LA
RENOUÉE DU JAPON : reynoutria japonica,
Famille des polygonacees
Description : grande plante vivace de 1m-2m50, à feuillage
luxuriant, formant de vastes colonies parfois envahissantes.
Tiges : grandes, dressées, sillonnées, creuses, vert
bleuté souvent rougeâtres, ramifiées au sommet.
Feuilles : grandes, (10-15 cm de long), longuement
pétiolées, largement ovales à triangulaires, aiguës au sommet, tronquées ou
arrondies à la base, parcourues de nombreuses nervures en réseau.
Fleurs : très petites, blanchâtres, parfois teintées de
vert ou de rose, groupées en larges pannicules à l’aisselle des feuilles.
Floraison : août-octobre.
Fruits : petits akènes à 3 angles, bruns,
luisants ;
Partie
souterraine : longs rhizomes propageant la plante.
Principaux
caractères d’identification : plante formant de vastes colonies, grande
taille des tiges et des feuilles, fleurs en larges pannicules.
Culture : la renouée du Japon est parfois cultivée pour
l’ornementation et pour ses qualités fourragères vu sa grande productivité.
C’est dans ce but qu’elle a été introduite en Europe dès le moyen-âge.
Autres espèces du genre en Europe : 1 en France, Suisse et Belgique, la renouée
sakhaline (reynoutria sachalinensis), originaire du nord est de l’Asie. Elle
est plus vigoureuse (3m et plus), ses feuilles pointues, davantage en cœur et
ses fleurs verdâtres. ( terrains vagues, berges de cours d’eau, sites
rudéraux.)
Confusions
possibles : avec la renouée sakhaline aux longues feuilles (jusqu’à 30 cm) en cœur à
la base, qui s’utilise de la même manière que la renouée du Japon ;
Utilisations
alimentaires : les jeunes pousses feuillées et les tiges de ces deux espèces sont très
appréciées au Japon. Leur saveur acidulée rappelle celle de la rhubarbe, en
plus doux. On les fait cuire brièvement à l’eau pour les manger avec une sauce
légère à base d’huile de sésame et de sauce soja. Les tiges ayant commencé à se
développer peuvent être pelées et employées de la même manière.
Quelques recettes ici.
Récolte : les jeunes pousses se récoltent en avril- mai.
Les japonais en préparent une sorte de
choucroute en la conservant au sel dans un récipient et pressée sous une lourde
pierre. Ils consomment également les racines après les avoir fait macérer puis cuire dans l’eau.
ATTENTION : la plante étant indicatrice de sols pollués aux
métaux lourds, il faut être certain du lieu de récolte. Cette plante très
cultivée autrefois se révèle envahissante et difficile à éliminer.
Envahissant ne veut pas dire toxique.
Composition : entre autres éléments, ces renouées renferment
de l’acide oxalique (saveur acidulée).
Habitat : sol humide, berges herbeuses, terrains vagues,
voies de chemins de fer, lisière des fourrés et bois, fossés et bords des
rivières. La renouée est naturalisée partout, s’échappant parfois des jardins.
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Les recettes devront attendre avril pour être
réalisées mais le temps passe vite…. Courage !
Après la pluie vient le beau temps, après la
neige reviendra le printemps !!! L’espoir fait vivre et aide à supporter
les jours sombres et froids !
Durant les mois de décembre et janvier,
j’alimenterai le blog avec les références des ouvrages utilisés pour construire
mes articles et j’aimerais y ajouter un lexique reprenant un maximum de mots
utilisés tant en botanique, cuisine et pharmacopée. A bientôt et bonnes fêtes à
tous (Eloi, Barbe, Nicolas… on ne sait à quel saint se vouer….)
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