lundi 30 juin 2014

LA CONSOUDE



Symphytom officinalis; famille des borraginacées (comme la bourrache dont nous parlerons un peu plus tard)
Herbe aux gerçures, herbe aux coupures, oreille d'âne, langue de boeuf ou de vache, tabac sauvage (dans la Manche), herbe aux cochons (dans les Pyrénées).
Grande plante vivace de 30 cm à 1m20 couverte de poils rudes; elle forme d'importantes colonies.




TIGE:
dressée, rameuse dès la base, quadrangulaire, couverte de poils raides, ailée.

FEUILLES:
alternes, grandes(jusqu'à 40 cm de long sur 15 de large), ovales, lancéolées, effilées et aiguës au sommet se prolongeant longuement sur la tige, les feuilles basales appelées aussi radicales sont plus grandes.

FLEURS:
Pendant en grappes spiralées, assez grandes, à corolle en tube élargi en cloche à son extrémité, presque fermée par 5 lobes recourbés vers l'extérieur pour former une cyme scorpioïde ( en forme de queue de scorpion) au sommet du rameau. C'est une caractéristique des borraginacées. Elles fleurissent de mai à août.

FRUITS:
Composés de 4 akènes lisses et brillants.

PARTIE SOUTERRAINE:
Tige souterraine épaisse et charnue.
(A cause de la taille de ses racines, en Lorraine française, la consoude porte aussi le nom de "grasse" ou"grasse racine" et en Normandie, elle devient "gras boudin")

Principaux caractères s'identification:

Grandes feuilles pointues recouvertes de poils raides se prolongeant sur la tige. Fleurs en tube.

Quelques espèces sont cultivées dans les jardins (la consoude de Russie qui a un rendement important).
Confusion possible: avant la floraison, il est possible de confondre les rosettes de feuilles de la digitale pourpre avec celles de la consoude ce qui est grave car la digitale est extrêmement toxique !!! 
Le toucher est le meilleur moyen de les distinguer: la digitale est douce couverte de poils laineux alors que la consoude est rêche. Il est plus facile de les distinguer lorsqu'elles sont fleuries.

Composition:
Les feuilles sont riches en protéines complètes et en vitamines B12 (surtout présente dans les produits animaux). Elles contiennent des mucilages, des tanins, de l'allantoïne, des glucides et un alcaloïde
Symphytum: du grec symphua - je réunis - qui fait allusion à la propriété qui lui assura sa célébrité 20 siècles avant J.C : elle est celle qui consolide, qui ressoude les os brisés et les lèvres de plaies. Cette action bénéfique confirmée par des scientifiques est due à l'allantoïne utilisée en dermatologie pour son pouvoir cicatrisant. La plante calme les brûlures et achève la cicatrisation des plaies. C'est la racine broyée qu'on utilisait pour les emplâtres.

En cuisine:
Les jeunes feuilles sont tendres et moins piquantes que les feuilles âgées . Coupées finement, elles peuvent être ajoutées aux salades. Plus âgées, elles seront cuites en soupe (qu'elles épaississent) ou en
légume.
On en prépare d'excellents filets en trempant les feuilles dans la pâte à crêpes et cuites à la poële et de délicieux beignets. La racine très mucilagineuse peut être consommée cuite ou crue; saveur douceâtre et légèrement astringente.

N'oubliez pas de consulter la page : Les recettes de marraine Bobette : La consoude.


1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour

Attention, il faut savoir que les feuilles de consoude et sa racine sont toxiques pour le foie si consommées régulièrement. Je pense même qu'il vaut mieux ne pas la manger du tout pour éviter tout risque. Pour ma part, je ne l'utiliserais que pour sa racine en médicinal.

Amicalement