LA BRYONE ET LA DOUCE AMERE.
LA BRYONE. Bryonia dioïca
Famille des cucurbitacées
Synonyme : navet du diable
Description : plante vivace, grimpant à l’aide de vrilles sur
la végétation environnante.
Tiges : très longues (jusqu’à 5 m), munies de vrilles
opposées aux feuilles, se déroulant dès qu’elles ont trouvé un support.
Feuilles : alternes, pétiolées, à 5 -7 lobes, à nervures
disposées en éventail, en cœur à la base, bordées de dents arrondies,
irrégulières, molles, couvertes de poils courts et raides.
Fleurs : petites, d’un jaune verdâtre, veinées, fleurs
mâles et femelles portées par des pieds différents ; fleurs mâles plus
grandes, groupées au sommet des rameaux florifères allongés partant de
l’aisselle des feuilles, les femelles plus petites, portées par des rameaux
plus courts que les feuilles.
Floraison : mai- août.
Fruits : baies globuleuses lisses, d’un rouge mat,
à jus d’odeur peu agréable, renfermant
4-6 graines.
Partie
souterraine : grosse souche cylindrique, charnue formée de la racine et de la partie
souterraine de la tige, d’odeur désagréable.
Habitat : haies, lisière des forêts, broussailles, sur
sol calcaire ou basique, à basse altitude.
Principaux
caractères d’identification : port de liane, vrilles, baies rouges à
maturité.
Autres
espèces du genre en Europe : 1 en Suisse, la bryone blanche (bryonia alba) à
fleurs mâles et femelles sur la même plante et à baies noires à maturité.
Confusions
possibles : avant la floraison, la plante pourrait être confondue avec le houblon
dont on consomme les jeunes pousses. Mais les feuilles de ce dernier sont
rêches et la plante ne possède pas de vrilles. Le tamier ressemble aussi un peu
à la bryone.
Toxicité : toute la plante est toxique, en particulier la
racine et les fruits. La racine est violemment émétique purgative et irritante,
voire vésicante. Les fruits peuvent
provoquer des troubles digestifs et nerveux parfois très graves. 15 baies seraient
suffisantes pour tuer un enfant.
Composition : la racine de bryone renferme des
cucurbitacines, une résine (bryrésine), des hétérosides (bryonine, bryonidine)
et un alcaloïde (bryonicine).
Propriétés
médicinales : la racine était employée comme diurétique, cholagogue, expectorant et à
dose toxique, comme abortif.
Mais, même de faibles doses provoquent des
diarrhées.
Pour éviter les dangers dus à son ingestion, on se contentait
souvent de prendre un sirop obtenu en remplissant de miel ou de sucre une
cavité creusée dans la racine. En usage externe, on s’en servait comme anti
ecchymotique.
Utilisations
alimentaires : les jeunes pousses sont encore parfois ramassées au printemps dans le
Roussillon. On les fait cuire à l’eau pour les manger comme des asperges. Elles
sont inoffensives et n’ont pas mauvais goût.
LA
DOUCE- AMERE. Solanum dulcamara
Famille des solanacées.
Description : liane de 1-2 m, glabre ou couverte de poils
fins, à feuilles, fleurs et fruits remarquables.
Tiges : grimpantes, s’enroulant sur la végétation
environnante, arrondies, ligneuses, à écorce amère.
Feuilles : opposées, pétiolées, ovales, aiguës au sommet,
entières ou divisées en 3 segments, les 2 de la base formant comme des
oreillettes et le supérieur beaucoup plus grand, à nervures secondaires
nettement marquées.
Fleurs : longuement pédonculées, en forme d’étoile à 5
lobes aigus, un peu renversés, violets avec chacun deux taches vertes à la
base, sur lesquels tranche le jaune des étamines. Disposées en grappes
irrégulières entre les feuilles et à l’extrémité des rameaux. Floraison :
de juin à octobre.
Fruits : baies allongées, obtuses, d’abord vertes puis
rouge luisant à maturité.
Partie
souterraine : rhizome développé.
Principaux
caractères d’identification : port de liane, forme des feuilles, fleurs,
fruits rouge luisant.
Culture : plusieurs espèces du genre sont cultivées en
particulier, la pomme de terre (solanum tuberosum) et l’aubergine (solanum
melongena).
