dimanche 23 août 2020

AMARANTHE REFLECHIE

 Dans ce blog, nous avons déjà décrit pas mal de plantes comestibles ou toxiques et il faut bien chercher pour en décrire de nouvelles et trouver des recettes simples et goûteuses.

 Grâce ou à cause du confinement, j'apprends à ouvrir les yeux sur mon environnement proche ! C'est ainsi que je me suis intéressée à « l’amaranthe » qui pousse bien dans mon jardin ! Je vous la présente avec plaisir.

AMARANTHE REFLECHIE. Amaranthus retroflexus

                                                     Famille : Amaranthacées.


Description : « mauvaise herbe » annuelle de 20-90 cm, vivant généralement en colonies souvent imposantes.


Tige : dressée, non rameuse ou à rameaux très courts, souvent rougeâtre, pubescente.

Feuilles : alternes, longuement pétiolées vers le sommet, limbe ovale, oblong ou en forme de losange, ondulé sur les bords, vert clair.

Fleurs : minuscules, dépourvues de pétales, composées de 5 sépales verdâtres, réunies en court épis à l'aisselle des feuilles et en une longue grappe composée, épaisse au sommet de la tige.

Fleurs de 3 types sur la même plante : mâles, femelles et hermaphrodites, sous-tendues par de petites bractées épineuses.

Floraison : juillet- octobre.

Fruits : ovoïdes, contenant de petites graines aplaties, noires et brillantes.

Partie souterraine : racine pivotante développée.

Habitat : originaire d'Amérique, naturalisée dans les vallées alluviales, les cultures, les zones rudérales, les jardins. Commune jusqu'à 1100 m.

Principaux caractères d'identification : habitat (jardins, décombres), tige unique peu rameuse, rougeâtre, inflorescence en épi terminal légèrement piquante au toucher.

Culture : quelques espèces sont cultivées pour l'ornementation, en particulier la queue de renard (amaranthus caudaus L) plantée aussi pour ses graines comestibles en Amérique et parfois en Europe.

Autres espèces du genre en Europe : 11 dont 6 en France et en Suisse et 10 en Belgique, presque toutes adventices des cultures.

Confusions possibles : avec d'autres amaranthes (amaranthus hybridus, A. deflxus, A. albus, A. blitum, A. viridis L, A. cruentus L).

Les amaranthes pourraient éventuellement être confondues avec des chénopodes souvent farineux au toucher vers le sommet de la plante (voir description sur ce blog) ou avec des arroches aux feuilles charnues. Ces confusions ne seraient pas graves, aucune de ces plantes n'étant toxique, ni menacées d'extinction, ce sont même, pour la plupart, de très bons comestibles.

Utilisations alimentaires : les jeunes feuilles d’amaranthe sont tendres et bonnes crues en salade. Leur saveur est assez peu prononcée. Les feuilles développées peuvent être cuites de toutes les façons dont on prépare les épinards. Lorsqu' ils sont encore souples et tendres, le sommet des tiges et les jeunes inflorescences peuvent également être consommés. Les graines bouillies, éventuellement après avoir été grillées, forment une céréale intéressante et très nutritive. On peut aussi les réduire en farine pour en préparer des galettes.

Voici quelques recettes.

Plusieurs tribus indiennes d'Amérique consommaient les feuilles et les graines de différentes espèces d’amaranthe, dont l’amaranthe réfléchie, qu'ils cultivaient parfois dans ce but. Les espèces citées plus haut peuvent toutes être utilisées comme indiqué.

Parties consommées : feuilles, graines, sommités fleuries.

Composition : les feuilles sont riches en protéines, en vitamines A et C, en calcium, fer et phosphore.           

Propriétés médicinales : les feuilles sont astringentes et adoucissantes.


N'oubliez pas de cuisiner les mûres sauvages qui ponctuent les buissons de ronces de petites taches sombres : c'est très piquant mais que c'est bon ! Vous avez pas mal de recettes à votre disposition.

L'été a été chaud et sec et elles sont très concentrées en sucre ! Si vous réalisez confitures et gelées, 650 à 700 g de sucre pour 1 litre de jus ou 1 kg de baies est suffisant. Utilisez de la pectine (soit du pec ou des pelures et trognons de pommes enfermés dans une mousseline car les mûres ont une teneur moyenne en pectine : le résultat final sera meilleur.

 Je teste aussi, pour l'instant, la poudre de mûres : c'est un long travail mais ça me paraît intéressant ! (j'ai horreur de m'ennuyer !)

Après avoir extrait le jus des mûres pour réaliser ma gelée, je déshydrate le reste de pulpe et pépins et je réduis en poudre ; je tamise pour ôter les pépins.

Ce produit s'ajoute à la farine pour parfumer et colorer naturellement biscuits et desserts.

Je continue mes tests et vous donnerai 1 ou 2 recettes.

 

Allez, à vos casseroles, ça occupe et les préparations se partagent avec un immense plaisir !

Bon courage à vous tous et restez prudents ! On n'est pas encore sortis de l'auberge !  


1 commentaire:

Clément a dit…

Merci pour ces beaux partages ! Merci d'exister =)