mardi 21 août 2018

Le GROSEILLIER à maquereau


LE GROSEILLIER A MAQUEREAU.
                                Ribes uva crispa
                                Famille : grossulariacées
                                 Nom vulgaire : groseillier épineux
Description : arbrisseau très épineux de 80-150 cm, formant des buissons denses. C’est une plante indicatrice d’anciens lieux habités.
Son nom tiendrait au fait que les maquereaux (poissons) étaient traditionnellement cuisinés accompagnés de ces fruits.

Tiges : dressées, très rameuses, à rameaux flexibles munis d’épines réunies par 3.
 Feuilles : petites, groupées en faisceaux, de contour général arrondi, à nervures principales en éventail, divisées en 3-5 lobes obtus, bordés de dents arrondies, couvertes de poils.
Fleurs : petites, verdâtres ou rougeâtres, à 5 sépales ressemblant à des pétales allongés et recourbés et à 5 pétales très petits, dressés, poilus, solitaires ou par 2, à l’aisselle des feuilles.
Floraison : mars-mai
Fruits : baies assez grosses, verdâtres, jaunâtres ou rougeâtres, glabres à maturité ou couvertes de poils raides et glanduleux chez la variété « grossularia »
Récolte : juillet, août
Principaux caractères d’identification : buisson épineux, feuilles en éventail, fruits.
Culture : le groseillier à maquereau est couramment cultivé pour ses fruits, de même que le cassis (ribes nigrum) et le groseillier rouge (ribes rubrum).
Autres espèces du genre en Europe : 8 dont 4 en France, 4 en Suisse et 2 en Belgique. Il s’agit, outre le cassis et le groseillier rouge, du groseillier des rochers (ribes alpinum) et du groseillier des Alpes (ribes alpinum), arbrisseaux des montagnes. Tous ont des feuilles en éventail à 3-5 lobes.
Confusions possibles : aucune en dehors du genre. Les fruits suffisent à reconnaître les différentes espèces. Aucune plante toxique ne ressemble à un groseillier.
Utilisations alimentaires : les fruits du groseillier à maquereau sauvage sont beaucoup plus petits que ceux des variétés cultivées mais lorsqu’ils sont mûrs, ils sont meilleurs, très sucrés et aromatiques. On les déguste tels quels ou on en fait des tartes et des confitures. Avant maturité, ils sont extrêmement acides et astringents et peuvent alors servir à préparer des sauces vertes très particulières.
Les fruits des autres espèces sont également comestibles. Les cassis sont caractéristiquement noirs et aromatiques. Les groseilles rouges et les groseilles des rochers sont acides. Quant aux petites baies rouges du groseillier des Alpes, elles ressemblent beaucoup à celles du groseillier rouge mais elles sont plutôt insipides, sans trace d’acidité. On peut consommer ces fruits cuits ou crus.
Vous trouverez quelques recettes en suivant ce lien.
Composition : les groseilles renferment des sucres, de la pectine, des acides organiques, des vitamines A, B, et C et des sels minéraux.
Propriétés médicinales : les fruits sont laxatifs, apéritifs et dépuratifs et ils décongestionnent le foie. Le bourgeon de cassis exerce un effet anti-inflammatoire durable et remplace avec succès les anti-inflammatoire de synthèse sans en présenter les effets secondaires. Il est efficace dans toute manifestation allergique. Il stimule les glandes endocriniennes et combat la somnolence. Le bourgeon de cassis contient, à l’état latent, toutes les potentialités de la plante adulte. On y retrouve en effet les ébauches des fruits et des fleurs.
Habitat : espèce commune dans les jardins sous sa forme cultivée, assez répandue à l’état sauvage (sauf en Bretagne et dans le bassin méditerranéen) où elle se plaît dans les bois humides, les haies et les rocailles boisées. Assez commun jusqu’à 1000 m.


REMERCIEMENTS :
Ce dimanche 19 août, balade très agréable sous un beau soleil ! Soleil bien nécessaire pour panser les plaies de nos campagnes et forêts agressées par la tempête qui a ravagé notre région la nuit du 16 au 17 août : champ de maïs haché, arbres déracinés ou cassés, multiples branches au sol… un triste carnage occasionné par les forces de la nature !
Mais ne sommes-nous pas un peu responsables ?

Merci à tous les participants pour leur enthousiasme, leur écoute et leur partage ! C’est un réel bonheur de partager ces moments avec vous tous : vous êtes formidables !!

mardi 14 août 2018

Les recettes de notre journée du 15 juillet 2018


RECETTES DU 15 JUILLET 2018.
Comme promis, voici donc quelques recettes réalisées lors de notre balade repas de ce 15 juillet dernier.
Je vous propose : 
1. Crumble primavera à l’origan.  Voir Origan.
2. Salade de boulgour, courgettes, chorizo et menthe.  Voir ci-dessous
3. Saumon caramélisé au gingembre et sirop de bouleau.  Voir Bouleau.
4. Madeleines à la fleur de sureau.  Voir Sureau.
5. Sablés au tilleul.  Voir Tilleul.

Il est utile, pour réaliser ces recettes, de suivre l’exemple des fourmis qui font leurs provisions à la bonne saison, lorsque les plantes sont optimales pour la récolte.
Pour l’instant, pensez aux mûres sauvages, baies  de sureau et graines de berce : nous en parlerons lors de notre balade de ce dimanche 19 août.

Rappel pour la prochaine balade : ce dimanche 19 août  à 14h30, place d’Hanzinelle.
Le thème : fruits et graines sauvages à prévoir pour l’hiver.
La dégustation suit toujours la promenade.
Inscriptions par mail ou par téléphone avant le vendredi 17 août. Merci et à très bientôt.  

2. Salade de boulgour aux courgettes, chorizo et menthe.


120 g de boulgour
100 g d’amandes entières pelées et grillées
1 kg de jeunes courgettes
3 c à s de curry en poudre
3 c à s d’huile d’olive
150 g de chorizo pas trop sec
Le jus d’1/2 citron
3 belles branches de menthe
½ c à c de sel

Laver les courgettes, couper le chorizo en tranches.
Faire cuire le boulgour selon les instructions de l’emballage. Egoutter et réserver à température ambiante.
Préchauffer le four à 170°.
Les amandes grillées au four durant 10 minutes sont coupées en 2.
Couper les courgettes en dés, les saupoudrer de curry et de sel et bien remuer le tout.
Les faire sauter dans  l’huile d’olive bien chaude pendant 5 minutes à feu vif. Réserver les courgettes et les remplacer par le chorizo durant 3 minutes.
Remettre les courgettes et le chorizo sur le feu et ajouter le boulgour, le jus de citron, la menthe émincée et mélanger.
Rectifier l’assaisonnement et ajouter les amandes au dernier moment pour qu’elles restent croquantes.
Ce plat se sert chaud, tiède ou froide en accompagnement d’un repas d’été ou en entrée.