dimanche 3 décembre 2017

LA RENOUEE DU JAPON

LA RENOUÉE DU JAPON : reynoutria japonica,
                                                 Famille des polygonacees
Description : grande plante vivace de 1m-2m50, à feuillage luxuriant, formant de vastes colonies parfois envahissantes.
 Tiges : grandes, dressées, sillonnées, creuses, vert bleuté souvent rougeâtres, ramifiées au sommet.
Feuilles : grandes, (10-15 cm de long), longuement pétiolées, largement ovales à triangulaires, aiguës au sommet, tronquées ou arrondies à la base, parcourues de nombreuses nervures en réseau.
Fleurs : très petites, blanchâtres, parfois teintées de vert ou de rose, groupées en larges pannicules à l’aisselle des feuilles.
Floraison : août-octobre.
Fruits : petits akènes à 3 angles, bruns, luisants ;
Partie souterraine : longs rhizomes propageant la plante.
Principaux caractères d’identification : plante formant de vastes colonies, grande taille des tiges et des feuilles, fleurs en larges pannicules.


Culture : la renouée du Japon est parfois cultivée pour l’ornementation et pour ses qualités fourragères vu sa grande productivité. C’est dans ce but qu’elle a été introduite en Europe dès le moyen-âge.
 Autres espèces du genre en Europe : 1 en France, Suisse et Belgique, la renouée sakhaline (reynoutria sachalinensis), originaire du nord est de l’Asie. Elle est plus vigoureuse (3m et plus), ses feuilles pointues, davantage en cœur et ses fleurs verdâtres. ( terrains vagues, berges de cours d’eau, sites rudéraux.)
Confusions possibles : avec la renouée sakhaline aux longues feuilles (jusqu’à 30 cm) en cœur à la base, qui s’utilise de la même manière que la renouée du Japon ;
Utilisations alimentaires : les jeunes pousses feuillées et les tiges de ces deux espèces sont très appréciées au Japon. Leur saveur acidulée rappelle celle de la rhubarbe, en plus doux. On les fait cuire brièvement à l’eau pour les manger avec une sauce légère à base d’huile de sésame et de sauce soja. Les tiges ayant commencé à se développer peuvent être pelées et employées de la même manière. 
Quelques recettes ici.
Récolte : les jeunes pousses se récoltent en avril- mai.
Les japonais en préparent une sorte de choucroute en la conservant au sel dans un récipient et pressée sous une lourde pierre. Ils consomment également les racines après les  avoir fait macérer puis cuire dans l’eau.
ATTENTION : la plante étant indicatrice de sols pollués aux métaux lourds, il faut être certain du lieu de récolte. Cette plante très cultivée autrefois se révèle  envahissante et difficile à éliminer. Envahissant ne veut pas dire toxique.
Composition : entre autres éléments, ces renouées renferment de l’acide oxalique (saveur acidulée).

Habitat : sol humide, berges herbeuses, terrains vagues, voies de chemins de fer, lisière des fourrés et bois, fossés et bords des rivières. La renouée est naturalisée partout, s’échappant parfois des jardins.


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Les recettes devront attendre avril pour être réalisées mais le temps passe vite…. Courage !
Après la pluie vient le beau temps, après la neige reviendra le printemps !!! L’espoir fait vivre et aide à supporter les jours sombres et froids !

Durant les mois de décembre et janvier, j’alimenterai le blog avec les références des ouvrages utilisés pour construire mes articles et j’aimerais y ajouter un lexique reprenant un maximum de mots utilisés tant en botanique, cuisine et pharmacopée. A bientôt et bonnes fêtes à tous (Eloi, Barbe, Nicolas… on ne sait à quel saint se vouer….) 

mardi 7 novembre 2017

CORNOUILLER MÂLE


 Le cornouiller mâle. Cornus mas
                                           Famille des cornacées.
Description arbuste de 3 à 7 m, à rameaux opposés dont les fleurs apparaissent bien avant les feuilles.

