Umbilicus rupestris
Famille : crassulacées
Noms usuels : ombilic, cotylédon, gobelet, cotylet, coucoumelle, cymbalion, oreille d'abbé, écuelle.
Description : plante vivace, glabre de 10-40 cm, charnue, d'un vert vif, à allure caractéristique.
Tiges : dressées, peu feuillées.
Feuilles : arrondies avec une fossette au centre et un
long pédoncule, assez grandes (3-6 cm), feuilles supérieures progressivement
plus petites, épaisses, charnues, facilement cassantes et recouvertes d'une
très fine pellicule.
Feuilles de la tige peu nombreuses, allongées, rétrécies en pétiole à la base.
Fleurs : 8-10 mm, blanc jaunâtre ou jaune paille, à corolle en tube muni de 5 lobes au sommet, réunies en grand nombre en une large grappe dressée.
Floraison : mai-juillet.
Fruits : capsules à graines nombreuses.
Partie souterraine : souche épaisse en tubercule.
Habitat : vieux murs et rochers ombragés, talus
siliceux (acides) des régions chaudes où se constituent des populations
abondantes. Présent jusqu'à 1100 m.
Son nom « d'umbilicus » ou nombril de vénus lui vient de l'aspect particulier des feuilles qui partent toutes de la base et dont le pétiole se rattache au limbe par le centre de la face inférieure. La feuille se trouve déprimée en forme de cratère, d'où, sa ressemblance avec un ombilic.
Reproduction : la plante se perpétue plus par le bourgeonnement de sa racine renflée en tubercule que par ses graines.
Principaux caractères d'identification : habitat (vieux murs), aspect des feuilles et de l'inflorescence.
Autres espèces du genre en Europe : 5 dont 1 en France, dans les Pyrénées.
Confusions possibles : aucune.
Utilisations alimentaires : les feuilles de l'ombilic sont excellentes à manger crues, telles quelles ou en salade. Elles sont charnues, très tendres et leur saveur acidulée est agréable et rafraîchissante.
Les inflorescences cependant sont amères.
Période de récolte : feuilles de février à avril.
Propriétés médicinales : les feuilles dont on a délicatement retiré l'épiderme sont posées sur les plaies et brûlures comme cicatrisant. Elles servent de pansement de la nature qui est détersif, émollient et résolutif.
Composition : sels minéraux (surtout calcium, potassium et
silicium), fer, tanin, triméthylamine.
Deux nouvelles recettes de cuisine sont disponibles pour cette plante.
Vous les trouverez en suivant ce lien.
%%%%%%%%%%%%%%%%%%
Une info de Véronique Raffin-Lagier reçue en commentaire le 20 mars 2020 :
Elle me dit avoir dégusté des feuilles de nombril de vénus avec des huîtres chaudes : à essayer si vous en avez la possibilité et merci à Véronique de partager cette expérience.
La saveur du
nombril de vénus, la beauté et l'aspect ludique de la récolte contribuent à
valoriser les mets présentés.
Merci à vous tous
qui me suivez à travers ce blog et n'hésitez pas à me transmettre vos
commentaires très encourageants.
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
A récolter
dans les semaines qui arrivent : la sève de bouleau (hors gel, bien sûr), les pissenlits, et les
premières orties : ce sont tous des dépuratifs qui nous aideront à
nettoyer le corps de façon tout à fait naturelle !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire