vendredi 20 décembre 2019

TRES BELLES FETES DE FIN D'ANNEE

Je vous souhaite à toutes et à tous de très belles fêtes de fin d'année.





Quoi de meilleur qu'un peu de douceur pour supporter la grisaille de l'hiver !
Voici, à la page "PLAISIRS D'HIVER", quelques recettes sucrées que vous offrirez ou dégusterez en famille : 

AVEC MODÉRATION, TOUT EST BON !

mardi 22 octobre 2019

Le FENOUIL

LE FENOUIL.  Foeniculum vulgare M.
                           Famille : ombellifères
                           Synonymes : fenouil officinal, aneth doux.

Description ; belle plante bisannuelle ou vivace de 80-180 cm, glabre, au feuillage aérien, dont toutes les parties dégagent au froissement une forte odeur d'anis.

Tiges : dressées, rameuses, un peu glauques et couvertes d'une pruine blanchâtre, striées en long ;
Feuilles : en touffe dense à la base, alternes le long de la tige, 3 à 4 fois complètement divisées en lanières étroites et allongées, aiguës au sommet. Pétioles munis à la base d'une gaine un peu charnue de 2-5 cm de long.
Fleurs : petites, jaunes, à pétales roulés vers l'intérieur, groupées en ombelles composées au sommet des tiges, démunies d'involucre et d'involucelle.
Floraison : juillet - septembre.
Fruits : allongés et étroits, à côtes saillantes, verdâtres puis grisâtres, très parfumés.
Partie souterraine : racine principale développée, charnue.
Principaux caractères d'identification : feuillage filiforme, fleurs jaunes, odeur d'anis ;
Culture : le fenouil de Florence, (foeniculum dulce) est cultivé pour son bulbe (feuilles basales se chevauchant) et pour ses fruits aromatiques.
Autres espèces du genre en Europe : aucune.
Habitat : terrains vagues, bords des routes, falaises, rochers, souvent près de la mer, à basse altitude. Commun sur le littoral ouest, sud-ouest et sud, France, naturalisé en Belgique, Pays-Bas, Allemagne.
Confusions possibles : aucune autre plante de notre flore ne dégage une telle odeur d'anis, bien que le cerfeuil musqué (myrrhis odorata), plante des montagnes à fleurs blanches, possède une odeur anisée très fine. Le panais (pastinaca sativa) a également des fleurs jaunes et le méon des Alpes (meum athamanticum Jacq) présente des feuilles aussi découpées que celles du fenouil mais beaucoup plus petites ; il est fréquent dans les massifs montagneux : ses feuilles et ses fruits sont de véritables trésors aromatiques pour les montagnards et contribuent à la qualité et au parfum des fromages de ces régions.
J'ajouterai le Peucédan (peucedanum officinale) à fleurs jaunes ou rosées dont le feuillage linéaire peut faire penser au feuillage du fenouil : il n'en a pas l'odeur anisée MAIS il est phototoxique et peut provoquer de fortes réactions (gonflements, brûlures). Expérience vécue en Corse il y a 10 ans !
Utilisations alimentaires : les jeunes pousses, avec la partie tendre des tiges sont juteuses, sucrées et parfumées, délicieuses crues, telles quelles ou dans les salades.
Les feuilles débarrassées de leur pétiole peuvent se manger crues ou cuites. Hachées, elles servent à aromatiser les soupes, légumes et céréales. Les jeunes tiges peuvent être pelées et dégustées comme un bonbon végétal.
Les fleurs parfument délicieusement desserts, boissons et tisanes.
Les fruits sont un condiment traditionnel du poisson et relèvent très bien diverses préparations sucrées ou salées, à base de viande, fromage, légumes et liqueur. Ils servent à la fabrication de sels et huiles parfumés.  
Ils entrent dans la composition des poudres de curry indiennes. On en prépare des sirops et leur essence aromatise des alcools.
Quelques recettes vous sont proposées en suivant ce lien.
Composition : toute la plante renferme une huile essentielle. En outre, les feuilles sont riches en provitamine A, en vitamines B et C et en sels minéraux.
Propriétés médicinales : le fenouil est stimulant, stomachique, carminatif, diurétique, emménagogue, galactogène et antispasmodique.
Toxicité : l'essence de fenouil, extraite par distillation des fruits, peut provoquer des convulsions, mais la plante elle-même ne possède pas ces inconvénients.
Récolte : les jeunes pousses se récoltent au printemps, les fleurs et les feuilles en juin-septembre et les fruits de l'été à l'automne (août-octobre).