Tronc rameaux opposés. Le bois est très dur, comme de la corne, d’où le nom de l’arbuste.
Feuilles opposées, brièvement pétiolées, ovales ou elliptiques, aigües au sommet, entières, parcourues de nervures latérales arquées convergeant vers la pointe du limbe, de couleur vert clair.
Fleurs : petites, jaunes, à 4 pétales, odorantes, groupées  en ombelles le long des rameaux, munies d’un involucre de 4 bractées.
Floraison : mars, avril.
Fruits : drupes de la forme et de la taille d’une olive, rouges à maturité. Récolte en Juillet et août, selon la saison.
Principaux caractères d’identification feuilles opposées, fleurs jaunes paraissant avant les feuilles, fruits rouges.
Culture le cornouiller mâle était autrefois cultivé comme arbre fruitier.
Autres espèces du genre en Europe 2  en France, Suisse et Belgique. Le cornouiller sanguin (cornus sanguinea) et le cornouiller blanc (cornus alba) décrits dans les plantes toxiques.
Confusions possibles en dehors de la période de fructification, le cornouiller sanguin pourrait éventuellement être pris pour le cornouiller mâle mais les différences sont flagrantes.
Lorsqu’il s’agit de cueillir les fruits, la confusion est impossible. En outre, ceux du cornouiller sanguin sont amers. Si malgré cela on les consommait, ils pourraient se montrer émétiques et cathartiques sans que leur toxicité aille au-delà.
En résumé : le cornouiller mâle a des rameaux gris légèrement teintés de rougeâtre, des feuilles ovales, vert clair, des fleurs jaunes en ombelles apparaissant avant les feuilles et des fruits rouges de la forme et de la taille d’une olive.
                      Le cornouiller sanguin a des rameaux rouges sang en automne et en hiver, des feuilles largement ovales, vert sombre, teintées de rouge en automne, des fleurs blanches en panicules paraissant après les feuilles et des fruits noirs sphériques de 4 à 5 mm de diamètre.
Utilisations alimentaires lorsque les cornouilles sont parfaitement mûres, rouge sombre et molles, elles se classent parmi les meilleurs fruits sauvages. Elles sont aromatiques, sucrées et acidulées, mélange de cerise, de framboise et de groseille. Bien mûres, elles sont excellentes crues.
Avant maturité totale, quand elles sont rouge vif encore fermes, leur acidité est excessive pour les consommer crues mais on en fait des tartes, des compotes et des confitures autrefois réputées.
Les cornouilles immatures, déjà teintées d’orange étaient jadis conservées dans la saumure, par lactofermentation et utilisées comme les olives.
Les fleurs odorantes auraient servi, en Norvège, à parfumer un alcool.
Comme d'habitude je vous fournis quelques recettes ICI.

Composition les cornouilles sont riches en acides organiques, en pectine et en sucre.
Habitat le cornouiller mâle pousse le plus souvent sur les pentes exposées au soleil, dans les taillis, surtout dans les zones chaudes, en compagnie des peuplements de rosacées (églantiers, néfliers, aubépines…). On le voit souvent sur les sols calcaires et est présent à basse et moyenne altitude.

CORNOUILLER SANGUIN

LES CORNOUILLERS.

Un toxique et un comestible : qui sont-ils ?

Commençons par le toxique.
Le cornouiller sanguin :  cornus sanguinea

                                              Famille des cornacées
Description : arbrisseau de 1-4 mètres à jeunes rameaux rougeâtres et à feuilles rougissant dès la fin de l’été.

Tiges : portant des rameux opposés, droits, effilés.
Feuilles : opposées, brièvement pétiolées, ovales, elliptiques, brusquement terminées en pointe au sommet, entières, à nervure principale arquée et convergeant au sommet. Elles sont de couleur vert pâle et couvertes de courts poils en-dessous.

Fleurs 
: petites, blanches, à 4 pétales lancéolés très étalés et 4 étamines dressées. Réunies en corymbes rameux, denses à l’extrémité des rameaux.
Floraison : mai, juin
Fruits : petits, (5 mm de diamètre), globuleux, noirs à pulpe vert clair, amers, mûrs en septembre, octobre.
Principaux caractères d’identification : rameaux opposés rougeâtres, feuilles opposées à nervures arquées, fruits noirs en corymbes.
Autres espèces du genre en Europe : 2 dont 1 en France, Suisse et Belgique.
Le cornouiller mâle (cornus mas) à fruits comestibles (nous le décrivons dans les comestibles)
Le cornouiller blanc (cornus alba) qui est originaire de Mandchourie, de Sibérie et de Corée. Il est cultivé depuis 1741. Ses branches d’un beau pourpre rosé sont très visibles en hiver en font un arbuste décoratif de choix et ses fruits blanchâtres sont très jolis en automne. Il est toxique, comme le cornouiller sanguin.
Confusions possibles : aucune.
Toxicité : la pulpe des fruits du cornouiller noir est grasse et amère. Elle ressemble, par sa couleur et par sa texture, mais pas par son goût, à la pulpe de l’avocat. Crue, elle est émétique et peut provoquer des troubles gastriques.
Composition : la pulpe renferme de 17 à 20% d’une huile grasse que l’on a utilisée pour l’éclairage et la fabrication de savon.

Le second cornouiller est comestible :

2. Le cornouiller mâle. Cornus mas
                                           

mardi 3 octobre 2017

L'ARGOUSIER

L’ARGOUSIER.  Hippophaé rhamnoides
                             Famille des éléagnacées
Peut-être, vous allant promener sur les côtes de la Manche ou de la mer du nord, avez-vous aperçu cet arbuste à fruits orangés… 
Est t’il comestible ? Que peut-on en faire ? Voici donc les réponses à vos questions.
Description : arbrisseau épineux de 1-6 mètres, ressemblant à un saule par son feuillage, poussant généralement en colonies.


