjà décrit sur ce blog, en particulier, les
fruits.
Composition : la plante renferme des hétérosides
cardiotoxiques et des saponines, comme le muguet.
Habitat : lieux ombragés, en sol humide, légèrement
acide, riche en humus.
2.
La parisette. Paris quadrifolia
Famille des liliacées
Description : plante vivace de 20-40 cm, glabre, d'aspect
remarquable.
Tige : dressée, simple, nue, portant au sommet,
sous la fleur, un verticille de 4 feuilles.
Feuilles : 4, (parfois 5-6) sessiles, largement ovales,
en coin à la base et rétrécies en pointe courte au sommet. Réunies au sommet de
la tige.
Fleur : à 4 sépales verdâtres plus larges que les 4
pétales jaunâtres très étroits et à 8 étamines (parfois 5-6 sépales et pétales
et 10-12 étamines s'il y a 5-6 feuilles), solitaire au-dessus des feuilles.
Floraison : mai - juillet.
Fruit : baie globuleuse noir-bleuâtre, entourée par
les restes persistants des sépales et des pétales.
Partie
souterraine : rhizome
longuement traçant.
Principaux
caractères d'identification : tige nue portant un verticille de 4 (5-6) feuilles.
Autres
espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions
possibles : aucune mais
les baies peuvent tenter les enfants.
Toxicité : les baies bleues de la parisette sont
dangereuses. Elles peuvent provoquer des troubles digestifs, nerveux et
cardiaques graves, parfois mortels. Moins de 5 baies suffiraient à déclencher
des symptômes.
Les feuilles sont
également toxiques.
Composition : toute la plante, les fruits en particulier,
renferment des saponosides toxiques (paristyphine et paridine).
Propriétés
médicinales : à faible
dose, la parisette est émétique et antispasmodique.
Habitat : bois, lieux ombragés humides, sur sol
calcaire, jusqu'à 2000 m maximum ; ces plantes indiquent des forêts
anciennes.
Une
troisième plante que vous trouvez en abondance dans nos forêts :
ENDYMION : Scilla non-scripta
Nom commun :
jacinthe des bois
Famille des liliacées.
Description : plante vivace, 20-40 cm, glabre à fleurs
bleues, formant de magnifiques tapis fleuris.
Tige : dressée, glabre, cylindrique.
Feuilles : 3 à 6 feuilles linéaires à lancéolées,
étroites, carénées au revers, avec l'extrémité en capuchon, plus courtes que la
tige.
Fleurs : bleu azur, parfois blanches ou rosâtres,
penchées, en cloches tubuleuses 14-20 mm, portées en une grappe ni unilatérale
ni penchée au sommet.
Floraison : avril – juin.
Fruits : ovoïdes, graines noires.
Partie
souterraine : bulbe
ovale.
Principaux
caractères d'identification : fleur
Toxicité : ces plantes à magnifique floraison sont
toxiques, en particulier leur bulbe. Ils sont amers et âcres.
Composition :la plante contient des alcaloïdes et des
saponines
Habitat : bois, talus, falaises maritimes ou montagne,
max. 1500 m, landes, forêts à humus doux.
Ces trois
plantes toxiques sont bien visibles au printemps.
APRES LA BALADE DE
CE DIMANCHE PREMIER MARS :
Nous avons eu de
la chance, très peu de pluie ! La précocité de la saison nous a permis
d'observer déjà le tussilage, les pissenlits (certains déjà fleuris),
l'égopode , les jonquilles sauvages appelées aussi coucou dans certaines
régions (référence, plantes sauvages comestibles et toxiques de F. Couplan). La
primevère est également dénommée coucou à certains endroits. ( Référence,
phytothérapie 2ème édition Dr. J. Valnet).
La sève de bouleau
récoltée à lune montante et croissante coulait très régulièrement. Il est à
rappeler que sa composition diffère suivant l'endroit où elle est récoltée, la
nature du sol et donc la contenance en sels minéraux étant différente d'un lieu
à un autre.
La dégustation a
été très appréciée et la plupart des recettes sont déjà sur le blog.
J'y ajoute -les
bonbons aux figues, dattes et noix (rubrique noyer)
-les madeleines natures ou au
tilleul ou au chocolat (rubrique tilleul)
-la crème à l'ancienne (rubrique
plaisirs d'hiver).
Encore merci à tous les participants pour
votre intérêt pour la nature : qui connaît bien protège bien ! Vous
êtes formi-formidables !
PROCHAINE BALADE : le dimanche 29 mars à 14h.
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