Si vous observez la nature, beaucoup d'oiseaux et d'animaux font des provisions pour l'hiver : geais, pics, écureuils...Imitons-les, c'est un très bon exemple.


En conclusion, cette semaine, une pensée tirée de la revue Yggdrasil 2, « au fond des bois »
LA NATURE A CECI DE MERVEILLEUX QU'ELLE DELIVRE SPONTANEMENT DES ENSEIGNEMENTS A QUI SAIT OBSERVER D'UN REGARD CANDIDE CE QUI EST EN JEU A CHAQUE INSTANT ! 

jeudi 26 septembre 2019

LES RECETTES DU 22 DU NEUF.


REMERCIEMENTS 
Une fois de plus, Dame Nature nous a gratifié d'un beau soleil et d'une température (26°) plus qu'agréable pour la saison !
La forêt du Tournibus que nous avons arpentée a ravi nos yeux et nos oreilles : endroit calme, à la végétation variée, aux chemins forestiers très propres et clairs incitant à la balade qui s'est terminée en bordure des étangs du Ban ; nous avons pu constater à quel point la sécheresse doit être prise au sérieux ! Le dernier étang était à sec : une minuscule mare, visitée par deux canards est tout ce qui reste de cette étendue d'eau... 
Prendrons-nous conscience de la valeur de l'eau ??? C'est de l'or bleu ! 
Pensons-nous à l'utiliser avec parcimonie ? Elle risque de devenir rare et tellement précieuse !

De retour à la maison, la dégustation fut un succès ! MERCI à tous ! Merci à J.P. D'être venu nous rejoindre et nous pensons tous très fort à lui.
Vous trouverez les nouvelles recettes en vous reportant à l'onglet « les recettes de marraine Bobette » ainsi que par les liens ci-dessous.

Avec des noix : Quiche aux poireaux, chèvre et noix

                          Cookies aux noix et chocolat
                          Salade de pâtes, pommes, roquette et noix.
Avec des noisettes : Noisetiers
                                  Velours de nèfles
Avec des mûres : Velouté des haies
Avec des nèfles : Velours de nèfles
Avec des cynorrhodons : Bûche sauvage
Avec des châtaignes : Soupe de courge et châtaignes.

lundi 16 septembre 2019

Le GALINSOGA

LE GALINSOGA
galinsoga parviflora
                               Famille : astéracées
                               Nom commun : galinsoga à petites fleurs.

Description : « mauvaise herbe » annuelle assez répandue, de 20-50 cm, couverte de poils épais.

Tiges : dressées ou couchées et redressées, très ramifiées.
feuilles : opposées, ovales, pointues, dentées, à court pétiole, généralement assez ondulées.
Fleurs : petits capitules ressemblant à de petites marguerites 3 à 5 mm, en tube jaune au centre et en courtes ligules blanches sur le pourtour. Réunies en petits capitules terminant les rameaux.
Floraison : juillet-octobre
Fruits : akènes allongés
Partie souterraine : racine grêle.
Habitat : terrains labourés ou cultivés, décombres, jardins. Originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du sud, elle s'est acclimatée un peu partout en France, Suisse, Belgique, presque toute l'Europe sauf Grand Nord.   
Récolte : de mai à octobre. Elle peut être ramassée quand elle est en fleurs.
Principaux caractères d'identification : fleurs, habitat, plante s'étalant sur le sol.
Autres espèces du genre en Europe : 1 dans toutes nos régions. Il s'agit du « galinsoga ciliata Blake » moins commune et souvent dominée par galinsoga parviflora : ses tiges sont couvertes de nombreux poils raides, surtout les rameaux de l'inflorescence. On peut l'utiliser comme l'espèce décrite ici.
Utilisations alimentaires. La plante est comestible cuite. Elle entre dans la préparation du plat national colombien, l'ajiaco. La plante est consommée comme légume dans le sud-est de l 'Asie où elle fut introduite. Sa saveur particulière n'est pas désagréable. Ce sont les feuilles qui sont consommées, les jeunes tiges peuvent également être utilisées et les fleurs décorent les plats.
Je vous propose quelques recettes ici.
Composition : le galinsoga est très riche en sels minéraux, calcium, potassium et fer et en vitamines B2 et PP. Elles contiennent également de la vitamine C, A et B1 et du phosphore. 