Tiges : très rameuses, munies de courts rameaux transformés en longues épines et portant des fruits.
Feuilles : alternes, sessiles, linéaires, lancéolées, à une seule nervure saillante, d’un vert sombre au-dessus et gris argenté ponctué d’écailles rousses au-dessous.
Fleurs : petites (2-3 mm), verdâtres ou brunâtres, mâles et femelles sur des pieds différents. Groupées le long des tiges sur de courts rameaux épineux, au-dessus des feuilles terminales.
Floraison : avril-mai.
Fruits : faux fruits en forme de baie de 6 à 8 mm de diamètre, remplis de jus et contenant une graine allongée, formant autour des tiges des manchons de couleur vive, jaune pâle à orangé. Ils ne sont bien sûr portés que par les pieds femelles et sont assez astringents mais comestibles. Persistants en hiver, ils sont riches en vitamine C et en provitamine A.
Récolte : août-novembre
Principaux caractères d’identification : habitat : graviers des torrents, sables littoraux, rameaux épineux, aspect des feuilles argentées roussâtres en- dessous, aspect des fruits.
Culture : l’argousier est planté pour maintenir le sol en montagnes ou les dunes en bord de mer et pour former des haies qui sont d’excellents brise-vent. La plante très ramifiée est un abri précieux pour les nids d’oiseaux.
Autres espèces du genre en Europe : la sous espèce « fluviatilis », est moins épineuse et les rameaux sont plus allongés, arqués, à inflorescence plus lâche. On la trouve dans les Alpes et jusqu’au Danube, dans les vallées du Rhin et du Rhône.
Confusions possibles : Superficiellement et avant qu’il ne soit en fruits, on pourrait le confondre avec le saule. Lorsqu’il est en fruits, il pourrait se confondre avec le buisson ardent, utilisé pour des haies et dont les fruits rouge orangé contrastent avec les feuilles d’un beau vert luisant. Cette confusion est sans danger puisque les fruits du buisson ardent sont eux aussi comestibles.
Utilisations alimentaires : les argouses sont généralement trop acides pour être consommées telles quelles, malgré leur saveur aromatique agréable. Leur jus donne un excellent vinaigre utilisable comme le vinaigre de cidre ou de vin. 
On en prépare des gelées et des sirops commercialisés en magasin diététique. L’argousier se marie bien à la carotte en gelées et en confitures ou pressé en jus, sirop, smoothie, eau de vie et liqueur. La marmelade se déguste avec du fromage, par exemple, une pâte persillée. 
Les baies entières sont savoureuses avec le hareng mariné. Quelques cuillerées relèveront les sauces pour viandes et gibiers. Les fruits peuvent aussi être servis en dessert : glaces, sorbets, panacottas, cheese-cake et fondant au chocolat.
Deux recettes figurent à la page que vous trouverez en suivant ce lien.
Composition : les argouses sont très riches en vitamine C (environ 10 fois plus que les agrumes). Elles renferment également de la provitamine A, des vitamines B1, B2, B6 et E, des acides organiques et du glucoside quercitrine.
Le goût acide et exotique de l’argousier est unique en son genre. Comme nombre de baies, ses fruits s’adoucissent après une nuit de gel ou un passage au congélateur ; on peut aussi les blanchir.
Propriétés médicinales : les argouses sont toniques et anti-infectieuses.
Autres usages : les bactéries fixatrices d’azote présentes au niveau des racines enrichissent le sol en azote.
Le bois à fibres fines est utilisé pour le tournage.

Les rameaux couverts de fruits orangés apportent une note de gaieté durant les mois d’hiver et nourrissent les oiseaux.

mardi 19 septembre 2017

PAS BONNES A CROQUER : CYCLAMEN



LE CYCLAMEN 
CYCLAMEN EUROPAEUM = PURPURESCENS
                                          Famille des primulacées
                                          Nom commun : pain de pourceau.
Description : très jolie petite plante vivace de 5-15 cm, à feuilles et fleurs caractéristiques.
Feuilles : partant toutes de la base de la plante, longuement pétiolées, largement ovales, échancrées à la base, entières ou crénelées, marbrées de blanc au-dessus et rougeâtres en-dessous ;
Fleurs : grandes, roses, rarement blanches, à corolle en tube court et à 5 lobes oblongs, retournés et dressés, 3-4 fois plus longs que le tube, odorantes. Portées par un long pédoncule partant de la base de la plante recourbé au sommet, roulé en spirale avant et après la floraison.
Floraison : août-octobre.