Autres
espèces du genre en Europe : 6 espèces sont natives, 6 autres, originaires
d’Amérique se rencontrent parfois à l’état spontané, 4 espèces poussent en
France, 3 en Suisse et en Belgique. Parmi les premières, la morelle noire
(solanum nigrum) est une « mauvaise herbe » très commune dans les
jardins, les champs et au bord des chemins. Une autre morelle, la solanum lutea
qui lui ressemble beaucoup et vit dans les mêmes lieux se rencontre assez
souvent dans le midi, l’ouest et le centre de la France ainsi qu’en Suisse. Une
troisième espèce, la pomme- de- Sodome (solanum sodomeum) ne pousse guère chez
nous qu’en Corse ; c’est probablement la plus toxique du genre.
Confusions
possibles : à priori, aucune, mais les baies rouges peuvent être tentantes pour les
enfants.
Toxicité : toutes les morelles sont suspectes. Les plus
dangereuses sont la pomme- de-Sodome et la douce-amère. Ce sont surtout leurs
baies qui sont incriminées, grosses boules jaunes chez la première, petites et
rouges à maturité chez la seconde. Leur ingestion provoque des troubles
digestifs, nerveux, respiratoires et cardiaques parfois mortels. Les parties
vertes de ces plantes sont également dangereuses. La morelle noire est souvent
tenue pour toxique. Son feuillage cru et ses fruits verts auraient empoisonné
du bétail. Par contre, les feuilles cuites et les baies mûres, noires, sucrées
mais insipides, semblent inoffensives.
Composition : la plupart des espèces, sinon toutes,
renferment des gluco-alcoloïdes toxiques, en particulier, de la solanine
généralement accompagnée de saponocides, (ce sont ces derniers qui sont
responsables de la toxicité des baies de la douce-amère), ainsi que des alcaloïdes
semblables à l’atropine présents dans les graines.
Propriétés
médicinales : les tiges de douce-amère sont employées comme dépuratif et diurétique
mais leur abus est dangereux. La morelle noire a parfois été utilisée comme
antispasmodique, analgésique et sédatif. En usage externe, avec ses feuilles,
on en préparait des cataplasmes émollients.
Utilisations
alimentaires : les feuilles de la morelle noire sont mangées en légume dans les
régions tropicales. Les fruits mûrs ont également été consommés.
REMERCIEMENTS :
Que dire de ce superbe dimanche 15
juillet ?
Vous avez participé très nombreux à cette
sortie découverte : balade courte mais agréable sous le couvert forestier
frais et doux. Le soleil généreux nous a éclairé généreusement tout au long de
la journée et le repas partagé fut une fête gustative !
Merci à tous… à Françoise pour le livre de
cuisine des fleurs, à Anne-Marie pour sa confiture et sa liqueur de menthe, à
Janique pour les glaïeuls et les glaçons, à Astrid pour le jus de pommes, à Yves
pour les idées de futures promenades, à Cécile pour l’aide à la vaisselle et la
distribution de nourriture aux poules, à Grégory pour son courage et sa
patience et à chacun de vous qui avez contribué à la réussite de cette journée
inoubliable et conviviale.
UN SEUL MOT A VOUS DIRE : MERCI
Les recettes proposées feront l’objet du
prochain article, comme promis !!
Vous pouvez revoir le menu ci-dessous.
MENU 15/07/2018
APERO et ses TAPAS
•
galettes de consoude
•
Tapenade noire aux câpres d'ail
des ours
•
Tapenade verte à la tanaisie
•
Roulade d'omelette à la berce
•
Petite soupe fraîche courgette
yaourt menthe
•
Toast de houmous à l'épiaire et
poivron mariné
•
Rillettes de sardines menthe et
coriandre
ENTREES
•
Tarte chèvre et chénopode
•
Pounti comme en Auvergne
•
Salade de foies de volaille aux
groseilles
PLATS
•
Poitrine de veau farcie aux
légumes et herbes aromatiques
•
Saumon caramélisé au gingembre et
sirop de bouleau
•
Poulet au tilleul
•
Crumble primavera
•
Salade de jardin
•
Salade de boulgour aux courgettes
et chorizo
•
Pommes de terre en robe des champs
et tartinade aux feuilles de marguerite
•
Taboulé au quinoa
DESSERTS
. Tiramisu de groseilles
•
Tarte meringuée à la rhubarbe
•
Glace à la rhubarbe et fleurs de
sureau
•
Mousse de fruits rouges au
mascarpone
•
Blanc manger aux amandes – coco et
reine des prés
•
Clafoutis aux cerises
CAFE OU THES DIVERS accompagné de
madeleines aux fleurs de sureau et ou sablés au tilleul
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