BALADE DU 22 SEPTEMBRE :
Vous pouvez encore vous inscrire pour la balade du 22 septembre à 14 heure                                                                                           47, rue de la gare d'Oret, Hanzinelle.

Notre balade nous conduira au Tournibus sur la commune d'Hanzinne et la dégustation suivra, selon notre habitude.
Que nous propose la nature en cette saison ? Fruits secs, nèfles, racines, quelques mûres encore...

Inscriptions pour le 20 septembre au plus tard par mail ou par téléphone.
A très bientôt pour un bon après-midi de partage.

jeudi 29 août 2019

LA LAVANDE (bis)

Cette semaine je comptais vous parler de la lavande officinale.
C'est seulement après avoir préparé tout un texte que je me suis aperçue que j'avais déjà traité le sujet en juillet 2017.  Ma mémoire commencerait elle à défaillir ? On ne rajeunit pas n'est-ce-pas ... 

Bref, pour la description de la lavande cliquez ici.
Mais je n'ai quand même pas fait tout ça pour rien.  Voici quelques nouvelles recettes ajoutées à la page "Les recettes de marraine Bobette : la lavande."


Ensuite, en cette fin d'été, pourquoi ne pas profiter de quelques fruits de saison tels la mûre et la myrtille pour lesquelles je vous livre de nouvelles recettes.

Bon appétit.


Remerciements :
Merveilleuse journée ce 25 Août : balade ensoleillée et ombragée dans le bois du "Tournibus" pour observer le sureau, les mûres, le houblon et les myrtilliers. La nature marquée par la sécheresse peine un peu, certaines espèces plus que d'autres et nous pourrons bientôt y retourner pour aborder l'énergie des arbres.
De retour à la maison, la dégustation appréciée de tous les participants a permis d'échanger des expériences de jardinage, de nourritures saines, et de ruches.
C'est toujours un moment riche de contacts humains. Merci à tous.
Les plats dégustés : sushis sucrés aux fruits d'été (fraises et coulis de fruits des bois) (recette sur le blog)
                                Crumble poires et sureau
                                 Délice aux noisettes
                                Pudding de semoule aux myrtilles (recette sur le blog)
                                Noisettes grillées et caramélisées
                                Crème de mûres (recette sur le blog)
                                Meringues chocolat-noisettes
                                Tartes sablées aux mûres, myrtilles et framboises
                                Muffins aux graines de sureau .


PROCHAINE BALADE : 22 septembre à 14 h, rue de la gare d'Oret, 47 à Hanzinelle.
Nous aborderons les fruits secs : les reconnaître, les conserver et les utiliser.
Les inscriptions toujours obligatoires se font par mail ou par téléphone (le soir) au plus tard le 20 septembre.
Au plaisir de vous revoir bientôt toujours aussi nombreux.

lundi 12 août 2019

Nouvelles recettes, deuxième partie


Voici donc les 6 dernières recettes réalisées lors de la balade repas. Vous les retrouverez dans les rubriques suivantes :
  • couscous de légumes grillés : voir à achillée 1000 feuilles
  • Magret en croûte de noix : voir noyer
  • Galette multi-légumes : voir menthe
  • Baba mélisse : voir mélisse.
  • Glace au chocolat et à la menthe : voir menthe
  • douceur des prés : voir reine des prés.





Un petit rappel : la balade du 25 août : 14 h rue de la gare d'Oret à Hanzinelle.