Fruits : capsules globuleuses un peu charnues, à 3 loges.
Partie souterraine : gros tubercule globuleux, charnu, portant quelques petites racines à sa surface.
Principaux caractères d’identification : marbrures des feuilles et couleur de leur face inférieure, aspect des fleurs, floraison tardive.
Culture : Certaines de nos espèces sont cultivées pour l’ornementation. Le cyclamen des fleuristes est le cyclamen persicum, originaire de Grèce et d’Asie occidentale.
Autres espèces du genre en Europe : 7 dont 3 en France, 2 dans la région méditerranéenne, à floraison printanière et 1 dans l’ouest et le midi, à floraison automnale.   1 espèce en Suisse.
Confusions possibles : aucune
Toxicité : les différentes espèces de cyclamen sont tenues pour toxiques, en particulier leur tubercule qui avec l’âge peuvent parfois dépasser 20 cm de diamètre. On se servait de ce dernier pour pêcher le poisson en Sicile et il aurait même été employé pour empoisonner les pointes de flèches. Les cyclamens sont âcres, émétiques et cathartiques.
Composition : la plante renferme un saponocide toxique, la cyclamine.

Propriétés médicinales : le cyclamen est également anti-ecchymotique et anti-tumoral. Seules les prescriptions médicales permettent l’usage de la cyclamine.

samedi 2 septembre 2017

LA CAROTTE SAUVAGE

LA CAROTTE SAUVAGE. Daucus carota
                                             Carotte commune
                                             Famille : ombellifères.
Description : ombellifère bisannuelle de 30-80 cm, couverte de poils raides, à odeur caractéristique de carotte.
Tige : dressée, rigide, rameuse.
Feuilles : feuilles de la base en rosette, divisées en lobes, eux-mêmes divisés en segments incisés et dentés, molles et velues ; elles dégagent au froissement une odeur caractéristique de carotte.
Fleurs : petites, blanches, réunies en ombelles composées assez grandes à 20-30 rayons avec souvent une fleur  centrale plus grande, stérile, d’un pourpre foncé.
Floraison : mai - octobre.
Fruits : ovales, hérissés de poils, dégageant au froissement une odeur très caractéristique. Les ombelles se contractent sue elles-mêmes en « nid d’oiseau » à la maturité des fruits.
Partie souterraine : racine pivotante développée, blanche ou violacée à odeur caractéristique.

Principaux caractères d’identification : odeur de la racine, du feuillage et des fruits, involucre composé de bractées divisées, fleur pourpre au centre de l’ombelle en fruits.


Culture : la carotte est l’un de nos principaux légumes cultivés. Les formes orangées que nous connaissons proviennent du Moyen-Orient. Les carottes sauvages de nos régions sont blanches ou parfois violacées.
Habitat : friches, bords de chemins, remblais, sur terrains plutôt secs, caillouteux, sableux.
Autres espèces du genre en Europe : 9 dont 1 en France dans les régions méditerranéennes, aucune en Suisse ni en Belgique. 12 sous-espèces sont connues sur notre continent et sont difficiles à distinguer. Toutes sont comestibles.
Confusions possibles : avec d’autres ombellifères. La confusion avec les ombellifères toxiques, grande cigüe (conium maculatum) petite cigüe (cicuta virosa) et oenanthes (oennanthe oenanthe) devrait être facile à éviter :
Retenez bien ceci :
Carotte : habitat au bord des chemins
                 Plante velue, hirsute
                 Odeur agréable caractéristique de carotte, surtout la racine et les fruits.
Grande cigüe : habitat au bord des chemins
                         Plante glabre
                        Odeur désagréable ou peu marquée
Petite cigüe : habitat : lieux cultivés, bois.
                          Plante glabre
                          Odeur désagréable ou peu marquée
Cigüe vireuse et oenantes : habitat : lieux humides
                                              Plante glabre
                                              Odeur désagréable ou peu marquée.

Utilisations alimentaires : la racine des carottes sauvages est comestible lorsqu’elle est jeune et tendre. Elle se mange cuite ou crue comme les carottes cultivées. Son odeur et sa saveur sont semblable à celles de ces dernières mais elle est généralement plus sucrée et plus parfumée. 
Les carottes sauvages blanches ou violettes se râpent difficilement car elles sont très souples. 
Le centre devient ligneux lorsque la hampe florale se développe. Les racines se récoltent donc plus tôt.
Les fleurs décorent joliment les salades.
Les fruits très aromatiques forment un excellent condiment ; ils ont d’abord une odeur de térébenthine marquée qui évolue vers un parfum de poire d’une finesse remarquable. Ils font merveille entiers ou écrasés dans les desserts.
Vous trouverez quelques recettes de marraine Bobette ICI.

Composition : la racine contient des sucres, de la pectine, du sodium, du potassium, du magnésium et du phosphore, des vitamines B1, B2, B6 et PP, un peu de provitamine A mais contient moins de carotène que sa cousine cultivée de couleur orange.
Les fruits sont très riches en huile essentielle.

