lundi 30 mars 2020

SORTIE VIRTUELLE DU 29 MARS 2020

Bien le bonjour à tous et ravie de vous retrouver !

Ce 29 mars, j’avais programmé une balade gourmande.  Il a bien fallu l’annuler à cause du vilain virus qui nous guette tous.
Mais nous pouvons la transformer en sortie virtuelle tant que nous respectons les règles de sécurité essentielles préconisées par les autorités !
Référez-vous exclusivement aux sites officiels.

Comme il y a beaucoup de vent, nous cherchons des coins abrités ou vous allez retrouver des plantes connues: la ficaire est encore très belle et nous servira à réaliser une soupe, un velouté même !

Pas besoin de courir bien loin pour trouver des orties : prendre les têtes et en sécher : elles sont très tendres et pleines de goût ! Avec les fraîches, nous réaliserons une lasagne végétarienne dont la recette est sur le blog.

Puisque tout le monde a des pâtes, soyons fous et préparons également des spaghettis aux pissenlits : vous vous souvenez du pissenlit, bien sûr, très facile à reconnaître et délicieux à déguster.
Faisons en plus une salade de pissenlit, soit pissenlit-ortie ou salade à la cosaque, à vous de choisir !

Un petit dessert ? Un brownie chocolat blanc ortie et, sans plante sauvage, simplement pour notre gourmandise, je vous offre un mélo cake maison ! (*) 
Ça vous convient ?

Je vous transmet la devise de mes petits-enfants scout : « PLUS EN TOI » !
Nous avons des ressources en nous et il faut les exploiter : ça ne coûte rien et ça peut rapporter gros !
Croyons-en des jours meilleurs et gardons courage !  Le soleil est là et le vent finira par se calmer...
Le virus aussi à condition de respecter les consignes !

Je pense bien à vous tous, prenez soin de vous et au plaisir de vous retrouver de préférence en chair et en os !


Bien amicalement à vous. Bernadette.



(*) La recette du mélo cake ne contient aucune plante sauvage, je peux donc la placer nulle autre part sur ce blog que ci-dessous : 

Il faut un moule à demi-sphère de 5 cm, (Tupperware en a sorti un très beau, mais il faut l'avoir dans son armoire) l'enduire de 3 couches successives de chocolat fondu au bain marie et bien laisser figer entre chaque couche. 
Préparer des sablés bretons (la recette est sur le blog, à la rubrique recettes de ronces ou mûre. Une autre recette de sablés, sans oeuf celle là, se trouve sur la page plaisirs d'hiver) et préparer une meringue italienne : 2 blancs d'œuf, 100 g de sucre et 5 cc d'eau. Fondre le sucre dans l'eau et laisser cuire au grand boulé : c’est-à-dire que la goutte de sucre que je laisse tomber dans une tasse d'eau bien froide doit se durcir et former une boule : le sucre est bon.

Battre les blancs d'œuf en neige très ferme et ajouter, en fin filet, le sucre préparé, toujours en battant les blancs d'œuf. La meringue est prête.
Reprendre les demi-sphères dans leur moule et y verser une bonne cuillerée de meringue ; lisser le dessus. Recouvrir du biscuit et souder le tout en recouvrant de chocolat. Laisser durcir.
A consommer avec modération car c'est un peu calorique ! 
Bon appétit !

lundi 23 mars 2020

CUEILLETTES DE PRINTEMPS


Bonjour à tous !

Courage et admiration pour tout le personnel médical, pour les policiers et gendarmes qui doivent veiller au respect des règles imposées, pour les éducateurs qui accompagnent les enfants confinés en institution, pour les conducteurs de bus et de trains, les conducteurs de poids lourds, les commerces d'alimentation et tous ceux qui doivent travailler dans des conditions difficiles !
Le confinement est certainement plus supportable à la campagne qu'en ville, en maison qu'en appartement mais la discipline et la rigueur nous aideront à sortir de cette pandémie mondiale ! 
Chacun doit y mettre du sien, par respect pour les autres et pour soi-même.

A cause de ces événements dramatiques pour l'humain, la nature respire (enfin) : elle relève la tête, elle que nous malmenons tous les jours ! Les oiseaux nichent et nous entendons leurs chants joyeux, les bourgeons se gonflent de sève et les jeunes pousses printanières apparaissent dans nos chemins. Le ciel redevient visible pour beaucoup et les poissons s'en donnent à cœur joie dans la lagune de Venise.

C'est la belle période pour cueillir des pissenlits, des orties qui nous apportent des vitamines indispensables en ce moment et contribuent à une bonne alimentation naturelle.
Voici donc quelques nouvelles recettes.