Cette balade nous conduira au « Tournibus » pour y découvrir les petits fruits sauvages et aborder quelques techniques de conservation.
Il reste quelques places disponibles mais ne tardez pas.
Réservation au plus tard le 21 août : je prévois les dégustations en fonction du nombre de participants. Merci à vous et à très bientôt.

Si le cœur vous en dit, la cueillette des mûres sauvages peut commencer : elles sont petites mais très bonnes. S'armer de courage car ça pique de partout : tiges, feuilles fructifications.... il est utile de se couvrir les bras et attention aux guêpes qui se délectent de ces petits fruits : bien ouvrir les yeux pour éviter de mettre une main dessus.

mercredi 7 août 2019

Nouvelles recettes : première partie


QUELQUES NOUVELLES RECETTES : Première partie.
Les recettes ont été dégustées lors de notre journée balade-repas du 14 juillet 2019.

Voici 6 nouvelles recettes que vous retrouverez dans les rubriques suivantes :
Charcuterie à la vinaigrette de framboise et charlotte aux fruits des bois : voir à framboisier
Salade aux graines et pétales de pavots et pesto de coquelicot : voir coquelicot
Charlotte aux fruits des bois : voir myrtillier, framboisier
Fromage blanc au sureau et miel : voir sureau
Risotto aux herbes : voir ciboulette, alliaire




Si ce n'est déjà fait, pensez à vous inscrire à la balade du dimanche 25 août à 14 heure : départ du 47 rue de la gare d'Oret à Hanzinelle.

Le sujet : petits fruits sauvages et procédés de conservation des aliments : lactofermentation, séchage, confitures, stérilisation...

A très bientôt pour d'autres recettes et d'autres plantes.

jeudi 18 juillet 2019

MELILOT OFFICINAL

LE MELILOT OFFICINAL. melilotus officinalis
                                                  FAMILLE : fabacées
                                                   NOM COMMUN : trèfle de cheval
Description : grande légumineuse bisannuelle de 30-100 cm, à feuilles trifoliées et à longues grappes dressées de fleurs jaunes.


Tiges : dressées, très rameuses, souvent rougeâtres.
Feuilles : alternes, divisées en 3 folioles denticulées, dégageant après séchage une suave odeur de coumarine.
Fleurs : petites, papilionacées, jaunes, odorantes. Réunies en grappes allongées et très minces partant de l'aisselle des feuilles supérieures.
Floraison : mai-septembre
Fruits : gousse très courte, ovoïde, verte ou d'un vert noirâtre à maturité, contenant 1-2 petites graines ovoïdes.
Principaux caractères d'identification : feuilles à 3 folioles, fleurs jaunes en grappes minces, saveur particulière, odeur agréable de vanille au séchage.
Autres espèces du genre en Europe : 16 dont 9 en France, 4 en Suisse et en Belgique.
Confusions possibles : aucune en dehors du genre : si on prend le temps de sécher la plante, son odeur de coumarine est caractéristique de même que sa saveur à l'état frais. On peut reconnaître les mélilots du premier coup d'œil à leurs grappes de fleurs longues et minces.
Dans notre flore, les autres espèces de mélilots sont de petites plantes que l'on ne rencontre guère que dans le midi, à part le mélilot blanc (melilotus alba) à fleurs blanches et le mélilot à grosse racine (melilotus macrorhiza) à fleurs jaunes, grandes plantes répandues dans toutes nos régions.
Les différents mélilots peuvent d'ailleurs s'employer comme le mélilot officinal.
Utilisations alimentaires : les feuilles et surtout les fleurs des mélilots dégagent en séchant un parfum suave se rapprochant de la vanille ; son arôme dépasse de loin celui de l'aspérule qui est similaire. Il peut remplacer la vanille dans des desserts aux parfums miellés surprenants. Ce parfum est dû à la coumarine. On peut en faire une infusion ou en aromatiser divers plats sucrés, en particulier des crèmes.
Les jeunes feuilles des mélilots peuvent être ajoutées crues aux salades comme condiment. Elles sont légèrement amères et aromatiques.
Les graines, aromatiques elles aussi, ont servi d'épice : certains fromages étaient autrefois parfumés de graines ou de fleurs de mélilot.