Propriétés médicinales : les fruits sont stimulants, digestifs et carminatifs.

lundi 31 juillet 2017

L’ONAGRE BISANNUELLE

L’ONAGRE BISANNUELLE.  Oenothera biennis
Famille : onagracées.
Noms communs : primevère de nuit, raiponce rouge, herbe aux ânes, jambon des jardiniers, chandelle de nuit.

Description : grande plante bisannuelle de 50 cm- 1 m 50, à splendide floraison jaune.

Tige : robuste, peu rameuse.
Feuilles : alternes, ovales, allongées, pointues, poilues, vert grisâtre, à nervures rougeâtres. Feuilles de la base longuement pétiolées et disposées en rosette, feuilles supérieures sessiles.
Fleurs : grandes (4-6 cm de diamètre), à 4 sépales réfléchis et 4 pétales jaunes séparés, échancrés au sommet, à ovaire infère très allongé et à 4 stigmates en croix. Réunies en épis allongés au sommet de la tige et des rameaux. Elles exhalent une odeur suave, surtout le soir.
Floraison : juin- octobre.
Partie souterraine : racine principale développée, charnue, crème à l’extérieur et blanche à l’intérieur.
Principaux caractères d’identification : habitat (bord des routes et des voies ferrées), grandes fleurs jaunes à 4 pétales et à stigmates en croix.
La racine se récolte avant que la plante n’ait fleuri et les feuilles en sont donc le seul point de repère. Leur forme, leur texture un peu molle, leur pilosité, leur limbe vert grisâtre à nervures rougeâtres sont les meilleurs critères de reconnaissance.

Culture : plusieurs espèces dont celle-ci sont cultivées comme plantes ornementales.
Autres espèces du genre en Europe : 12, toutes introduites d’Amérique dont 11 en France, 2 en Suisse et 2 en Belgique (oenothéra erythrosepala à grandes fleurs (4-10 cm) surtout présente au littoral et oenothera parviflora à petites fleurs jaunes).
Confusions possibles : avec les autres onagres que l’on distingue principalement par leurs fleurs. La confusion serait sans danger car aucune de ces plantes n’est toxique.
Utilisations alimentaires : les racines de l’onagre bisannuelle peuvent être consommées à la fin de la première année de croissance de la plante, lorsqu’elles sont gonflées de réserves nutritives (fin d’hiver, février, mars). On peut alors les manger crues en les râpant ou cuites, à la façon des salsifis ou des panais que leur couleur blanche et leur saveur un peu sucrée rappelle. Elles acquièrent assez rapidement un goût âcre et deviennent ligneuses dès que la hampe florale se développe.
On pourrait encore la préparer en purée, cuite à l’eau puis passée au moulin à légumes.
Les feuilles peuvent être cuites comme des légumes. On les ramassera de préférence lorsque la plante est encore à l’état de rosette.
La toute jeune hampe florale est bonne lorsqu’elle commence à se développer, au début de la seconde année mais elle devient très vite ligneuse.

Attention : les diverses parties de l’onagre ont tendance à irriter la gorge, même cuites, lorsqu'on les consomme seules ; il est donc préférable de les mélanger avec d’autres végétaux.
Quelques recettes ici
Composition : la racine contient du mucilage, du tanin, des sucres et diverses substances.
Les graines renferment une huile riche en acide gamma linoléique qui lutte contre la formation des rides ; elle est donc appréciée en cosmétologie.

Propriétés médicinales : l’onagre est antispasmodique et antiphlogistique (combat l’inflammation).

mercredi 12 juillet 2017

LA LAVANDE

LA LAVANDE.  Lavandula angustifolia
                          FAMILLE des lamiacées
                          NOMS COMMUNS : lavande à feuilles étroites, lavande vraie.
Description : sous- arbrisseau agréablement odorant de 20-60 cm, à feuillage vert grisâtre et à épis de fleurs bleues.
Tige : base de la plante ligneuse, tiges herbacées simples, longuement dépourvues de feuilles sous les inflorescences.
Feuilles : opposées, allongées, étroites, sessiles.
Fleurs : bilabiées, à 5 lobes (2 en haut et 3 en bas) presque égaux, bleues ou violacés, à calice bleuâtre, cotonneux, groupées en épis étroits un peu lâches ou interrompus ;
Floraison : juin à août.
Fruits : formés de 4 petits akènes.
Principaux caractères d’identification : aspect en touffes, habitat (coteaux calcaires du midi), feuilles grisâtres, fleurs bleues, odeur caractéristique.



