Epilobium angustifolium
Famille des
onagracées
Synonyme : Laurier de Saint Antoine, grand épilobe
Description : grande plante vivace de 50 cm-1m50, à floraison
rose abondante, formant de vastes colonies.
Tige : dressée, glabre, rougeâtre.
Feuilles : alternes, ovales, allongées, entières, aiguës,
dressées, vert foncé au-dessus et vert grisâtre pâle en-dessous, glabres sur
les deux faces. Les nombreuses nervures secondaires partent, toutes parallèles
entre elles, de la nervure centrale rougeâtre, très saillante.
Fleurs : grandes, 15 à 20 mm de diamètre, un peu
irrégulières, à 4 sépales en croix et à 4 pétales rose pourpré. Ovaire très
allongé, à 4 stigmates réfléchis. Réunies en grappes simples très allongées,
effilées au sommet.
Floraison : juin-septembre ;
Fruits : étroits et allongés, recouverts de poils
courts, renfermant de nombreuses graines munies d’une aigrette soyeuse.
Partie
souterraine : racine principale persistante portant, ainsi que les racines latérales,
des bourgeons adventifs.
Habitat : l’épilobe pousse en grandes colonies dans les
coupes forestières, bois clairs, landes, talus, le long des chemins, sur les
rives des torrents et des lacs, sur des sols riches en éléments nutritifs.
Abondante au-dessus de 600 m.
Confusions
possibles : avec d’autres épilobes mais leur taille ne dépasse jamais le mètre sauf
chez l’épilobe hirsute (epilobium hirsutum). Quand la plante est au stade de
jeune pousse, la confusion pourrait être possible avec l’épilobe à feuilles de
romarin (epilobium rosmarinifolium) qui pousse dans les graviers des torrents
de l’Est, du Midi et de la Suisse, mais les feuilles sont beaucoup plus
étroites.
Autres
espèces du genre en Europe : 26 dont 17 en France, 15 en Suisse et 10 en
Belgique.
Utilisations
alimentaires : lorsqu’elles sont encore bien tendres, les jeunes pousses de l’épilobe
en épi forment un excellent légume : on pourra, par exemple, les cuire à
la vapeur ou à l’eau et les servir avec une petite sauce.
Comme d'habitude vous trouverez quelques recettes en suivant ce lien.
Attention : feuilles et tiges deviennent rapidement coriaces.
Après avoir coupé les tiges, même âgées, en
tronçons, leur moelle peut être extraite de son enveloppe ligneuse et mangée
telle quelle. Elle est un peu gélatineuse et légèrement sucrée.
Les feuilles de l’épilobe en épi et de
l’épilobe hirsute servaient autrefois à préparer, par infusion, un succédané de
thé, en particulier dans l’est de l’Europe.
Parties
consommées : très jeunes
pousses, sommités fleuries en boutons et fleurs.
Propriétés
médicinales : les racines de l’épilobe en épi sont
astringentes. Maria Treben, dans son livre « la santé à la pharmacie du Bon Dieu » aborde l’utilisation de l’épilobe à petites fleurs epilobium parviflorum, comme plante utilisée avec succès contre les troubles de la prostate.
REMERCIEMENTS :
Le petit jardin de
Gerpinnes ouvrait ses portes ce samedi 19 mai et un public toujours intéressé
en a franchi les haies… Peu de monde car le mariage royal a captivé le monde
entier, mais les personnes présentes ont découvert avec un grand plaisir des
saveurs inconnues. C’était un véritable plaisir d’observer les réactions très
positives de chacun et de partager ces saveurs nouvelles. Les recettes des
dégustations seront sur le blog dans une quinzaine de jours. Merci à tous et en
route pour de nouvelles découvertes.
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