  • Voici 3 nouvelles recettes avec des orties.


Pourquoi manger des orties ? Les orties sont riches en protéines, en vitamines C et A, elles sont dépuratives, toniques, diurétiques, antianémiques… (relire le chapitre consacré à l'ortie).


  • Et voilà encore 3 nouvelles recettes avec des pissenlits.


Pourquoi manger des pissenlits : les feuilles sont riches en protéines, en provitamine A et C, elles contiennent une bonne quantité de vitamines B1, B2 et E ainsi que des sels minéraux.
La racine est riche en inuline, en tanin, et son latex contient un principe actif. Voir le chapitre pissenlit.


A très bientôt pour d'autres plantes et recettes.

GARDEZ LE MORAL ET PRENEZ BIEN SOIN DE VOUS !!!

« Reste à la maison, même s’il y a le printemps qui chante ! »



lundi 16 mars 2020

CORONA VIRUS.



1000 millions de 1000 sabords de « covid 19 » !! 
Nous modifions nos projets !!

Le 29 mars, nous avions fixé nos retrouvailles pour découvrir les herbes du printemps et les déguster...

Je ne veux, en aucun cas, vous faire manger les pissenlits par la racine et cette rencontre est donc supprimée !

Il est sage, prudent et respectueux de chacun de s'en référer aux recommandations sanitaires du moment.
Je ne prévois pas d'autre date à ce jour, nous suivrons l'évolution du « corona virus ».

Une petite recette pour patienter ?
Avec des pissenlits : une salade détox.

150 g de racines de pissenlits
30 rosettes de feuilles de pissenlit (bien tendres en ce début de saison)
1 échalote
50 g de parmesan râpé
2 c à s de câpres (de boutons floraux de pissenlit ou d'ail des ours)
Quelques croûtons aillés

Pour la marinade :

2 gousses d'ail
Jus de citron
Huile d'olive
Vinaigre balsamique
Herbes de Provence
Sel et poivre.

La veille, nettoyer bien les racines de pissenlit (avec une brosse à ongles, ça va très bien)
Eplucher et dégermer l'ail.
Couper l'ail et les racines en fines tranches (1 à 2 mm) et les disposer dans un large plat peu profond. Y verser du jus de citron qui couvre les racines à mi-hauteur, puis autant de vinaigre balsamique et un bon filet d'huile d'olive. Saler, poivrer et saupoudrer d'herbes de Provence. Filmer et laisser reposer au frais durant 12 h.
Filtrer les racines. La marinade peut servir d'assaisonnement dans une autre recette.
Bien laver les feuilles de pissenlit et les essorer.
Emincer l'échalote.

Dans un saladier, mélanger les racines, les feuilles, l'échalote et les câpres. Ajouter un peu de vinaigrette maison et saupoudrer de parmesan râpé. Servir après avoir ajouté les croûtons aillés. Quelle saveur !

La racine de pissenlit crue a des propriétés dépuratives, notamment du foie et du sang. Si votre foie est très engorgé, commencer par consommer une petite quantité de racines et augmenter progressivement. Quant aux feuilles, elles ont une action drainante et diurétique. Les feuilles qui poussent dans les mottes de terre (taupinières) sont délicieuses, tendres et ont peu d'amertume. Les feuilles vertes ont une amertume plus marquée.
Les récolter maintenant et s'assurer que les propriétaires n'ont pas encore utilisé d'engrais.
Toujours bien laver les pissenlits dans 3 à 4 eaux différentes. Il y en a beaucoup cette année et c'est un vrai régal.

D'autres recettes suivront d'ici 15 jours... D'ici là, portez-vous bien et prenez soin de vous.

vendredi 6 mars 2020

LE MAIANTHEME ET LA PARISETTE.


1.      Le maïanthème. Maïanthenum bifolium
                                         Famille des liliacées.


Description : petite plante vivace de 10-20 cm, presque glabre, proche du muguet

Tige : grêle, dressée, simple, portant 2 feuilles
Feuilles : 1 à la base de la plante souvent détruite à la floraison et 2 le long de la tige, alternes, brièvement pétiolées, ovales, largement échancrées en cœur à la base, aiguës au sommet, à nervures parallèles convergeant au sommet, couvertes de petits poils courts.
Fleurs : très petites, blanches, à 4 divisions étalées et 4 étamines. Groupées 2 à 2 en une courte grappe terminale.
Floraison : mai - juillet
Fruits : baies globuleuses rouges.
Partie souterraine : rhizome grêle longuement traçant.
Principaux caractères d'identification : petite taille, deux feuilles alternes uniques sur la tige.
Autres espèces du genre en Europe : aucune
Confusions possibles : aucune mais les fruits qui sont de petites baies rouges peuvent être tentantes pour les enfants.
Toxicité : le maïanthème est toxique de la même façon que le muguet que nous avons déjà décrit sur ce blog, en particulier, les fruits.
Composition : la plante renferme des hétérosides cardiotoxiques et des saponines, comme le muguet.
Habitat : lieux ombragés, en sol humide, légèrement acide, riche en humus.