Culture : la lavande vraie, la lavande aspic (lavandula latifolia), leur hybride le lavandin et parfois quelques espèces nord-africaines sont cultivées pour leur parfum et leur huile essentielle.
Autres espèces du genre en Europe : 2, toutes deux en France, dans le midi. Il s’agit de la lavande aspic poussant à moins de 600 m d’altitude et de la lavande stoechade (lavandula stoechas) limitée aux terrains siliceux.
Confusions possibles : avec ces deux espèces. Les feuilles de  lavande aspic sont spatulées et l’odeur de la plante est moins fine, plus camphrée que celle de la lavande vraie. Il est douteux que les lavandes soient confondues avec d’autres lamiacées ligneuses tels le thym, la sauge, la sarriette ou le romarin.
Utilisations alimentaires : la lavande vraie forme un condiment intéressant pour les desserts, en particulier les crèmes ou les flans. On emploie de préférence les sommités fleuries, d’odeur ou de saveur plus fine que les feuilles. La tisane de lavande est agréablement parfumée et est particulièrement indiquée après le repas du soir. Les autres espèces peuvent s’utiliser de la même façon.
Quelques recettes en suivant ce lien.
Composition : la plante renferme une huile essentielle à base de linalol. La lavande aspic est nettement plus riche en cinéole et en camphre.
Propriétés médicinales : cette plante est douée de propriétés antiseptiques, cicatrisantes (usage externe), antispasmodiques et cholérétiques (usage interne). On lui reconnaît aussi une activité diurétique et un pouvoir insecticide.
L’huile essentielle est surtout antiseptique et cicatrisante en usage externe. En usage interne, c’est un sédatif du système nerveux central et un hypotenseur.
Toxicité : l’essence distillée est excitante et toxique à haute dose. Elle est stupéfiante.
Autres usages : les sommités fleuries sont mises en sachets et placées dans le linge pour parfumer et éloigner les insectes.
Récolte : feuilles jusqu’en juin, sommités fleuries de juin à août, si possible avant l’ouverture complète des épis floraux et le matin de bonne heure.

REMERCIEMENTS :
Waouh !! Quelle magnifique journée nous avons vécue ce 9 juillet ! Le soleil nous a accompagné toute la journée : pas trop chaud et très agréable.
La balade nous a conduit vers le bois du Tournibus et la campagne de Bivernelle et nous avons observé une végétation très variée grâce aux nombreux biotopes rencontrés.
De retour à la maison, le déjeuner au jardin a enchanté les nombreux participants et l’ambiance excellente et détendue a relégué nos soucis et nos tracas au placard.
Grâce à vous tous, à votre dynamisme, votre curiosité et votre bonne humeur, les heures se sont écoulées trop vite : une splendide journée de bonheur partagé avec un public extra- ordinaire et unique.

Soyez-en remerciés.

vendredi 30 juin 2017

LA MELISSE

LA MELISSE OFFICINALE. Melissa officinalis
Famille des lamiacées
Noms communs : citronnelle (la  véritable citronnelle est une graminée tropicale), piment des ruches, thé de France, céline, citronnade, poincirade, herbe de citron.
Description : plante vivace, herbacée de 30-80 cm, à port de menthe, à feuillage vert vif d’odeur citronnée.


Tiges : quadrangulaires, très rameuses.
Feuilles : opposées, grandes, ovales, pétiolées, largement crénelées, un peu gaufrées, les feuilles des rameaux axillaires sont plus petites.
 Fleurs : petites, blanchâtres, bilabiées (leur lèvre supérieure est dressée et la lèvre inférieure présente 3 lobes),  en verticille à l’aisselle des feuilles, espacées le long de la tige, presque toutes du même côté.
Fruits : formés de 4 akènes.
Partie souterraine : tige souterraine rameuse.
Principaux caractères d’identification : aspect de menthe, feuilles opposées, petites fleurs blanches, odeur de citron.
Culture : la mélisse est cultivée pour son feuillage odorant.
Autres espèces du genre en Europe : aucune
Confusions possibles : avec le calament à grandes fleurs (calamintha grandiflora) à feuilles non gaufrées et à belles fleurs violacées ou encore avec certaines menthes à petites fleurs rosées. L’odeur des autres lamiacées aromatiques s’éloigne trop de celle du citron pour qu’une confusion soit possible. Ces confusions sont sans danger car menthes et calament sont comestibles.
Utilisations alimentaires : les jeunes pousses de mélisse peuvent être ajoutées crues aux salades qu’elles parfument en y apportant une note citronnée et aromatique. Elles sont également très bonnes cuites à la vapeur avec d’autres légumes qui acquièrent un peu de sa délicieuse saveur.
Si on prend soin de cueillir régulièrement les jeunes pousses, la plante en fournira du printemps à l’automne.
Les feuilles de mélisse donnent une des tisanes les plus fines qui soient, à condition de les utiliser fraîches et de ne pas les faire bouillir. Les sommités fleuries s’emploient de même. La mélisse parfume délicieusement les boissons froides.
Vous trouverez quelques recettes en suivant ce lien : Mélisse
Composition : la plante renferme une huile essentielle ; des hétérosides flavoniques, des tanins et de l’acide succinique.
Propriétés médicinales : la mélisse est antispasmodique, sédative, stomachique et carminative.
Autres usages : comme son nom l’indique, la mélisse est une excellente plante mellifère. Le suc de mélisse fraîche soulage les piqûres de guêpes.
Habitat : lisières, talus, lieux secs, haies, bois et jardins, aux alentours des lieux habités.