Feuilles, fleurs et graines se récoltent d'avril à octobre. Pour recueillir les graines, on coupe le sommet de la plante qui est mis à sécher sur un linge, puis battu et vanné.
Quelques recettes sont disponibles ici.

Composition : la plante renferme un hétéroside libérant par hydrolyse, de la coumarine.
Propriétés médicinales : le mélilot est antispasmodique, sédatif, diurétique, antiseptique des voies urinaires et anticoagulant.
Toxicité : de très fortes doses de mélilot peuvent se montrer émétiques et provoquer divers troubles. Lorsque le mélilot moisit, la coumarine se transforme en dicoumarol, substance toxique utilisée pour tuer rats et souris par hémorragie interne.
Habitat : adventice commune sur sol assez lourd, rudéralisé ou salé, jusque 2000 m maximum.
Le mélilot blanc pousse dans les lieux dégagés, terrains cultivés ou vagues, champs, bord des routes. Adventice assez fréquente, plante nitrophobe.

mardi 9 juillet 2019

Six nouvelles recettes

Je ne vous propose pas de nouvelle plante à commenter dans cet article.
Il faut bien reconnaître que mon herbier commence à saturer un peu et que la recherche de nouveautés est de plus en plus ardue.

Peut-être connaissez-vous une plante comestible de nos régions non étudiée dans ce blog ?
Dans ce cas, n'hésitez pas à m'en faire part.  C'est avec plaisir que j'en partagerai les caractéristiques avec tous mes lecteurs.

Mais ne restons pas en mode "pause".
Si la liste des plantes s'épuise, il n'en est rien en ce qui concerne les recettes.
Elles sont quasiment inépuisables en cuisine sauvage tout comme en cuisine plus conventionnelle.

Voici donc six recettes inédites (sur ce blog).



  1. Consoude à la japonaise.
  2. Risotto au lierre terrestre 
  3. Salade de lentilles au lierre terrestre 
  4. Cerises d'églantines 
  5. Gâteau marbré citron-tilleul.
  6. Ménigoute est le nom d'un village français ou ce biscuit à la menthe a été inventé pour un festival plantes sauvages organisé dans ce village.


Prochaine balade : 25 août à 14 h.
           Petits fruits des haies et provisions pour l'automne et l'hiver.
                                 Rendez-vous : rue de la gare d'oret, 47
                                                         5621 Hanzinelle
Inscription obligatoire au plus tard le 21 août.
Comme lors chaque balade, la dégustation terminera la sortie.


INFORMATION :

Si lors de vos vacances d'été ou d'hiver, vous visitez les Vosges, découvrez « L'insolite apéritif ».
Le foin vosgien récolté à la main est travaillé avec passion : Fabrice Chevrier vinifie une décoction de ce foin et obtient une boisson divine, surprenante et délicieuse. Il vous présentera ses produits uniques et succulents : il travaille de même les fleurs de sureau, les bourgeons de sapin, la rhubarbe.... Il faut aller voir pour se rendre compte du travail de ce passionné !

Son adresse : 34 route de Vologne à LA BRESSE.



vendredi 21 juin 2019

RUMEX CREPU


LE RUMEX CREPU.  Rumex crispus
                                         FAMILLE : polygonacées.

Description : grande plante vivace de 50- 120 cm, glabre dans toutes ses parties, poussant souvent en groupe.