2.      La parisette.      Paris quadrifolia
                                       Famille des liliacées


Description : plante vivace de 20-40 cm, glabre, d'aspect remarquable.

Tige : dressée, simple, nue, portant au sommet, sous la fleur, un verticille de 4 feuilles.
Feuilles : 4, (parfois 5-6) sessiles, largement ovales, en coin à la base et rétrécies en pointe courte au sommet. Réunies au sommet de la tige.
Fleur : à 4 sépales verdâtres plus larges que les 4 pétales jaunâtres très étroits et à 8 étamines (parfois 5-6 sépales et pétales et 10-12 étamines s'il y a 5-6 feuilles), solitaire au-dessus des feuilles.
Floraison : mai - juillet.
Fruit : baie globuleuse noir-bleuâtre, entourée par les restes persistants des sépales et des pétales.
Partie souterraine : rhizome longuement traçant.
Principaux caractères d'identification : tige nue portant un verticille de 4 (5-6) feuilles.
Autres espèces du genre en Europe : aucune.
Confusions possibles : aucune mais les baies peuvent tenter les enfants.
Toxicité : les baies bleues de la parisette sont dangereuses. Elles peuvent provoquer des troubles digestifs, nerveux et cardiaques graves, parfois mortels. Moins de 5 baies suffiraient à déclencher des symptômes.
Les feuilles sont également toxiques.
Composition : toute la plante, les fruits en particulier, renferment des saponosides toxiques (paristyphine et paridine). 
Propriétés médicinales : à faible dose, la parisette est émétique et antispasmodique.
Habitat : bois, lieux ombragés humides, sur sol calcaire, jusqu'à 2000 m maximum ; ces plantes indiquent des forêts anciennes.

Une troisième plante que vous trouvez en abondance dans nos forêts :

ENDYMION : Scilla non-scripta
                         Nom commun : jacinthe des bois
                         Famille des liliacées.


Description : plante vivace, 20-40 cm, glabre à fleurs bleues, formant de magnifiques tapis fleuris.


Tige : dressée, glabre, cylindrique.
Feuilles : 3 à 6 feuilles linéaires à lancéolées, étroites, carénées au revers, avec l'extrémité en capuchon, plus courtes que la tige.
Fleurs : bleu azur, parfois blanches ou rosâtres, penchées, en cloches tubuleuses 14-20 mm, portées en une grappe ni unilatérale ni penchée au sommet.
Floraison : avril – juin.
Fruits : ovoïdes, graines noires.
Partie souterraine : bulbe ovale.
Principaux caractères d'identification : fleur
Toxicité : ces plantes à magnifique floraison sont toxiques, en particulier leur bulbe. Ils sont amers et âcres.
Composition :la plante contient des alcaloïdes et des saponines
Habitat : bois, talus, falaises maritimes ou montagne, max. 1500 m, landes, forêts à humus doux.

Ces trois plantes toxiques sont bien visibles au printemps.


APRES LA BALADE DE CE DIMANCHE PREMIER MARS :
Nous avons eu de la chance, très peu de pluie ! La précocité de la saison nous a permis d'observer déjà le tussilage, les pissenlits (certains déjà fleuris), l'égopode , les jonquilles sauvages appelées aussi coucou dans certaines régions (référence, plantes sauvages comestibles et toxiques de F. Couplan). La primevère est également dénommée coucou à certains endroits. ( Référence, phytothérapie 2ème édition Dr. J. Valnet).
La sève de bouleau récoltée à lune montante et croissante coulait très régulièrement. Il est à rappeler que sa composition diffère suivant l'endroit où elle est récoltée, la nature du sol et donc la contenance en sels minéraux étant différente d'un lieu à un autre.
La dégustation a été très appréciée et la plupart des recettes sont déjà sur le blog.
J'y ajoute -les bonbons aux figues, dattes et noix (rubrique noyer)
                -les madeleines natures ou au tilleul ou au chocolat (rubrique tilleul)
                -la crème à l'ancienne (rubrique plaisirs d'hiver).  

Encore merci à tous les participants pour votre intérêt pour la nature : qui connaît bien protège bien ! Vous êtes formi-formidables !



PROCHAINE BALADE : le dimanche 29 mars à 14h.