lundi 5 juin 2017

PAS BONNES A CROQUER : L'EUPHORBE et le SCEAU DE SALOMON

1.   L’EUPHORBE : euphorbia hélioscopa
Famille des euphorbiacées   
Noms communs : euphorbe réveil matin  
Description : mauvaise herbe annuelle de 10-50 cm, presque glabre, contenant un latex blanc.
Tige : généralement unique, dressée, épaisse, rougeâtre.
Feuilles : quelques unes le long de la tige, alternes, les autres réunies à la base de l’inflorescence, arrondies au sommet, bordées de petites dents dans leur moitié supérieure.
Fleurs : très petites, verdâtres, les mâles et les femelles réunies dans un petit involucre en forme de calice avec 4 glandes arrondies et 4 étamines entourant l’ovaire globuleux penché au sommet d’un long pédicelle, groupées en une large ombelle à 5 rayons divisés chacun en 3 puis en 2.
Floraison : avril- novembre ;
Fruits : capsules glabres et lisses à 3 valves.
Principaux caractères d’identification : latex blanc, habitat, tige rougeâtre, division de l’inflorescence, aspect de la fleur.

Culture : plusieurs euphorbes exotiques dont la poinsettia (euphorbia pulchérima appelée aussi rose de noël) sont cultivées comme plantes d’intérieur.
Autres espèces en Europe : 104 dont 47 en France, 19 en Suisse et 13 en Belgique.
Toutes les euphorbes sont toxiques. Leur taille varie de 3 cm à plus d’un mètre et se rencontrent dans des habitats variés.
Confusions possibles : éventuellement avec d’autres plantes à latex blanc comme les astéracées genre crépis, laitues sauvages mais c’est peu probable car leur aspect est tout à fait différent.
Toxicité : toutes les espèces renferment un latex âcre et caustique. Elles sont émétiques et cathartiques et peuvent déclencher de graves irritations, parfois accompagnées de troubles hépatiques, nerveux et cardiovasculaires. Quelques cas mortels se seraient même produits. Au contact de la peau, le latex peut provoquer des dermites et s’il atteint les yeux, des complications sont à craindre.
Habitat : terrains labourés ou vagues, terrains cultivés et jardins, parfois le long des routes. L’euphorbe petit cyprès à feuilles linéaires se rencontre dans les prés, rochés, broussailles, terrains vagues sur calcaire.

L’euphorbe des bois, vivace, rhizomateuse, souvent teintée de rouge forme de grandes colonies. Elle se rencontre dans  les bois clairs, clairières, cépées, sur sol humide, neutre ou moyennement acide.

Composition : le latex vésicant contient de l’euphorbone qui serait responsable de la toxicité. La plante fraîche écrasée avec une poignée de feuilles laisse apparaître des vésicules remplies de sérosités et de pus. Le suc qui s’écoule de la tige cassée a été utilisé contre les verrues.
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2.   LE SCEAU DE SALOMON. Polygonatum officinale                                                                              
Famille des liliacées 
Noms communs : herbe aux panaris, muguet anguleux.
Description : jolie plante vivace de 20-50 cm, glabre, à port élégant.
Tige : simple, dressée, anguleuse, nue vers le bas, recourbée et densément feuillée vers le haut.
Feuilles : alternes, redressées, disposées sur deux rangs, sessiles, largement ovales, parcourues de nervures parallèles convergeant au sommet, ressemblant un peu à celles du muguet (qui appartient à la même famille.)
Fleurs : assez grandes, blanc verdâtre, en forme de tube cylindrique un peu élargi au sommet, à 6 lobes triangulaires, dégageant un léger et agréable parfum. Solitaires ou par deux, pendant à l’extrémité de courts pédoncules partant de l’aisselle des feuilles.
Fruits : baies globuleuses de la taille d’un pois, d’un noir bleuâtre, qui contient 4 ou 5 graines.
Partie souterraine : rhizome renflé, charnu, fibreux ;
Principaux caractères d’identification : longue tige unique, portant de nombreuses feuilles ressemblant à celles du muguet.