Tige : dressée, rameuse, feuillée jusqu'en haut.
Feuilles : les inférieures réunies en touffe, ovales, les moyennes oblongues, lancéolées, les supérieures allongées. Aiguës au sommet, fortement ondulées sur les bords, un peu épaisses, d'un beau vert foncé, munies d'un pétiole plan sur le dessus, se raccourcissant progressivement vers le haut de la tige. Nervure centrale et pétioles striés.
Fleurs : très petites, à sépales verdâtres, dénuées de corolle, réunies en longues grappes dressées.
Floraison : juillet- août.
Fruits : tétraédriques, à angles vifs, entourés des sépales agrandis en forme de cœur renversé.
Partie souterraine : racine principale développée, très profonde, charnue, jaune intérieurement.
Principaux caractères d'identification : feuilles allongées et fortement ondulées, les inférieures réunies en touffe. Comme il est préférable de récolter la plante lorsqu'elle est jeune, il faudra apprendre à l'identifier à ses seules feuilles.
Culture : la patience (rumex patientia) était autrefois cultivée pour ses feuilles dans les potagers sous le nom d'oseille épinard ».
Autres espèces du genre en Europe : 49 dont 18 en France, 15 en Suisse et 14 en Belgique.
Confusions possibles : avec les autres rumex dont les feuilles ne sont pas acides. Les oseilles, déjà décrites dans ce blog, s'en distinguent par leur acidité caractéristique. Tous les rumex ont un port semblable. Le rumex crépu s'identifie assez facilement à ses feuilles allongées et fortement ondulées. Les principales espèces rencontrées dans nos régions sont les rumex sanguineus, conglomératus, hydrolapatum, obtusifolius, maritimus, palustris, patientia. Les feuilles des rumex sont très amères et astringentes. Une confusion serait sans danger car aucune de ces plantes n'est toxique.
Utilisations alimentaires : lorsqu'elles sont très jeunes, encore enroulées, les feuilles du rumex crépu peuvent être ajoutées crues aux salades. Mais elles sont extrêmement mucilagineuses. Plus tard, il sera préférable de les faire cuire et même bouillir dans une ou deux eaux si leur astringence et leur amertume sont devenues trop prononcées. Après ce traitement, on peut les accommoder de diverses manières. Elles gardent assez de saveur pour pouvoir être considérées comme un excellent légume sauvage. 
Je vous livre ici quelques recettes. 
Les feuilles du « rumex patientia » ont été cultivées dans les potagers comme légume vivace et employées comme l'épinard. Quant aux autres espèces, il est indispensable de faire bouillir les feuilles dans plusieurs eaux pour en éliminer le tanin qui les rend fortement amères et astringentes.
Composition : les feuilles du rumex sont extrêmement riches en provitamine A et en vit. C. Elles ont une teneur importante en protéines complètes, en vit. B1, B2 et en sels minéraux. Elles renferment aussi du mucilage (surtout lorsqu'elles sont jeunes), du tanin et de l'acide oxalique
Propriétés médicinales : les feuilles sont à la fois adoucissantes et astringentes. La racine, riche en fer, est parfois employée comme antianémique (elles augmentent le taux d'hémoglobine), pulvérisée et prise en cachets car elle est très amère. Elle est également dépurative, astringente (du fait de son tanin) et tonique.
En usage externe, on s'en servait, écrasée, comme cicatrisant sur les plaies et les ulcères.
Tous les rumex sont riches en tanin et essentiellement astringents.
Toxicité : les oxalates solubles formés à partir de l'acide oxalique sont irritants. Une cuisson à l'eau permet de les éliminer en grande partie.


REMERCIEMENTS.

A la découverte de l'énergie des arbres, Yves nous a ouvert les yeux sur ces « géants aux pieds d'argile ». Bien observer et se concentrer pour ressentir la force ou la faiblesse des arbres ; c'était interpellant et très intéressant ! Nous ne regarderons plus ces végétaux avec le même regard ! Merci à Yves pour ce partage !
Après cette découverte, nous avons partagé des saveurs de saison en dégustant :
  • Un pain de viande au lierre terrestre
  • Une soupe de mouron des oiseaux
  • Un risotto au lierre terrestre
  • Un gratin d'égopode
  • Un gâteau tilleul citron
  • Une teurgoule au parfum de fleurs de sureau
  • Un chocolat à la menthe
  • Des cerises églantines
  • Des biscuits ménigoute.

Certaines recettes se retrouvent déjà sur le blog ; les autres, vous les retrouverez d'ici une quinzaine de jours.
Ambiance de partage, de bonne humeur et de détente grâce au soleil et au sourire de chacun de vous. UN SEUL MOT : MERCI !

Prochaines sorties :

Le 14 juillet : balade repas : déjà complet !