Culture : quelques espèces sont cultivées pour l’ornementation.
Autres espèces du genre en Europe : 4 dont 2 en France, en Suisse et en Belgique.
Polygonatum multiflorum : sceau de Salomon multiflore (lieux boisés, broussailles sur sol calcaire) qui porte plusieurs fleurs blanches avec une pointe verte, les inférieures groupées par 2-6, les supérieures par paires ou solitaires. Baies noir bleuté.
Polygonatum verticillatum : sceau de Salomon verticillé : feuilles surtout verticillées par 3-8, fleurs en cloche, solitaires ou par 2-3, baies d’abord rouges puis noir pourpré. Bois, broussailles, rochers en région de collines ou de montagnes.
Confusions possibles : aucune
Toxicité : le rhizome des différentes espèces est très irritant. Les fruits peuvent provoquer des troubles digestifs et cardiaques parfois graves.
Utilisations alimentaires : les jeunes pousses étaient occasionnellement mangées comme des asperges mais cette pratique est à déconseiller car la plante n’est pas toujours fréquente.
Composition : le sceau de Salomon renferme des raphides d’oxalate de calcium, extrêmement irritants. La plante est riche en saponocides toxiques, en particulier les fruits, du mucilage et du tanin.
Propriétés médicinales : le rhizome était employé en usage externe comme anti -ecchymotique : il s’utilisait en emplâtre sur les cors et durillons des pieds qui se trouvent ramollis et plus facile à tailler ou à extirper. Faire un cataplasme de rhizome cuit et réduit en pâte.
Ce cataplasme peut s’appliquer sur un panaris ou un abcès pour aider au mûrissement. Cette pratique explique un de ses noms communs : herbe aux panaris.

mardi 23 mai 2017

LE TREFLE DES PRES

LE TREFLE DES PRES  Trifolium pratense
           Noms communs : trèfle rouge, gros trèfle.
           FAMILLE des fabacées (ou anciennement papilionacées)
Description : plante vivace de 10-40 cm, d’aspect caractéristique, plus ou moins velue, formant d’importantes colonies.

Tige : couchée à la base puis redressée, souvent rameuse, feuillée.
Feuilles : réunies à la base de la plante et composées de 3 folioles ovales ou elliptiques, aiguës au sommet, ordinairement entières, portant au-dessus, une tache claire en forme de croissant. Feuilles inférieures longuement pétiolées, feuilles moyennes à court pétiole, feuilles supérieures sessiles, glabres, se terminant brusquement en une fine pointe.
Fleurs : petites, papilionacées à 5 pétales d’un rose pourpré, groupées en capitules globuleux au sommet des tiges (un pompon composé de nombreuses fleurs minuscules.) 
Floraison : mai, octobre.
Partie souterraine : tiges densément ramifiées et résistantes propageant la plante.
Principaux caractères d’identification : feuilles à 3 folioles, inflorescences roses, globuleuses.
Culture : plusieurs espèces sont cultivées comme fourrage ou comme engrais vert : il enrichit le sol en azote rendant l’herbe dont se nourrit le bétail plus nourrissante.
Autres espèces du genre en Europe : 98 dont 54 en France, 23 en Suisse et 21 en Belgique ;
Confusions possibles : en dehors du genre, avec quelques luzernes (dont les fleurs s’organisent souvent en grappes.)Il est  difficile d’identifier précisément les différentes espèces de trèfles, surtout avant la floraison.
Trèfles et luzernes sont comestibles, une confusion serait donc sans danger. Certaines espèces ont des feuilles coriaces et sont donc sans intérêt pour la cueillette.
Avec le trèfle des prés, l’espèce la plus commune est le trèfle rampant à fleurs blanches (trifolium repens). 

Utilisations alimentaires : les feuilles de trèfle, sans le pétiole un peu coriace, sont bonnes crues en salades ou cuites comme légume. Leur saveur est douce et agréable.
Les inflorescences s’ajoutent aux salades ou aux desserts. Le nectar que contiennent les fleurs leur communique une saveur sucrée : les enfants savent qu’on peut sucer les fleurs afin de profiter du suc aromatique et sucré qu’elles libèrent au soleil. Séchées et pulvérisées, on les mélangeait parfois à la farine pour faire du pain.

Consultez la page des recettes au trèfle des prés ici.

Composition : les feuilles sont riches en protéines complètes. Les parties vertes de la plante contiennent protéines, calcium, potasse, fer, phosphore ainsi que des vitamines importantes et variées. C’est la raison pour laquelle, des concentrés de ces plantes sont proposées dans les traitements de déminéralisation, décalcification et perte de croissance.
Propriétés médicinales : les feuilles du trèfle rouge tout comme l’écorce de saule et la reine des prés contiennent de petites quantités d’acide salicylique dont l’aspirine est dérivée. Une infusion de feuilles de trèfles peut soulager les symptômes des maux de tête, des menstruations douloureuses et autres types de douleurs.
Les inflorescences sont dépuratives, diurétiques et cholagogues. Les têtes florales peuvent être appliquées par voie externe pour apaiser de nombreuses affections cutanées dont les brûlures et l’eczéma. Elles sont aussi parfois utilisées dans les médicaments contre les affections de la gorge car elles ont un effet apaisant.