Le 25 août : petits fruits des haies et provisions pour les jours d'hiver.
                    Rendez-vous : rue de la gare d'Oret, 47 à Hanzinelle à 14 h .
                    Inscription obligatoire au plus tard le 21 août.

mardi 11 juin 2019

LIONDENT D'AUTOMNE ET PICRIDIE

LIONDENT D'AUTOMNE.
                                                           Leontodon autumnalis
                                                           Famille : astéracées

Description : plante vivace de 10-50 cm, à feuilles en rosette, ressemblant superficiellement au pissenlit.

Tige : unique, dressée, simple ou rameuse, glabre, presque démunie de feuilles.
Feuilles : feuilles de la base allongées, dentées ou profondément divisées en lobes aigus, glabres. Les supérieures petites, linéaires, entières.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Groupées en capitules portés par un pédoncule légèrement élargi au sommet.
Floraison : juillet- octobre.
Fruits : akènes allongés, rugueux, surmontés d'une aigrette de soies plumeuses d'un blanc rougeâtre, disposées sur un seul rang.
Partie souterraine : tige souterraine courte portant généralement plusieurs tiges florifères.
Principaux caractères d'identification : feuilles en rosette basale, tige rameuse, capitules jaunes, aigrettes plumeuses. Si on désire ramasser les feuilles avant le développement de la tige, les seuls guides sont leur aspect (lobes aigus) et leur caractère glabre ce qui n'est pas toujours suffisant.
Autres espèces du genre en Europe : 26 dont 5 en France, 6 en Suisse et 3 en Belgique. La plupart sinon toutes, sont également comestibles.
Confusions possibles : avec les espèces voisines, dont le liondent d'automne se distingue par sa tige souvent rameuse. Chez les autres liondents, elle est simple et ne porte qu'un capitule. Il est possible de confondre cette plante avec d'autres composées, surtout avant le développement de la tige. La combinaison tige rameuse, feuilles glabres à lobes aigus, aigrettes plumeuses limitera les confusions. Elles seraient d'ailleurs sans danger car toutes les composées du « type pissenlit » à fleurs toutes ligulées sont comestibles.
Utilisations alimentaires : les jeunes feuilles du liondent font de bonnes salades et peuvent être consommées cuites, comme légumes. Leur saveur est agréable.
Cueillette : feuilles, de l'automne au printemps. Il est préférable de ramasser les feuilles lorsqu'elles sont encore en rosettes, avant le développement de la hampe florale.
Habitat : prairies, pâturages, champs. Presque toute la France, rare dans la région méditerranéenne, Suisse, Belgique, ouest, centre et nord de l'Europe.


PICRIDIE.
                                Reichardia picroides
                                Famille : astéracées.
                              
Description : plante annuelle de 10-40 cm, glabre, d'un vert bleuté, à feuilles inférieures en rosette, ressemblant un peu au pissenlit.

Tiges : dressées, rameuses, longuement nues vers le haut.
Feuilles : en rosette à la base, allongées, à lobes épars, aigus. Feuilles supérieures entières ou dentées embrassant la tige par de larges oreillettes arrondies, entières ou dentées. Glabres, un peu caoutchouteuses au toucher et charnues, d'un vert bleuté.
Fleurs : toutes ligulées, jaunes. Réunies en capitules solitaires à l'extrémité d'un pédoncule renflé en coupe au sommet, persistant jusqu'à l'année suivante.
Floraison : avril-juillet.
Fruits : akènes couverts de tubercules saillants, surmontés d'une aigrette de soies nombreuses.
Partie souterraine : racine pivotante développée.
Principaux caractères d'identification : répartition géographique (sud-est de la France), couleur et toucher des feuilles, pédoncules des plantes de l'année précédente persistant au printemps. Les nouvelles plantes poussent généralement à proximité des anciennes.
Culture : la picridie était autrefois cultivée comme salade en France et en Italie.
 Autres espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions possibles : la picridie ressemble à d'autres plantes proches du pissenlit, surtout au stade de la rosette, mais ses feuilles sont glabres, un peu charnues et caoutchouteuses au toucher, d'un vert bleuté, et la présence éventuelle des pédoncules secs des plantes de l'année précédente devraient éviter toute confusion.
Le laiteron maraîcher a des feuilles de couleur et de toucher semblables, mais plus grandes et plus découpées et les plantes de l'année précédente ne persistent pas.
Utilisations alimentaires : les feuilles de la picridie forment une des meilleures salades sauvages. Elles sont tendres, croquantes, totalement dénuées d'amertume et leur saveur est délicieuse. Il serait dommage de les faire cuire tellement elles sont bonnes crues.
Cueillette : feuilles de mars à juin.
Il est préférable de ramasser les feuilles lorsqu'elles sont encore toutes en rosette, avant le développement de la hampe florale. Elles sont toujours très bonnes après, mais plus ardues à ramasser.
Habitat : champs, bords des chemins, lieux pierreux. Sud-est de la France et région méditerranéenne.

QUELQUES NOUVELLES RECETTES.
Pudding aux feuilles et aux fleurs de pissenlits.
Bûche au coquelicot.
Gratin d'aegopode


RAPPEL DES SORTIES :

Dimanche 16 juin à 14 h (attention, l'heure est modifiée) place d'Hanzinelle.
Le dimanche 14 juillet à partir de 10 h journée balade et repas !

dimanche 19 mai 2019

CIRSE POTAGER

LE CIRSE POTAGER.   Cirsium oleraceum
                                             Famille : astéracées ou composées .
                                             Nom vulgaire : cirse faux épinard.

Description : grand chardon inerme (sans aiguillon ni épine) de 50-1 m 50, vivace, à larges feuilles, formant souvent de grandes colonies.


Tige : dressée, feuillée de la base au sommet.

Feuilles : en rosette à la base, les inférieures grandes et pétiolées, indivises ou divisées en segments plus ou moins larges, bordés de dents munies d'épines non vulnérantes (non blessantes). Feuilles moyennes embrasant la tige par deux oreillettes, les supérieures entières. D'un vert clair, molles.

Fleurs : toutes en tube, jaune pâle, entourées d'écailles sur le réceptacle. Réunies en capitules, 25-40 mm, par 2-6, en inflorescences terminales, enfouis dans un groupe de feuilles formant coupe.
Floraison : juin à septembre.

Fruits : akènes surmontés d'une aigrette de poils plumeux.

Partie souterraine : racines charnues.
 
Principaux caractères d'identification : habitat (lieux humides), larges feuilles en rosette bordées d'épines molles, inflorescence dans des feuilles en coupe, fleurs jaune pâle.

Autres espèces du genre : cirse porte- laine.

Habitat : lieux humides, bois humides, marécages, marais, bords des rivières et des ruisseaux.

Confusions possibles : à priori aucune en tenant compte des caractères de la plante : aucun autre chardon n'est véritablement inerme et bien peu ont des fleurs jaunes. Dans le midi, le cirse de Montpellier (cirsium monspessulanum) n'est pratiquement pas épineux et pousse aussi dans les lieux humides mais ses fleurs sont pourpres. La confusion serait sans danger car il est également comestible.

Utilisations alimentaires : lorsqu'elles sont tendres, les racines sont bonnes cuites ou crues. Les très jeunes feuilles font de très bonnes salades. Les feuilles plus âgées sont meilleures cuites. On peut les accommoder de multiples façons : leur goût st bien marqué. Leurs nervures centrales épaisses, croquantes et juteuses peuvent s'employer comme des cardes, en gratin par exemple.
Les jeunes tiges encore tendres se mangent pelées, à la façon du céleri blanc : elles sont croquantes, juteuses, à la fois sucrées et salées.
Les réceptacles se dégustent crus ou cuits comme des fonds d'artichauts, mais vu leur petite taille, il faut s'armer de patience pour la récolte.
Les feuilles du cirse de Montpellier se consomment comme celles du cirse potager.

Quelques recettes ici.

Composition : la plante contient de l'inuline, sucre assimilable par les diabétiques.


Petit rappel des prochaines activités : 
Ce samedi 25 mai : jardin naturel à Gerpinnes de 14h à 18 h.
Le dimanche 16 juin, en compagnie de YVES, découvrons l'énergie des arbres.